baiser fatal (lost girl)

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de gauche à droite : Laurène, la scientifique ; Bo, l'actrice principale puis Kenzie, son amie humaine mais à la dérive

Les 3 premières saisons de la série "baiser fatal" ont été diffusées au Québec ;
aux USA et en Angleterre sous le nom de "lost girl" (fille perdue).
Elles sont disponibles en français sur le Net (grâce au Québec) ; la série sera certainement diffusée chez nous dans les prochaines années.

C'est l'histoire d'une jeune femme, Bo, qui est un succube (démon sexuel féminin) qui s'ignore.
Elle aspire l'énergie vitale de ses victimes en les tuant comme des lapins,
ce qu'il l'oblige d'aller de ville en ville, éternellement fugitive, jusqu'à ce qu'elle découvre le monde des fées,
des êtres surnaturels qui cohabitent avec les êtres humains : les fées de l'ombre et les fées de la lumière.

Certains sont des vampires comme Bo, d'autres sont des loups-garous, etc.
Les variantes se succèdent tout au long des épisodes ; le noyau étant constitué de la belle succube, son amie gothique,
le flic loup-garou et son collègue sirène (il fascine en sifflant),
le barman du bistrot des fées et une scientifique, docteur en médecine, pour rafistoler les fées en détresse.

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Anna Silk alias Bo

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de gauche à droite : la sirène, flic-adjoint ; Laurène, Bo, Kenzie et le loup-garou lieutnant de police
Le nain est le barman du café des fées, de l'ombre et de la lumière

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la Morigane, PDG des fées de l'ombre

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Dans le film, les actrices sont un peu lesbiennes, sans plus.
La série est destinée à tout public, aussi ce thème n'est pas trop approfondi.

Bo assouvit sa faim... chez moi, les scrupules disparaissent au fur et à mesure que mon appétit augmente,
et lorsque j'ai franchement faim, je ne suis pas regardant non plus.

"Baiser fatal" reste malgré tout une excellente série, une des rares que j'ai suivie sur plusieurs saisons.
Actuellement, il faut encore laisser mûrir la 4ème saison, elle n'est disponible qu'en version originale, sous-titrée.

Ghost_Rider a écrit:

C'est l'histoire d'une jeune femme, Bo, qui est un succube (démon sexuel féminin) qui s'ignore.
Elle aspire l'énergie vitale de ses victimes en les tuant comme des lapins,

Certains sont des vampires comme Bo, d'autres sont des loups-garous, etc.

je veux pas mettre en doute la crédibilité de la série mais...
il y a quand même une sacrée différence il me semble entre un succube et un vampire,
vu que le premier n'est d'autre qu'un démon qui hante les rêves des hommes uniquement pour des désirs charnels
tandis que le vampire est un mort-vivant qui se nourrit du sang de ces victimes...
on dirait que ceux qui font la série ne savent pas ce qu'ils veulent

Citation :

Lifedark
on dirait que ceux qui font la série ne savent pas ce qu'ils veulent...

Non, c'est moi qui ai un peu trop résumé ; la série au contraire insiste sur la différence pour garder son taux d'écoute.
Un copier-coller d'Allo-Ciné ou de la Mule aurait été beaucoup plus simple, mais Lydie ne veut pas en entendre parler.
Je dois reconnaître qu'elle n'a pas entièrement tort parce que les textes postés dans la rubrique ne sont pas seulement plus personnels mais aussi plus créatifs...
je viens d'ailleurs tout juste de m'en rendre compte.


Un succube n'est pas un vampire mais l'idée fondamentale est identique :
ces entités astrales se nourrissent de notre énergie vitale.

Mais dans le monde du cinéma, il ne faut pas exiger l'impossible : les passionnés d'ésotérisme ne trouveront pas leur compte dans les salles de projection.
Un simple film, même de série B, coûte une petite fortune.
Si le réalisateur ne récupère pas au moins sa mise, il ne va pas "réaliser" longtemps : la production d'un navet engloutit les réserves.
En cas de récidive, il payera jusqu'à la fin de sa vie.
Il faut absolument accrocher le spectateur, l'émerveiller ; l'authenticité se vend très mal, c'est la fiction qui remplit les caisses.

Le secret de la réussite de "charmed" n'avait rien de sorcier : 3 jolies filles évoluant dans un monde magique côtoyant le nôtre, mises en valeur par le talent d'un excellent caméraman.
J'étais épaté par la première saison, les actrices étaient belles à croquer, toujours filmées en lumière diffuse dans un angle optimal...
dès qu'ils ont changé le caméraman, les filles ne ressemblaient plus à rien, la série devenait lassante.

Le contraire est vrai aussi : de belles actrices évoluant dans un contexte banal, comme "alerte à Malibu", et la première pub marquera la fin de l'alerte, la zapette s'actionne d'elle-même.

Avant d'appuyer sur "play" devant la télé, tu cliques d'abord sur "pause" de la touche "bon sens" sinon tu vas aggraver le chômage du côté d'Hollywood.
Par exemple, pour "charmed", le don de télékhinésie de Prue est authentique autant que la psychométrie de Phoebe mais avec l'arrêt du temps de Piper, nous entrons dans l'art du cinéma :
dans la réalité, le temps ne se fige pas, c'est nous qui accélérons.
Lorsque nous entrons dans un état de choc, le corps est shooté à l'adrénaline et le cerveau travaille si vite que nous avons l'impression que les scènes que nous vivons s'écoulent au ralenti.

Voilà toute la finesse du cinéma pour colorer le quotidien : une infime différence d'interprétation et nous basculons dans le merveilleux.
Ensuite la porte s'ouvrira sur toutes les possibilités : les pros deviennent très créatifs en exploitant le goût vestimentaire et le maquillage pour concevoir une atmosphère particulière ou un style qui sort des sentiers battus.

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Kenzie dans la série

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Kenzie life