Autoportraits, états d'âme, pamphlets, photomontages... Sur les réseaux sociaux, blogs et forums, plusieurs centaines de millions de personnes s'épanchent sans faire de vague. Mais que se passe-t-il quand, entre deux banalités, un internaute prétend avouer un meurtre, comme ce fut le cas, dimanche 1er septembre, sur le blog américain PostSecret ? Ou quand les joueurs d'une équipe de foot violent une adolescente et s'échangent les photos sur Instagram ? Les tueurs, violeurs, chauffards ou dangers publics sont des internautes comme les autres. Francetv info s'est demandé ce qui pouvait les pousser à la confession online. Pas mal de canulars...
L'aveu était affiché en tête de PostSecret, accompagné d'une carte satellite où une flèche pointait un endroit précis : "J'ai dit : 'Elle m'a jeté', mais c'est plutôt moi qui ai jeté (son corps)." En quelques heures, les utilisateurs du site communautaire Reddit identifient la zone supposée de cette sépulture. Mais le lendemain, la chaîne américaine CNN explique que la police locale privilégie la thèse du canular. Pourquoi cette mauvaise blague ? Pour exister, explique simplement la psychologue Vanessa Lalo, spécialiste des nouvelles technologies. "Les hoax [canulars] sont de plus en plus trash, parce qu'à l'instar des médias, ils sont dans une logique de course au sensationnel", explique-t-elle à francetv info. Dans la même veine, elle évoque les annonces répétées de fausses morts sur les réseaux sociaux, comme celle d'Angelina Jolie, enterrée par des internautes fin août (en anglais). "Le but, c'est de créer une vague d'émotion sur internet. Qu'une seule personne montre qu'elle est capable, en une phrase, de mobiliser la police, les autorités, les internautes, etc. Pour l'auteur, même s'il reste anonyme et n'est pas reconnu pour ce qu'il est, il aura réussi à secouer une petite partie de la planète", explique Vanessa Lalo. Soit la version 2.0 du coup de fil blagueur (et (...) Lire la suite sur francetvinfo.fr J'attends vos commentaires ...