Le Démon du soir ou la Ménopause héroïque" de Florence Cestac
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] BD du mois de mai : Le Démon du soir Crédit : DR
La Bande Dessinée RTL du Mois de Mai a été décernée à Florence Cestac pour "Le démon du soir" aux éditions Dargaud . L'homme de Dublin, James Joyce, Futuropolis. Ecouter, Voir
Le démon du soir, de Florence Cestac, sacrée BD RTL du mois de mai
Le décor de Noémie, qui approche la soixantaine, c’est un mari rabat-joie, indélicat et affamé à heure fixe ; un boulot où les jeunes la poussent vers la sortie ; une fille qui la prend pour une baby-sitter sans dire merci ; une mère en maison de retraite avec un Alzheimer.
Avec, comme cerise sur le gâteau, la mammographie qui annonce deux petites boules suspectes. S’ensuivent une murge phénoménale, diverses réactions inadaptées de son entourage et dix jours d’angoisse au bout desquels les petites boules se révèlent inoffensives.
Alors là, explosion de joie et révélation : ras le pompon ! Noémie décide de tout balancer : le boulot, le conjoint et tout ce qui ressemble à une contrainte.[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] L'auteur
Florence Cestac est née un 18 juillet à Pont-Audemer. Après une scolarité modeste, elle intègre en 1965 les beaux-arts de Rouen et en 1968 les Arts décoratifs de Paris.
Avec Étienne Robial, elle ouvre en 1972 la première librairie de bande-dessinée de la capitale et crée en 1975 les éditions Futuropolis.
Elle reçoit en 1989 l’Alph’art de l’humour d’Angoulême pour Les Vieux Copains pleins de pépins et de nouveau en 1997 pour Le Démon de midi.
En 2000, elle reçoit le grand prix de la ville d’Angoulême. En 2004, elle publie Super catho sur un scénario de René Pétillon. S'ensuivront deux autres collaborations : Je voudrais me suicider mais j’ai pas le temps avec Jean Teulé et Des salopes et des anges avec Tonino Benacquista.
La crise de la soixantaineen images
Dans Le Démon du soir ou la Ménopause héroïque, Florence Cestac aborde, avec humour, un sujet jusqu'alors inédit dans la bande dessinée : le cap de la soixantaine.
« Il semble que 80 % des gens trouvent normal d’avoir une vie chiante. Surtout les femmes, qui ont tendance à être un peu masos.
À de rares exceptions près, elles ont un mari qui réclame la soupe à 8 heures et regarde la télé à 8 h 40, qui n’a jamais envie de rien, qui régente tout et leur bouffe l’oxygène avec des “c’est pas comme ça qu’il faut faire”. Et elles croient que c’est la vie. », raconte l'auteur.
Recherche énergique du bonheur, rigolade, tendresse, l’univers de Florence Cestac donne une furieuse envie de vivre pendant qu’on a encore une vie. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Le démon du soir, de Florence Cestac aux éditions Dargaud.