Podcast : Les études de genre sont-elles le vecteur d’une nouvelle révolution sexuelle, ou le symptôme d’une désexualisation inédite des sociétés occidentales ?

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Dans la modernité française des années 1950-1980, dominée par la pensée lacanienne, c’est-à-dire que nous sommes gouvernés par l'ordre symbolique qui organise la différence sexuelle et qui fait du phallus une figure centrale dans notre façon de nous identifier. Des intellectuels en dissidence, établissent le neutre comme pensée qui retourne la loi contre elle-même et devient un lieu de transgression. Pour le neutre, le sens naît des oppositions linguistiques de type binaire dont l'opposition masculin féminin est une illustration exemplaire. […] C'est-à-dire que le neutre permet d'atteindre une sorte de silence du genre.

Les études de genre sont-elles le vecteur d’une nouvelle révolution sexuelle, ou le symptôme d’une désexualisation inédite des sociétés occidentales ?

Cette obsession de sexe .... dont finalement ils ne savent plus quoi faire ou quoi en faire....
Le sexe ne peut pas être neutre que je sache ou pensent ces intellectuels-penseurs-démolisseurs ...

De quelle révolution parlent-ils?... Il y a quelque chose a révolutionner?...

Genré, dégenré.... pfff !

Dans tout ce fatras, que devient la série " un gars...une fille "!!

Moi je trouve que c'est très bien qu'on se pose enfin ce genre de question.

Par contre, quand on parle de genre, on ne parle pas forcément de sexe, et encore moins d'activité sexuelle, ça n'a rien à voir.

Contrairement à beaucoup de pays qui nous entourent, on subit beaucoup en France cette vision binaire archaïque qui plombe beaucoup de choses, entre autre les rapports sociaux. Tout est défini sur des critères masculins et féminins, et beaucoup de dérives de la sociétés, et entre autre de violences sont directement issues de ces définitions tellement ancrées.

On a d'un coté les hommes qui se doivent d'être brutaux et rustres, même s'ils n'en ont pas envie, et de l'autre les femmes qui se doivent d'être délicates et fragiles, même si ce n'est pas leur tempérament.

On gagnera beaucoup à sortir de ces clichés. Le genre de chacun peut se situer sur un éventail infini entre ces 2 extrêmes.

Est-ce que ça ne serait pas une bonne chose d'être un homme plein de finesse ou une femme balaise sans subir les jugements de la société et les railleries qui en découlent ?

Il s'agit de l'a façon d'être, et aussi une façon d'être en position de s'accepter comme on est sans pression, ça n'a rien à voir avec une quelconque révolution sexuelle, ou avec une désexualisation, mais vraiment rien à voir.

Quand à la dimension neutre, je trouve qu'elle est importante pour qu'on arrive à parler des humains sans passer forcément par la segmentation hommes/femmes, qui impose d'elle même une discrimination spontanée.

Il y a déjà longtemps que tous les job' sont ouverts aux deux sexes .... c'est peut-être encore ancré dans certains esprits, mais celà n'a plus cours ... ayant eu doit moi-même un poste qui "normalement" devait revenir a un homme ...

Il y avait voilà plusieurs années une conductrice de 38t qui conduisait son bahut en chaussures a talons....
Et je connais une femme commandant de bord a Air France qui est en retraite ..... Elle l'étais donc depuis plusieurs décennies ...

C'est quand même pas si simple, et de plus, il n'est pas seulement question d'accès ou pas à certains métiers.

Une femme qui veut rentrer dans le monde du transport routier pourra le faire, mais au prix de nombreuses réflexions, et de bien plus de difficultés que les hommes. Est-ce que ça ne serait pas mieux si ce n'était pas le cas ?

L'inverse est vrai aussi.

La question du genre n'est pas seulement une question d'égalité homme-femme, mais vraiment un accès à tout pour tous, et sans aprioris, sans difficultés supplémentaires.

Si on arrêtait de voir les choses sous un éclairage binaire homme ou femme, et donc sous un éclairage neutre, simplement humain, on s'éviterait beaucoup de complications.