La secrétaire d'Etat Christelle Dubos sur le plan pauvreté : "Nous lançons la cantine à 1 euro"
Christelle Dubos, secrétaire d'Etat auprès de la ministre des Solidarités et de la Santé, dévoile des mesures concrètes et des expérimentations locales dans le cadre du plan pauvreté.
(...) Quand les petits déjeuners gratuits dans les écoles des quartiers en difficulté seront-ils effectifs? Le 17 avril, avec Jean-Michel Blanquer, nous annoncerons leur mise en place dans huit académies tests : Amiens, Toulouse, Montpellier, etc. Puis, en septembre, sur tout le territoire. Dans les zones défavorisées, un enfant sur dix arrive en classe le ventre vide. Il n'a donc pas les mêmes chances d'apprentissage qu'un camarade qui a le ventre plein. Mettre en place le petit déjeuner à l'école, c'est une mesure de bon sens qui s'attaque aux racines des inégalités.
Qu'en est-il de la cantine à 1 euro, autre mesure phare du plan pauvreté? Dans beaucoup de communes rurales, les cantines n'offrent pas de tarification sociale. Du coup, les familles les plus en difficulté n'y mettent pas leurs enfants. D'ici fin avril*, nous lançons avec Jean-Michel Blanquer la cantine à 1 euro pour les familles. Les communes qui s'engagent recevront une aide de l'État de 2 euros par repas. Ça concernera jusqu'à 10 000 communes. Source : le JDD
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] : A la base, cela me paraît être deux bonnes mesures.... De nombreux écoliers, mais aussi collégiens voire lycéens arrivent le matin le ventre creux. De même, de nombreuses familles ont des difficultés à payer la cantine.... Donc pourquoi pas un repas à un euro.
Mais je me pose quand même des questions quand à la mise en place du petit déjeuner par exemple : à la cantine (donc un déplacement supplémentaire pour les élèves le matin ) ? A l'école cela ne me semble pas envisageable. Par ailleurs, l'Etat promet de prendre en charge une partie du coût de cette mesure.... Mais pour le reste du coût du repas? Les communes rurales (notamment ciblées par la ministre) pourront-elles y faire face ?
l'Etat promet de prendre en charge une partie du coût de cette mesure.... Mais pour le reste du coût du repas? Les communes rurales (notamment ciblées par la ministre) pourront-elles y faire face ?
Hmmm ça sent les élections proches 1€ c'est alléchant c'est sûr ! mais c'est un coût et donc aux contribuables de payer .. faut bien chercher l'argent quelques part ?
Vous posez les questions que je me pose aussi concernant cette mesure Lydie et Papacoz. Une mesure électoraliste ? C'est bien possible.... Applicable sur l'ensemble du territoire ? Je demande à voir....
dévoile des mesures concrètes et des expérimentations locales dans le cadre du plan pauvreté.
Que ce soit la commune, le département, la région ou l'Etat .... le financement sort de la poche du contribuable ... Rien n'est gratuit, il y a toujours quelqu'un qui paie .... et c'est toujours le même !
En effet depuis l'infléchissement dû au mouvement Gilets Jaunes, il y a financement par le déficit. Mais il y a une certaine logique politique : l'égalité des chances. Les libdem anglosaxons par ex. revendiquent l'Université gratuite, libre et ouverte ou la santé gratuite. Macron est le fruit de plusieurs courants du libéralisme comme l'avait montré un bon schéma inclus dans un article de 2018 du nouvel obs (accessible uniquement aux abonné-es, je ne peux reproduire le schéma protégé lui aussi par le droit d'auteur).
Que ce soit la commune, le département, la région ou l'Etat .... le financement sort de la poche du contribuable ... Rien n'est gratuit, il y a toujours quelqu'un qui paie .... et c'est toujours le même !
Que ce soit la commune, le département, la région ou l'Etat .... le financement sort de la poche du contribuable ... Rien n'est gratuit, il y a toujours quelqu'un qui paie .... et c'est toujours le même !
Tout à fait.
Afin d'éviter les répétitions, je plussoie Gustine.
Le coup de gueule de Didier Giraud contre la cantine à un euro: "J’en ai marre qu'on fasse croire que la bouffe, c’est gratuit"
Pour l’agriculteur, proposer un repas à un prix aussi bas c’est dévaloriser l’alimentation. Il pointe également du doigt le gaspillage alimentaire qui touche principalement les cantines et la restauration collective. "Aujourd’hui, il y a 30% de ce que produisent les agriculteurs qui finissent à la poubelle", estime-t-il.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] : intéressant .. ça relance le débat ?
il me fait marrer ce gars la il critique tout le monde et est contre tout mais dé que l'on touche a son interet la ce n'est plus la même chose . donc plutôt que de faire la cantine a un euro et laisser certain gosse avec le ventre vide (question il vient gratos a l'émission et qui s'occupe de ses bêtes quand il est a la télé)
Le membre suivant remercie pour ce message :
Lilly89
Merci pour les 12 ans de "Petite Feuille"
De la part de toute l'équipe de "Petite Feuille" nous vous remercions, vous tous, pour votre participation et votre soutien !
Je vais être franche, je n'ai pas regardé jusqu'au bout. Et je ne partage pas l'analyse de l'agriculteur. Mettre la cantine à 1 euro pour moi ce n'est pas dévaloriser l'alimentation. C'est au contraire la rendre accessible à des enfants qui ne déjeunent pas à la cantine ou dont les familles ne peuvent pas payer la cantine. C'est peut-être au contraire permettre à des enfants de découvrir des aliments qu'ils n'ont peut-être pas l'habitude de manger faute de moyens. Je dirais que tant que cette mesure est ciblée, pour moi elle ne me pose pas de problème. Pour autant je ne nie pas que la production agricole, la fabrication des repas ont un coût ; coût qui n'est peut-être pas suffisamment pris en compte aujourd'hui à sa juste valeur. Mais Les enfants en sont-ils responsables ? Non. C'est ailleurs que se situe le problème. Problème qui dépasse d'ailleurs le cadre des cantines.