Familiale et culturelle, la tradition du perçage d’oreilles des fillettes est de plus en plus contestée. Marqueur de genre, absence de consentement et respect de l’intégrité du corps de l’enfant sont convoqués pour remettre en question cette habitude esthétique. ... (Libé)
Doit-on interdire de percer les oreilles aux enfants sans leur consentement ?
Vieille tradition : Percer les oreilles des petites filles, une pratique «d’un autre âge» ? Familiale et culturelle, la tradition du perçage d’oreilles des fillettes est de plus en plus contestée. Marqueur de genre, absence de consentement et respect de l’intégrité du corps de l’enfant sont convoqués pour remettre en question cette habitude esthétique. par Marlène Thomas Le rituel familial s’est soldé par une course-poursuite dans la rue. «Le bijoutier a réussi à ne me percer qu’une oreille. Quand ils ont enlevé le pistolet, je suis partie du magasin en courant», témoigne Lucie, 26 ans. Elle avait alors 4 ans. Dans la famille de cette Bretonne, il était de coutume «d’offrir le perçage en cadeau d’anniversaire aux fillettes». Gardant sur une oreille le vestige de cette première expérience avortée, elle réclame vers 7 ans de repasser sous l’aiguille, marchant dans les pas de ses cousines. Mylène avait, elle, 3 ans quand sa tante l’a emmenée se faire percer. Le souvenir est encore vif : «J’avais peur car je ne me rendais pas compte de ce qui allait se passer. J’ai eu super mal, j’ai crié très fort.» Influencée par l’exemple de sa mère et de ses copines, cette Avignonnaise de 39 ans avait pour sa part réclamé des boucles. Depuis des décennies, on perce les oreilles des petites filles sans même y penser. Cette tradition, ancrée dans de nombreuses cultures – et ne concernant que marginalement de petits garçons – soulève de plus en plus de questionnements. S’agit-il d’une volonté d’assigner les petites filles, dès leur plus jeune âge ? Manuela Spinelli, maîtresse de conférences à l’université Rennes-II et spécialiste des études de genre, le croit : «Les boucles d’oreilles agissent comme un véritable marqueur de genre à un moment où les différences physiques ne sont pas marquées.» Sur Instagram, des dizaines de milliers de publications exposent cette modification corporelle. Une pratique interrogeant sur le traitement des filles comme «de petites poupées qu’il faut exposer», souligne la chercheuse, par ailleurs cofondatrice de l’association Parents et Féministes. @ «Ça montre que c’est une fille» Si certains parents perpétuent volontiers cette tradition, d’autres s’interrogent : n’est-ce pas violent ? Douloureux ? Dans tous les cas, le sujet revient souvent dans les cabinets des praticiens. Pédiatre et auteur de Votre enfant de 0 à 16 ans (Editions Hatier), Arnault Pfersdorff est interrogé une à deux fois par semaine sur ce sujet. «Je demande systématiquement aux parents “pourquoi voulez-vous lui percer les oreilles ?” La réponse est toujours la même : “C’est une tradition familiale, c’est joli et ça montre que c’est une fille.”» Pour ce professionnel de l’enfance, l’enjeu est alors d’ouvrir la réflexion avec tact. Il faut dire que le sujet dépasse désormais la simple question médicale. «Il y a vingt ou trente ans, on se bornait à conseiller les parents sur le lieu où effectuer le perçage.» Ces précautions s’inscrivent dans une réflexion de plus en plus poussée sur la parentalité, et la volonté de respecter l’intégrité physique d’un jeune enfant. «Son corps lui appartient. Cette notion est essentielle. C’est un geste agressif de percer son anatomie pour y mettre un bijou», expose le pédiatre. Il recommande «d’attendre que l’enfant réclame» des boucles, dans l’idéal à l’adolescence. Et puis, pourquoi percer les oreilles d’un bébé serait-il acceptable, alors que tout autre perçage d’une partie du corps provoquerait des cris d’orfraie ? «Il y a aussi l’idée que ça serait presque obligatoire et qu’il vaudrait donc mieux s’en débarrasser tout de suite», remarque Manuela Spinelli, pointant «une mise en scène esthétique de la féminité». Le pédiatre conseille aux plus impatients d’attendre au moins deux ans. «L’enfant commence à souvent toucher ses oreilles vers 4-5 mois. En mettant des boucles et en l’interdisant de les toucher, ça peut perturber ce temps d’exploration», explique le spécialiste, relevant également les risques d’infection. Il faut expliquer au bébé ce qu’on s’apprête à lui faire, sans occulter la douleur. S’il est impossible d’obtenir son consentement à cet âge, l’enfant comprend tout de même davantage les situations, peut s’exprimer. @ «C’est une conception de l’enfant objet» L’argument avancé pour un perçage précoce des lobes est souvent le même : tout sera oublié. «C’est faux, l’adulte se convainc en se disant ça, mais le nouveau-né a mal. C’est une ardoise indélébile, ça rentre dans son cerveau, corrige Arnault Pfersdorff. Et il ne peut pas l’exprimer.» Gilles Lazimi, médecin généraliste engagé sur les violences faites aux femmes et aux enfants auprès de diverses associations, dénonce «des pratiques d’un autre âge». Il tonne : «On satisfait le désir d’un adulte sur un enfant. C’est une conception de l’enfant objet, de l’enfant décoratif, décoré.» Au gré des habitudes familiales et culturelles, cette tradition est plus ou moins ancrée. En Espagne, il est de coutume de percer les filles dès la naissance. Au Portugal, cette modification corporelle se pratique aussi rapidement. «Quand mon aînée a eu 6 mois, ma belle-mère d’origine portugaise nous en parlait sans cesse : “Il faudrait lui percer les oreilles, elle a l’âge, c’est une fille. Si vous avez peur, je le ferai moi-même avec une aiguille et un glaçon”», déplore Mylène. L’insistance dure des mois. Le refus est, lui, catégorique : «Son corps lui appartient, c’est une plaie qu’on lui infligerait.» @ «Un lien avec ma culture» Si Marion «entend ce discours», cette actrice et danseuse évoque certains rituels culturels importants. Cette Parisienne avait moins d’un an quand sa mère guadeloupéenne lui a fait percer ses deux premiers trous. Aux Antilles, ce rituel est l’occasion «d’offrir des bijoux de famille, l’enfant (majoritairement des filles) grandit avec. Dans mon cas, c’était de petites créoles». Ses boucles lui «permettent d’entretenir depuis la métropole un lien avec [sa] culture». Catherine Monnot-Berranger, anthropologue sur les questions de genre, relève, elle, dans cette «pratique existant depuis la nuit des temps dans les cultures méditerranéennes, notamment gitanes en France, un marqueur social». Dans sa famille maternelle aristocrate, «jamais on n’aurait percé les oreilles d’une femme» car pour ce milieu cette pratique relève «de classes marginales et défavorisées». Elle a attendu ses 30 ans pour sauter le pas. Gilles Lazimi, membre du collectif StopVEO (violences éducatives ordinaires, soit les violences physiques, verbales et psychologiques exercées sur un enfant pour «l’éduquer»), pointe les limites de l’argument culturel en citant l’exemple des «mutilations sexuelles longtemps tolérées sous couvert de culture.» Plus largement, ce débat autour des boucles d’oreilles invite à questionner la notion des traditions et de leur perpétuation par automatisme. «Ce serait valable juste parce que ça rentre dans le domaine de l’habitude ?» s’interroge Manuela Spinelli. Elle voit dans ce perçage l’expression d’un rapport dominant dominé «où les parents choisissent, imposent, savent à l’avance ce qui est mieux pour l’enfant plutôt que de construire un parcours ensemble». Deux visions, deux éducations. Lucie dédramatise : «Le chemin de l’enfer est pavé de bonnes intentions. Avec le recul, on se rend compte qu’on voulait faire plaisir aux enfants alors que ce n’était pas le cas.»
Je m'en rappelle plus, de coutume en Espagne on fait percer les oreilles vers 9 mois ... est-ce que je le regrette ? Non, ça m'a bien servi ! Est-ce que c'est du non-genre ? Oui; les garçons peuvent aussi se faire percer les oreilles !!! dans certain pays, ça se fait ! mais la question est ? Est-ce une geste consentie ? Ne devrions pas attendre que l'enfant soit capable de prendre conscience de l'acte ? Pour un piercing il faut 18 ans, donc si on attendait les 18 ans en fait pour percer ces p'tites oreilles ???
Bah je trouve aussi que ça fait partie de traditions qui mériteraient d'être un peu plus étudiées. Bien souvent, les traditions se transmettent mais on ne sait même plus le pourquoi du comment C'est comme cet exemple de cuisine : une femme coupe une partie de son poulet pour le mettre au four. Elle le fait à chaque fois. Un jour son mari lui demande pourquoi elle fait ça. Elle "bah c'est comme ça qu'on fait c'est tout, c'est ma mère qui m'a montré". Le mari insiste et ils appellent la mère qui répond "Bah c'est ta grand-mère qui m'avait montré, c'est comme ça". Ils appellent la grand-mère, qui surprise, répond "bah sinon mon poulet rentrait pas dans l'four voyons"
On voit ici que la tradition qui paraît familiale n'était en fait qu'un besoin sur le moment.
Là, on ne sait pas vraiment pourquoi on perce les oreilles des petites filles mais quand on peut lire les témoignages : soit ils n'en savent strictement rien, soit ça permet un "lien" avec leurs proches.
La question alors est : comment le perçage d'une oreille peut devenir un lien avec ses proches? Comment arrive-t-on à ce genre de coutumes? Il en va de même avec n'importe quel objet ou autre (tatouages etc...) La problématique ne serait donc pas "est-ce de la mutilation ou pas?" mais plutôt "ces connexions via des objets ou des mutilations sont-elles innées ou acquises?"
Pour ma part, je pense qu'on infantilise beaucoup trop l'enfant. Il suffit de voir dans certaines parties du monde (sans tomber dans l'horrible evidemment -esclavagisme etc...-) l'enfant n'est pas considéré comme un débile et est autonome rapidement. Je pense donc que ces traditions, connexions sont superficielles et qu'elles ne sont pas choisies mais influencées. Dès lors, je ne pense pas qu'il faudrait une loi pour interdire (interdire n'a jamais éduqué) mais que par contre il faudrait informer sans orienter et évidemment, laisser le libre-arbitre à l'enfant. Mais attendre 18ans me paraît trop tard, l'enfant, si on ne l'abrutit pas, est capable de voir les choses par lui-même bien avant à mon avis.
L'autre problèmatique est donc : faisons nous des enfants pour assurer la survie de notre espèce ou pour notre plaisir perso? Quand je vois les dires d'un psy dans l'article, concernant des parents qui répondent : "c'est joli et ça fait fille", là je me dis qu'il y a un gros problème et que le fait de faire un enfant est complètement dévié de son utilité première : l'enfant est devenu un objet décoratif, non une personne amenant l'espèce à mûrir. Dès lors, on ne peut pas vraiment faire avancer les choses et on ne peut qu'interdire, vu que l'éducation ne se fait pas...
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La question alors est : comment le perçage d'une oreille peut devenir un lien avec ses proches? Comment arrive-t-on à ce genre de coutumes? Il en va de même avec n'importe quel objet ou autre (tatouages etc...) La problématique ne serait donc pas "est-ce de la mutilation ou pas?" mais plutôt "ces connexions via des objets ou des mutilations sont-elles innées ou acquises?"
J'en reviens à mon expérience, (toujours liée à mes origines espagnoles) donc vers 9 mois piercing d'oreille, et avec le recul, je ne me sens pas mutilée ! Et de coutume, on achète des petites boules en or que l'on garde le temps que ça se cicatrise .... après il est de coutume que l'on offre les premières boucle d'oreille à la communion solennelle, ensuite, pour sa majorité .. Et les petites boules en or, pour ma part, je continue à les mettre par nostalgie mais aussi je les aime ! Donc il est de coutume, mais ce n'est pas innée !
Seyar a écrit:
Je pense donc que ces traditions, connexions sont superficielles et qu'elles ne sont pas choisies mais influencées.
Ce n'est pas grave ? Influencé ou pas ! Ces traditions comme tu dis, sont rattaché à un patrimoine familial et j'en suis fière !
Bien sûr qu'on ne fait pas un enfant pour soi, il est avant tout une personne, mais au départ, c'est bien un geste égoïste entre les parents qui ont un besoin de paternité ! Je parle d'avoir des enfants consenti ! Après nous sommes que leur "tuteur" afin qu'ils vivent en harmonie dans la société !
Eh oui c'est cool pour toi que tu apprécies toujours, c'est une bonne chose Mais comme tu le dis, c'est quelque chose par "coutume" et non inné. A partir de là, je trouve anormal que les anciens "forcent" la coutume à se perpétuer, avant même que l'enfant puisse dire quoique ce soit. Et même après quelque part : comme le dit l'un des témoignages de l'article, c'est sous l'influence de ses parents et de ses amis qu'elle a voulu se faire percer les oreilles. Cette influence n'avait sûrement pas un fond mauvais, mais sûrement pas sain non plus
Dans ton cas par exemple : tu apprécies car on t'a inculqué que c'est une tradition, une sorte de valeur familiale et donc s'y rattache des émotions. C'est en plus validé par l'image sociétale Mais imagine le même cas avec cette fois, une suite où on dit finalement à l'enfant que cette tradition est obsolète, ridicule : l'enfant ne risque pas d'avoir la même vue que toi. Même si là aussi, s'y rattachera des émotions, d'une autre sorte
Je pense dès lors que la véritable interrogation est là : ces traditions, qu'on se force à transmettre, quoiqu'il arrive, sont-elles vraiment un bien? S'accrocher ainsi au passé à partir de quelque chose qui a peut-être eu un sens à une époque mais qui n'en a plus ensuite est-il bénéfique?
La société nous impose de penser que cette transmission est émouvante, nous rattache à nos proches. Pourquoi pas effectivement? Mais en même temps, on peut aussi y voir une volonté d'occulter le véritable rattachement à nos proches (conscient, puissant, même à distance, même sans grigri) pour le remplacer par quelque chose de, disons, plus commercial.
Ca n'empêche pas d'avoir des grigris nous rappelant nos proches, mais je pense que cela doit se faire par soi-même et non par une image sociétale imposée.
A partir de là, mon avis est que l'on ne devrait pas forcer un enfant, pour quoique ce soit d'ailleurs, avant qu'il ne le demande lui même Je pense que le but d'une éducation est de présenter à l'enfant tous les tenants et aboutissants de l'existence du moment. Et je trouve que l'éducation, depuis super longtemps, ne consiste qu'à présenter à l'enfant des idées formatées, orientées, sans réelles profondeurs.
Et c'est là où je trouvais que le questionnement sur "percer ou pas?" devrait être moins réducteur et plutôt être "inné ou acquis?", ou alors "orienté ou souhaité?" Et même pourrions-nous aller plus loin : est-ce un bien de laisser nos émotions nous guider? Mais peut-être celle-là est un peu trop globale
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Je suis contre les piercing, les tatouages, mais j'ai toujours aimé porter des boucles d'oreilles, et je les ai de percées depuis mon jeune âge!
Est-ce une tradition "barbare" ? Je ne le pense pas! Il est même conseillé, par des docteurs, de faire percer les oreilles des enfants le plus tôt possible, afin de leur éviter certaines petites infections!
Il est même conseillé, par des docteurs, de faire percer les oreilles des enfants le plus tôt possible, afin de leur éviter certaines petites infections!
ouiiiiiii .. c'est vrai aussi ! Ma mère me l'avait dit, mais pas que ... je vais essayer de vous trouver un sujet qui confirme ou pas
je trouve que le sujet fait parler beaucoup... pour peu de choses... car les petites filles demandent rès tôt à avoir les oreilles percées afin de mettre des boucles d'oreilles comme leur maman... on copier les parents dès le plus jeune âge, et ça, ce n'est pas de la tradition. C'est juste humain.
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33lynel
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Perso si on m'avait percé les oreilles petites ça m'aurait bien évité de souffrir à l'âge adulte et d'avoir des infections, alors pourquoi pas faire percer les oreilles des fillettes, le tout est que ce soit bien fait, par un spécialiste.
Doit-on interdire de percer les oreilles aux enfants sans leur consentement ?
Je suis pour l'interdiction de percer les oreilles aux enfants filles ou garçons. Souvent les parents le font parce que ça fait mignon, joli et adorable. Il n'y a aucune raison de faire cela à un enfant car il ne choisit pas le choix de ses parents et de sa famille. Chaque enfant à son libre-arbitre donc pourquoi lui imposer les choix de ses parents ?
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Seyar
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je trouve que le sujet fait parler beaucoup... pour peu de choses... car les petites filles demandent rès tôt à avoir les oreilles percées afin de mettre des boucles d'oreilles comme leur maman... on copier les parents dès le plus jeune âge, et ça, ce n'est pas de la tradition. C'est juste humain.
Juste humain de copier les parents, nous sommes d'accord, c'est naturel. Mais les parents s'inspirent de quoi? D'où vient cette habitude de se mutiler pour être jolie? Que les habitudes se transmettent, je pense effectivement que c'est naturel (donc par définition humain, puisque l'être humain est une partie de la nature) Par contre que cette habitude soit juste dans l'optique d'être joli car une partie des humains ont décidé pour les autres que ça serait le cas, là, à mon sens, ça n'est plus du tout naturel. Et on rentre donc dans le domaine de la "tradition" qui n'a plus rien de naturel/humain mais qui est avant tout une création artificielle : c'est acquis et non inné
D'où je reviens sur cette interrogation : est-ce une bonne chose que de faire d'une tradition, une émotion intense basée sur de l'artificiel? Je ne veux pas dire par là que c'est mauvais ou bien, juste je me demande : entre quelque chose d'humain/naturel et humain/artificiel, je pense qu'on devrait beaucoup plus faire la distinction pour ne pas tomber dans ce côté émotionnel artificiel qui n'apporte pas grand chose d'utile.
La question pourrait ensuite dériver vers "L'émotionnel est il orienté? "
Après comme le dit [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], c'est parler pour peu de chose mais c'est le principe de tous débats : on sait très bien ce qu'il en est réellement, on cherche juste à ensevelir l'évident pour être moins angoissé par notre création de la réalité