[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Au Zimbabwe, les femmes qui accouchent doivent payer environ 4 euros pour chaque cri qu’elles poussent pendant l’accouchement !Crier pendant un accouchement peut coûter cher ! Au Zimbabwe en tout cas où une taxe de 5 dollars (environ 4 euros) a été instaurée dans les hôpitaux
pour chaque cri poussé par la maman lors de son accouchement, selon le rapport d’une Organisation non gouvernementale (ONG) dénonçant la corruption, Transparency International.
Mieux vaut donc accoucher sans desserrer les dents dans ce pays, un des plus pauvres d’Afrique, où le revenu moyen annuel est 150 dollars ! Si la maman refuse de payer cette amende, elle est maintenue dans l’enceinte de l’hôpital jusqu’à ce que sa famille paye la somme exigée, exorbitante au regard du niveau de vie des habitants, sans compter les pénalités…
Un obstacle financier pour les femmes enceintesCette « taxe » est justifiée d’une façon pour le moins surprenante : les cris poussés
lors du travail et l’expulsion de bébé sont considérés comme de étant de
« fausses alertes » qui mobilisent le personnel qui doit intervenir à chaque cri. Cette mobilisation représente un coût pour les hôpitaux, qu’ils doivent
compenser par cette taxe sur les cris !
Conséquence direct de ce racket sur les accouchements :
les femmes enceintes préfèrent ne pas accoucher à l’hôpital et mettent au monde leur bébé chez elles, avec tous les risques que cela implique. Selon un rapport des Nations Unies, une femme sur huit meurt, suite à
un accouchement sans suivi médical.
L’ONG Transparency International a informé le premier ministre zimbabwéen de ce trafic. Une enquête a été ordonnée et il semble que les amendes au cri aient été suspendues, selon le site 7 sur 7.be.
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