Les 7 infos à retenir de l’interview vérité de DSK
le 11 juillet 2013 à 09h38
Dans une interview confession diffusée hier sur CNN, Dominique Strauss-Kahn est revenu, deux ans après les faits, sur l'affaire du Sofitel de New York. Voici ce qu’il faut retenir de sa première interview, depuis son arrestation, à un média américain.
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DSK explique qu’il "n’a pas de problème particulier avec les femmes"Au journaliste Richard Quest qui lui demande s'il a "un problème avec les femmes", l'ancien responsable répond par la négative. DSK précise en revanche qu’il a "certainement un problème pour n'avoir pas compris que ce que l'on attend d'un homme politique de très haut niveau est différent de ce que peut faire M. Tout-le-Monde". Et ajoute: "J'ai commis l’erreur de penser qu'on pouvait avoir vie publique et vie privée ensemble, sans lien entre elles".
Son arrestation à New York fut un moment "terrible""C'est une chose terrible, vraiment (…) J'étais en colère, je ne comprenais pas ce qui se passait, je ne comprenais pas pourquoi j'étais là", se souvient-il. "On vous montre à tout le monde comme si vous étiez un criminel, à un moment où personne ne sait si c'est vrai ou pas. (…) Ce n'est pas juste de mettre les gens dans cette position devant le reste du monde quand on ne sait pas ce qu'ils ont fait".
DSK était prêt à aller jusqu’au procès face à Nafissatou Diallo"J'étais prêt à aller au procès (civil)", confie-t-il. Mais ce sont ses avocats qui lui ont conseillé de ne pas le faire. "Mes avocats m'ont dit : "ça va prendre quatre ans et ça va vous coûter plus cher en frais de justice (...) même si vous gagnez". J'ai donc décidé de (conclure) un accord financier et de continuer ma vie", raconte-t-il.
DSK n’exclut pas l’éventualité d’un complot contre luiInterrogé sur l'éventualité d'un complot monté contre lui, l'ancien patron du FMI explique qu'il y accorde quelque "crédit" mais n'en a "pas la preuve". "Il vaut mieux donc que je ne dise rien".
Il renonce à tout retour politique en France A la question d’un éventuel retour sur la scène politique, DSK répond "non". "Le problème de la vie politique française est derrière moi", indique-t-il. Désormais, "je travaille de par le monde avec les gouvernements, je suis content d'aider et j'aime cela", confie-t-il.
La leçon d’économie de DSKCe professeur d’économie a profité de l’interview pour donner son avis sur la situation économique internationale. Sa prescription : assainir le secteur bancaire. Mais cela ne sera pas forcément suffisant en Europe, d'après lui, car "le système européen est fait de telle manière qu'aucune décision difficile ne peut être prise". Encourageant dis donc...
Le hastag #jen’aipasdeproblèmeparticulier débarque sur Twitter
Quelques twittos n’ont pas été convaincus par la déclaration de DSK, expliquant qu’il "n’a pas de problème particulier avec les femmes". Et pour s’en moquer rien de mieux que de créer un hastag dédié. Florilèges des meilleurs twitts.