L’artiste contestataire russe, réfugié en France depuis 2017, a fait de la prison dans les deux pays.
Les conditions de la publication de ces images privées restent floues. Mais en publiant cet extrait de pornodivulgation (revenge porn, en anglais), mercredi 12 février, l’artiste réfugié en France depuis 2017 donne à la campagne des élections municipales des airs de scandale à l’américaine ou, plus encore, de kompromat. Cette technique d’espionnage, pratiquée déjà par les services secrets du temps de l’Union des républiques socialistes soviétiques (URSS), passe par l’élaboration de dossiers « compromettants » susceptibles de nuire à un responsable, quitte à mettre en scène ses faux pas en faisant intervenir des prostituées ou des proches.source
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]: ce qui est assez ironique dans l'affaire Griveaux c'est que la vidéo a été diffusée par Piotr Pavlenski, un réfugié russe anti-Poutine ayant obtenu l'asile alors qu'on accusait Poutine de comploter pour peser sur les élections...
Il prend les français pour des cons, mais ce n'est pas la 1ère fois : il a déjà fait de la prison pour avoir mis le feu à la porte d'une annexe de la Banque de France !
Sa définition de la liberté d'expression est celle du voyou qui veut faire ce qu'il veut sans respecter les lois ni en subir les conséquences.
Le membre suivant remercie pour ce message :
Lilly89
Merci pour les 12 ans de "Petite Feuille"
De la part de toute l'équipe de "Petite Feuille" nous vous remercions, vous tous, pour votre participation et votre soutien !
L'artiste russe Piotr Pavlenski a été condamné, mercredi 11 octobre, à six mois de prison ferme par le tribunal correctionnel de Paris pour avoir enregistré et diffusé, sans son consentement, des images à caractère sexuel de l'ancien porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, en février 2020. Sa peine a été aménagée, il portera un bracelet électronique. Sa compagne, Alexandra de Taddeo, qui avait eu une brève relation avec l'ancien porte-parole du gouvernement en 2018, s'est vu infliger six mois de prison avec sursis pour avoir conservé les vidéos mais aussi pour avoir participé à leur diffusion, ce qu'elle contestait.
Trois ans et demi plus tard, le procès s'est tenu en l'absence de Benjamin Griveaux, 45 ans, qui a abandonné la politique. L'ancien secrétaire d'Etat "est satisfait qu’il lui soit rendu justice mais pour autant les torts qui lui ont été causés ne seront jamais réparés", a réagi auprès de franceinfo son avocat Richard Malka.