Le Costa Concordia a commencé à se redresser

• ACTUALITE Société
  
  
  
  • Par Richard Heuzé
    
  • Mis à jour le 16/09/2013 à 14:55
    
  • Publié le 16/09/2013 à 14:29
    
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
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INFOGRAPHIE - Selon la Protection civile, il faudra douze heures pour restituer son assise verticale au paquebot de croisière.


De notre envoyé spécial
Deux heures après le début des opérations de renflouage du Costa Concordia , à 11 heures ce matin, une bande brunâtre d'un mètre de hauteur est apparue sur le flanc droit du paquebot. Cette trace, témoignant de la corrosion de la peinture par l'eau de mer, a été le premier signe que le redressement était effectivement en cours.

«C'est l'image la plus belle de la matinée», s'exclament Annachiara et Francesca, deux étudiantes du Giglio. Elles se trouvent sur la jetée, juste face à l'épave de l'immense paquebot , depuis 6 heures du matin: «Voir l'attention dont notre île fait l'objet, la concentration impressionnante de moyens qui sont déployés, l'animation intense dont font preuve les équipes de travail, est une fierté et un grand soulagement pour nous autres, habitants du Giglio. Nous avons longtemps craint qu'on finisse par nous oublier», disent-elles.

Les opérations de ce gigantesque renflouage ont commencé à 09h07, avec trois heures de retard sur l'horaire prévu. Un très fort orage ayant frappé la zone dans la nuit, les responsables n'ont pas voulu prendre de risques. La barge bourrée d'équipements électroniques qui permettra de commander à distance chaque phase de l'opération n'a été amarrée à l'épave qu'au petit matin.

400 journalistes entassés

La Protection civile calcule qu'il faudra douze heures en tout pour restituer son assise verticale au Concordia, couché par 60 degrés sur le flanc gauche, la moitié du pont sous l'eau. «Le retard initial ne modifie en rien l'opération. Toutes les conditions sont réunies pour qu'elle soit couronnée de succès», affirme le patron de la Protection civile, le préfet Franco Gabrielli.

La phase la plus délicate a été le moment où il a fallu détacher la coque des roches de granit dans laquelle elle s'était encastrée. «Pour y parvenir, nous avons appliqué une pression continue de 6000 tonnes en imprimant un mouvement continu de bascule d'avant en arrière. La coque s'est détachée du fond vers midi», a déclaré lors d'un briefing à mi-journée l'ingénieur Sergio Girotto, responsable du projet pour Micoperi, l'une des deux firmes du consortium (l'autre étant l'Americaine Titan) chargée du renflouage.

Dans cette phase initiale, la coque s'est déformée dans une mesure «très supérieure aux attentes», a déclaré l'ingénieur. Des caméras sous-marines en ont mesuré l'amplitude. «À 12h40, tous les indicateurs correspondaient à nos prévisions», a-t-il ajouté.

Une activité intense règne autour du Concordia, entouré de barrages flottants anti-pollution. Sur le port, la salle de presse installée sous une vaste tente beige sur le port et où s'entassent 400 journalistes ressemble à une ruche. Les images de l'épave sont transmises en direct sur deux grands écrans. On voit des ingénieurs s'affairer derrière de grands ordinateurs, à bord de la salle de contrôle. Chacun est responsable d'une phase de l'opération. Debout au milieu d'eux, un gilet de sauvetage orage en permanence autour du cou, l'ingénieur sud-africain Nick Sloane qui dirige l'ensemble des opérations.

«C'est fantastique. On fera une grande fête ce soir», déclarent les résidents qui suivent avec passion les opérations sur le port. Optimisme tempéré par la crainte d'une pollution massive de l'eau de mer: «Nous en contrôlons la qualité à tout instant. Jusqu'à présent, l'eau est restée limpide», affirme le préfet Gabrielli.



source LE FIGARO.fr

Enormeeeeeeeeee cette opération ! ça va coûter plus cher que le navire ils ont dit à la télé !! waouhhhh

une question me taraude.. qui paie ? 

bé l'armateur ! enfin je crois !! mais je pense aussi aux assurances

un autre extrait du Figaro :

Une véritable armada est mobilisée: trente embarcations de toutes tailles sont présentes sur le plan d'eau, remorqueurs de haute mer, vedettes de commandement, huit plates-formes bardées d'équipements technologiques, une barge longue de 122 mètres, comme on en voit sur les gisements offshore, une profusion de navires-citernes pour pomper toute pollution. Cinq cents ingénieurs, techniciens, plongeurs, secouristes, spécialistes de toutes disciplines sont à pied d'œuvre depuis des mois. La facture, à charge de l'armateur et des assureurs, atteint déjà 700 millions d'euros.

Pffff énorme comme même !!!   les assureurs doivent s'en mordre les doigts !  

Lydie a écrit:

Pffff énorme comme même !!! les assureurs doivent s'en mordre les doigts !

bé non l'année prochaine ils vont augmenter leur prime et puis c'est tout

oui faut bien qu'ils se remboursent !

et voilà ... le navire à flot hohé hohé

mais c'est un truc de fou quand meme... par contre j'avoue ne pas avoir trop suivi mais pourquoi ils ne vident pas les cuves et découpent directement le monstre ? ce ne serait pas plus simple et moins couteux ?

ah là !! je ne saurais quoi te dire !! je pense que les responsables ont dût faire le tour de la question et surement que cette solution doit convenir à tout le monde !!