Infertilité, avortement, refus d'avoir des enfants... Il n'y a aucun tabou sur le (génial) compte Instagram Bordel de mères. Il veut dénoncer la pression qui pèse sur les femmes pour qu'elles deviennent mamans ou soient des mères parfaites, et on approuve !
Fiona Schmidt est une journaliste et auteure, qui collabore notamment avec Cheek Magazine. Elle vient de créer un compte Instagram pour dénoncer la charge mentale maternelle. Son nom, Bordel de mères, vaut le détour, et il a une simple recommandation : "Lâchez-nous l'utérus". Des femmes viennent y témoigner des remarques qu'elles ont subies, aussi bien parce qu'elles ne voulaient pas d'enfant, que parce qu'elles ont eu recours à l'IVG, ou encore parce qu'elles rencontrent des problèmes d'infertilité et que leur entourage leur met la pression.source
Une pression dont les femmes n’ont même pas conscience, et qui les fait beaucoup culpabiliser, que ce soient celles qui ne veulent pas d’enfant ou celles qui ont le sentiment de faillir à leur rôle de mère idéale !! Vos réactions ...
Une pression dont les femmes n’ont même pas conscience, et qui les fait beaucoup culpabiliser, que ce soient celles qui ne veulent pas d’enfant ou celles qui ont le sentiment de faillir à leur rôle de mère idéale !! Vos réactions ...
ca n'aurais pas du tout mais alors la pas du tout affecté mon ex
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ma fille aînée qui est prof a choisi d'avoir la trentaine pour avoir un enfant c'était son choix ... mon autre fille Audrey sculpteur ne veut pas d'enfant et ma dernière 33 ans vendeuse ne se sente pas prête... elles ont des métiers différents, des projets de vie différente aussi alors moi je suis totalement pour qu'on laisse tranquille ses femmes qui décident d'avoir ou pas avoir d'enfant !
Un sujet sur lequel j'aurai beaucoup à dire.... Je me lance... J'ai été confrontée à des problèmes d'infertilité, on peut même dire de stérilité puisque je n'ai pas pu avoir d'enfant biologique. Pour compléter le tableau, mon mari est lui aussi stérile. Chez nous, on fait pas dans le détail lol... La pression de la famille, on l'a bien ressentie ; même si nos proches ont essayé de ne pas trop nous en mettre, malgré tout elle se devinait.... Le plus pénible, c'est quand on annonce la Xième grossesse de la cousine Truc et qu'on vous pose THE question : et vous alors c'est pour quand ????? Ben quand on pourra.... ou pas ! C'est déjà assez difficile d'encaisser ce genre de nouvelles quand vous essayez désespérement d'avoir un enfant alors ce genre de commentaire, ça vous plombe. Même si on se blinde au fil des années. Il est difficile de faire comprendre à l'entourage que tout le monde n'arrive pas forcément à avoir des enfants quand il décide d'en avoir. Et l'incompréhension (jointe à des blagues vaseuses qu'on perçoit mal dans ce genre de situation) fait que doucement mais sûrement vous faites le tri dans la famille et dans les amis. Au final, nous avons réussi (après 7 ans de parcours chaotique) à fonder une famille en adoptant nos deux gars en 2007 puis en 2012. Une fois qu'ils sont là le reste s'estompe... Ne reste qu'un grand bonheur à partager.
Quand il s'agit d'enfants, la pression est phénoménale et dans tous les domaines : infertilité, non désir d'enfant, grossesses qu'on n'arrive pas à mener à terme et même allaitement. Aujourd'hui encore on assiste à une culpabilisation des femmes qui ne souhaitent pas allaiter ou qui ne le peuvent pas.
Je n'avais pas de montée de lait et ce n'est pas faute d'avoir insisté. Ma fille en bonne élève sage-femme, me dit que c'est physiologiquement impossible. C'est dans les cours. On leur apprend que la montée se fait obligatoirement et que si elle ne se fait pas, c'est un manque de patience des mères...
Sauf que... ma sage-femme de fille a eu le même problème que sa mère. Elle a même pris un tire-lait pour avoir une montée de lait, qui n'est jamais venue... Comme quoi les à priori....
Ce que vous avez vécu, Lilly, une cousine à ma belle-mère l'a subi aussi. Elle et son mari, instituteurs tous les deux, ont essayé tout ce qui était possible à leur époque pour avoir un petit. La pression était grande entre la famille, les collègues (pensez des enseignants sans enfants, ça ne se peut pas :( ), les amis. Alors ils ont opté pour l'adoption. Et là aussi la pression fût énorme et négative. On ne sait pas les antécédants, d'où ils viennent... bla bla bla pleins de conneries sans arrêt. A la fin le couple a fini par se résoudre à ne pas connaître votre bonheur. Et quel dommage pour eux et pour les enfants qu'ils auraient su faire leurs avec l'amour qu'ils avaient à donner.
Les autres peuvent être des plaies, à fuir. Laissons donc les gens tranquille, faire leur choix. Et apportons simplement notre amitié quoi qu'ils aient à vivre.
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Lilly89
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Aujourd'hui encore on assiste à une culpabilisation des femmes qui ne souhaitent pas allaiter ou qui ne le peuvent pas.
C'est tout à fait vrai et c'est quelque chose que je ne comprends pas non plus.
Pestoune a écrit:
On ne sait pas les antécédants, d'où ils viennent... bla bla bla pleins de conneries sans arrêt. A la fin le couple a fini par se résoudre à ne pas connaître votre bonheur. Et quel dommage pour eux et pour les enfants qu'ils auraient su faire leurs avec l'amour qu'ils avaient à donner.
Oh ça c'est tout à fait vrai.... On n'a pas trop eu de remarques comme cela, Ou bien ceux qui les ont faites l'ont fait hors de notre présence. Quelle tristesse que leur démarche n'ait pas pu aboutir.... Mais l'adoption c'est cela aussi malheureusement.... Et on mesure alors encore plus notre chance et notre bonheur.
Merci Lilly pour ce témoignage émouvant que je comprends fort bien et je sais ce que ton mari et toi avez ressenti, au niveau culpabilité et pression de la famille.
Ma fille et mon gendre ont mis 15 ans ( après bien des peines ) a avoir leur petite Eléna, qui vient de rejoindre la famille il y a seulement quelques jours. Personnellement je n'ai jamais mis la pression sur ma fille, j'étais présente à chaque échec et je la consolais, c'est le rôle d'une maman.
Les femmes sont maîtresses ( je ne sais pas si on peut le dire de cette façon ) et ont le droit de vouloir un enfant ou de ne pas en vouloir et ce quand elle le souhaite.
En plus il faut bien dire que quand nous étions petites filles on nous élevait dans cette optique, mariage et enfants, les choses ont évolué heureusement, mais du chemin reste à faire.
Il faut respecter le non désir d'enfant. Tout comme il faut soutenir les femmes qui ont du mal ou ne peuvent mener une grossesse dite normale.
Il faut mieux adopter des enfants et leur donner tout l'amour que l'on a en soi, plutôt que de mettre la pression sur une femme qui n'est pas prête pour une grossesse, ce ne peut être qu'au détriment de l'enfant.