Dans les Côtes-d'Armor, à la sortie de l'hiver, François a retrouvé ses ruches décimées : 80% de ses abeilles sont mortes. Avec Sven, un autre apiculteur dans le même cas, il s'est confié à "Envoyé spécial".
Imaginez les rayons des supermarchés sans miel, et un monde où il ne serait plus qu'un doux souvenir... En France, sa production a été divisée par trois en vingt ans. En cause, la surmortalité des abeilles, qui n'avait jamais atteint un tel niveau. Dans l'Hexagone, 30% des colonies ont péri. Une catastrophe pour les 46 000 apiculteurs français qui, tous, désignent un même coupable : une agriculture dépendante des pesticides.
Dans les Côtes-d'Armor, François a retrouvé ses ruches décimées à la sortie de l'hiver : 80% de ses abeilles sont mortes. Avec Sven, un autre apiculteur dans la même situation, il s'est confié à "Envoyé spécial". Sven s'est fait connaître pour son coup de colère sur les réseaux sociaux. Une vidéo datant du printemps 2018, où il montre les cadavres d'abeilles agglutinés sur les cadres pleins de miel d'une ruche "qui était en pleine forme", où "il n'y avait pas de maladies".
"Les bourdons, les abeilles sauvages... tout est en train de crever, à cause de votre merde !"
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Et l'hécatombe concerne tous les insectes butineurs ou non. Quasi pas de papillons cette année, même les punaises sont peu nombreuses. Les campagnes se meurent et la note va être salée
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