C’est une première en France. La clinique Tivoli-Ducos, à Bordeaux (Gironde), compte désormais une structure entièrement dédiée à l’endométriose. Depuis trois ans, une équipe était déjà mobilisée sur le sujet dans l’établissement de santé. Mais l’officialisation d’un institut est récente.
« La maladie a été décrite la première fois en 1870, remarque le professeur Roman dans les colonnes de Sud Ouest. Puis, avec l’apparition de la cœlioscopie dans les années 70, nous avons pu observer les lésions provoquées par l’endométriose. Dans les années 80, les publications ont explosé, mais sur le terrain, il y avait encore beaucoup de retard, on connaissait mal les signes, les traitements. » Lui s’est spécialisé sur la question à Aarhus, au Danemark, l’un des pays les plus en avance sur l’endométriose.
À Bordeaux, les femmes accueillies à la clinique Tivolis-Ducos souffrent de formes graves de la maladie. Environ 3 750 consultations et 750 chirurgies sont recensées par an, plaçant ainsi l’institut parmi les trois premiers du genre en Europe en termes de volume d’activités. « Chaque femme qui entre dans notre institut bénéficie d’une feuille de route qui trace l’ensemble de sa prise en charge, mais aussi son suivi, longtemps après, à très long terme, explique le docteur Benjamin Merlot. Une vingtaine de personnes va s’occuper de chaque patiente selon la propre histoire de sa pathologie. Car pas une endométriose ne ressemble tout à fait à une autre », précise-t-il dans Sud Ouest.
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