Si adoption rime souvent avec nourrisson, de nombreux enfants français plus grands pourraient être adoptés, à condition de se voir accorder le statut de pupille et de trouver des parents candidats, une démarche volontariste pour laquelle le Pas-de-Calais est en pointe.
"La première rencontre a eu lieu autour d'un goûter. Elle avait préparé un gâteau pour nous avec son assistante familiale et elle disait +ce morceau là, c'est pour Papa, celui-là pour Maman+". - Christophe, qui a adopté en 2010 une fille de huit ans puis en 2013 un garçon de sept ans, dans deux départements différents, se souvient de "ce premier choc de se faire appeler +Papa+ par un enfant qui vous connaît à peine". - Avec son épouse, il avait obtenu un agrément pour l'adoption d'un à trois enfants de zéro à huit ans, agrément "assez atypique", la plupart des adoptants souhaitant un bébé. En 2016, la loi sur la protection de l'enfance a facilité l'accès au statut de pupille de l'Etat pour les enfants victimes d'un délaissement parental. "Depuis le nombre de pupilles augmente d'environ 6% par an et ce sont essentiellement des enfants grands, mais l'accompagnement des postulants à l'adoption évolue peu", relève Karine Nivelais, vice-présidente de l'association Enfance et Familles d'adoption....actu-orange.fr/france...ici
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].... Engagement déjà complexe pour un nourrisson, celà devient souvent le parcours du combattant pour les enfants d'âge scolaire .....