Nos multinationales sont trop puissantes ? Une seule solution, le boycott

Faire de l’éthique un facteur incontournable du monde économique.

Ecrit par Levent Acar, le co-fondateur d’i-boycott, notre nouveau manifeste vous fait découvrir le principe et le fonctionnement du « Boycott bienveillant ». Cet acte citoyen rééquilibre les relations entreprises/consommateurs grâce à une idée centrale : faire de l’éthique un facteur incontournable du monde économique.

Devenir le grain de sable dans le rouage
A l’heure où de nombreux citoyens se sentent floués par le manque d’encadrement législatif des multinationales et mal représentés par les hommes et femmes politiques, le boycott entre peu à peu dans les mœurs. Mais quels sont les rouages et les effets du boycott ? C’est ce que Levent Acar, co-fondateur de la plateforme web i-boycott, présente dans notre nouveau manifeste.

Il retrace les origines du buycott : de l’agent immobilier sans scrupules Cunningham Boycott, dont cette forme de mobilisation citoyenne tire son nom, à des modèles historiques comme Rosa Parks, Mahatma Gandhi et Nelson Mandela. Autant d’exemples qui montrent comment le refus d’une seule personne face à une situation injuste peut se transformer en mobilisation populaire à grande échelle, et changer le cours de l’histoire.

« Nous pouvons toujours attendre la prochaine Rosa Parks, le prochain Gandhi ou cette personne qui sera un symbole du changement que nous attendions. Ou alors, on peut tout simplement faire ce petit geste, faire sa part des choses et se demander si ce quelqu’un que nous attendons ne sommeillerait pas déjà en nous. » Levent Acar

Levent Acar ne présente pas le boycott comme la solution unique à tous les maux de notre société : il s’agit bien d’un levier parmi d’autres pour agir. Mais le boycott est un levier puissant, concret, avec des conséquences directes, qui ne dépend que de la volonté de chacun d’agir en accord avec sa conscience et ses valeurs lors de l’acte d’achat.

Faire de l’éthique un facteur économique

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Comme disait Coluche : "Quand on pense qu’il suffirait que les gens n’achètent plus pour que ça ne se vende pas !"

Nous avons le pouvoir grâce à nos portefeuilles et beaucoup ne le savent pas ! Seriez-vous prêt à boycotter les grandes marques, les produits issus de grandes multinationales ?

j'en boycotte déjà certaines , c'est une goutte d'eau mais si on associe des milliers de gouttes ça peut faire des rivières .

Néanmoins je pense que le boycotte pur et simple n'est pas suffisant , il aurait des effets collatéraux sur les travailleurs et si on boycotte , il s'agit aussi de prendre ça en considération et d'essayer d'agir là aussi non ?

Nous aussi en boycottons certaines, ce qu'l faudrait c'est que nous soyons beaucoup plus solidaires et plus nombreux à le faire.

Merci de vos réponses Bella et Smara. Les multinationales ne font pas beaucoup travailler chez nous. Elles préfèrent faire travailler des personnes qu'elles peuvent sous-payés dans les pays où c'est possible. Donc le boycott ne changera pas grand chose en terme d'emploi.;

Cela reste, à mon sens, le meilleur moyen de pression qui soit.

Je le fais déjà aussi pour un certain nombre de produits pour lesquels je n'achète plus les grandes marques, mais sans doute pas suffisamment, je serai la première à le reconnaître.

Après, pour que cela porte, il faudrait un boycott vraiment massif à l'échelle mondiale. De plus, ça me gêne quand même pour ce qui concerne les emplois. Je m'explique. On sait que de nombreuses multinationales exploitent une main d'oeuvre sous-payée dans des pays en développement. Demain si on n'achète plus massivement leurs produits, que se passera t-il ? Les premiers à trinquer seront malheureusement ces ouvriers sous-payés et exploités, pas les PDG et autres actionnaires de ces multinationales. Leurs conditions d'emplois actuelles sont inhumaines ? Est-ce le fait que la société vende moins les contraindra à changer leurs méthodes et à mieux prendre en compte les conditions de travail de leurs employés ? Malheureusement, j'ai des doutes. Ce qui risque de se passer, c'est que ces ouvriers seront jetés dehors sans autres forme de procès. Et ils n'auront que leurs yeux pour pleurer. Et quand à la multinationale, elle ira trouver ailleurs des ouvriers qui seront autant exploités....

Mais croyez-vous vraiment que ces gens vont fermer ? L'appel de l'argent est le plus fort. En voyant qu'un boycott massif menace les investissements, ils n'auront d'autres alternatives que de chercher un autre produit convenant aux consommateurs. Du travail, ils en fourniront toujours.

A mon avis Pestoune, avant que ces multinationales comprennent qu'elles doivent changer et être éthique, il y aura eu de la casse du côté de leurs ouvriers exploités, hélas. Ces gens-là ne font pas de cadeaux.... sauf à leurs très nombreux actionnaires ! Personnellement, je suis assez pessimiste quand à leur volonté de changer d'éthique, mais j'espère me tromper.

Oh je me doute bien que ce ne sera pas leur volonté, mais si nous étions unis, ce serait la nôtre. Mis devant le fait accomplis, ils seraient bien obligés de plier. Hélas je crains que nous ne soyons qu'une minorité à nous sentir concernés. Ces gens là vont continuer à se faire payer cher pour nous tuer à petit feu, que ce soit dans le domaine de l'agro-alimentaire, de la pétro-chimie ou de l'industrie pharmaceutique.

Je suis en accord avec vous . Comment concilier l'éthique et le profit? Ca se situe sur des plans différents . Comme Pestoune je pense que seule la pression de tous , inter générationnelle , pourrait faire changer les choses

Il faudrait les connaître ces multi nationales car il y a  des noms cachés..

Une multinationale n'est pas une entreprise mais un groupement d'entreprise.

Déjà on peut boycotter toutes grandes entreprises qui exploitent. Si on se tient au courant, ne serait-ce qu'un minimum, par les infos on les connait.
De même on peut lutter contre les polluants. Ne plus acheter de pesticides sachant qu'un potager fonctionne bien mieux sans puisqu'il y a une biodiversité qui s'y installe et régule par elle même les populations dites de ravageurs.
On peut aussi lutter contre des entreprises comme Starbucks qui a recourt à l’optimisation fiscale, Coca-Cola qui participe à l’assèchement des nappes phréatiques au Mexique ...

Nous avons le pouvoir de changer le monde par la puissance de notre économie familiale.

Voici un manifeste qui explique le boycott

« À vos marques, prêts, boycottez ! » : le manifeste qui vous explique le boycott bienveillant

Pestoune a écrit:

Une multinationale n'est pas une entreprise mais un groupement d'entreprise.

Déjà on peut boycotter toutes grandes entreprises qui exploitent. Si on se tient au courant, ne serait-ce qu'un minimum, par les infos on les connait.
De même on peut lutter contre les polluants. Ne plus acheter de pesticides sachant qu'un potager fonctionne bien mieux sans puisqu'il y a une biodiversité qui s'y installe et régule par elle même les populations dites de ravageurs.
On peut aussi lutter contre des entreprises comme  Starbucks qui a recourt à l’optimisation fiscale, Coca-Cola qui participe à l’assèchement des nappes phréatiques au Mexique ...

Nous avons le pouvoir de changer le monde par la puissance de notre économie familiale.

Voici un manifeste qui explique le boycott

« À vos marques, prêts, boycottez ! » : le manifeste qui vous explique le boycott bienveillant

éviter toutes ses multi .... qqchs, Nestles qui emploi des enfants dans les pays etrangers pour ramasser la graine de chocolat.... et bien d autres choses, d autres marques.

Je ne vais plus en grandes surfaces ou hyper marchés uniquement sur les marchés locaux

Petit à petit de plus en plus de gens se dirigent vers les circuits courts. Mais encore faut il que les producteurs locaux jouent le jeu.
Ce n'est pas toujours le cas. J'en connais certains qui préfèrent vendre moins cher au kg leur viande en carcasse aux supermarchés que de la faire détailler et la vendre plus cher aux gens. C'est trop de boulot disent-ils. Quand j'ai découvert ça, tout récemment, ça m'a scotché. Alors qu'ils ne se plaignent pas de ne pas y arriver. Même le paysan veut les 35 hrs et les congés payés etc... Leurs parents doivent s'en retourner dans la tombe :(