Dans le domaine du greenwashing, l’industrie pétrolière a touché le gros lot : les biocarburants. Présentés comme une solution miracle aux problèmes écologiques, ils polluent de deux à trois fois plus que l’essence classique et participent à la déforestation accélérée de la planète. Et comme toujours, le trophée de l’éco-tartufferie est aujourd’hui décerné à Total.
Vous en avez peut-être entendu parler, les biocarburants sont devenus ces dernières années à la mode. Ce sont des huiles végétales extraites de plantes comme le colza, le tournesol, la betterave, le soja ou le palmier, et que l’on mélange au diesel ou à l’essence pour augmenter leur prétendue « performance écologique ».
Dans les journaux, à la télévision et jusqu’à certains rangs du Parlement, on les présente servilement comme des alternatives magiques aux énergies fossiles, à l’aide d’un argument fallacieux qui falsifie complètement la réalité. Ces plantes, pendant leur croissance, capteraient le CO2 et le transformeraient en oxygène. Brûlées dans nos voitures, les huiles biologiques auraient donc un bilan carbone réduit « en amont » par la photosynthèse…
Foutaises ! Les bienfaits écologiques des biocarburants sont un mythe. Et comme les mauvaises herbes qui nous le vendent, ce mythe a la vie dure. Prenons l’exemple de l’un des biocarburants les plus utilisés : l’huile de palme (c’est le moins cher). Puisque les palmiers à huile ne poussent que dans des régions tropicales, leur production exige obligatoirement de raser des forêts millénaires, dont les principales victimes sont celles d’Indonésie et de Malaisie.
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