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L’avocat Jacques Vergès est mort, jeudi 15 août, à l’âge de 88 ans des suites d’une crise cardiaque. Avocat controversé, à la fois défenseur des terroristes, des dictateurs et des opprimés, résistant et anticolonialiste, «l’avocat de la terreur» s’était fait connaitre dans les années 1960 en défendant notamment des membres du FLN.
Selon l’ancien président du Conseil national des barreaux, Christian Charrière-Bournazel, Me Vergès «avait fait une chute il y a quelque mois». «Il était très amaigri, marchait très lentement. Il avait des difficultés à parler mais intellectuellement était intact. On savait que c’étaient ses derniers jours mais on ne pensait pas que ça viendrait aussi vite», a-t-il ajouté.
Très médiatique, Jacques Vergès né le 5 mars 1925 en Thaïlande, d'un père français et d'une mère vietnamienne a passé son enfance à la Réunion, où son frère Paul a mené une longue carrière politique au sein du Parti communiste réunionnais. Quittant la Réunion à 17 ans pour s'engager dans la Résistance en 1942, il avait rejoint l’Angleterre pour s'engager dans les Forces françaises libres (FFL). Défendant le FLN durant la guerre d’Algérie, il sauva Djamila Bouhired de la peine de mort, héroïne de l'indépendance et poseuse de bombes du FLN algérien, avant de l’épouser. Un carnet d’adresse des «infréquentables»
En 2011, avec son collègue Roland Dumas, il s'était rendu à Tripoli (Libye) et s'était dit prêt à défendre le dictateur Mouammar Khadafi, si ce dernier était condamné par la Cour pénale internationale (CPI), afin «de briser le mur du silence». Parmi ses autres clients : le chef des Khmers rouges Pol Pot, Omar Raddad, le terroriste vénézuélien Carlos, le dictateur yougoslave Slobodan Milosevic ou encore Laurent Gbagbo, l'ancien président de Côte d'Ivoire. Ténor du barreau, homme autant respecté que décrié, il théorise la «défense de rupture», méthode qui visait à démontrer que le juge n'a pas la compétence ou légitimité pour juger un dossier. Selon lui, tout homme méritait d'être défendu
Figure emblématique du paysage judiciaire français, Jacques Vergès était un «homme tout à fait fascinant et mystérieux», a déclaré jeudi soir sur BFMTV l'un de ses confrères, Georges Kiejman, qui lui a été opposé sur de nombreux dossiers, ajoutant «qu’il fait partie des deux ou trois avocats extraordinaires de la génération qui a été la mienne».
pas une grande perte,sauf pour tous les pourris de la planète
Entièrement d'accord avec toi. J'avais décidé de faire des études de droit mais je n'ai pas donné suite car j'aurais été incapable, même pour une fortune, de faire acquitter "un pourri", le sachant coupable.
« On ne rencontre que ceux qu'on a déjà rencontrés. »
c'est ça qu'est pas normal on prend l'assassin en train de tuer sa victime et on est oblige de dire le presume meutrier cette phrase ma toujour ecoeure,une balle dans la tete et c'est regle