… Notre système Français de protection sociale – notamment en matière de santé publique - aussi critiqué qu’il soit dans les autres pays… En dépit – il faut tout de même le dire – de quelques abus… Est inégalé et d’ailleurs, bon nombre de pays nous l’envient.
Ne serait-ce qu’en m’exprimant publiquement, haut et fort, au sujet de cette question de la protection sociale en France, je défendrai toujours avec détermination et constance soutenues, le système de protection sociale Français… Tout en ayant conscience – et ne les niant pas – de ces quelques dérives et abus qui pervertissent ce système et contribuent à le mettre à mal…
En France est désigné comme maladie de longue durée (ou affection de longue durée) l’une des 30 maladies figurant sur la liste conçue par l’assurance maladie française, (dont entre autres, le cancer, la tuberculose, le sida, la sclérose en plaques, les maladies coranariennes et l’insuffisance cardiaque, le diabète, toutes maladies ou affections nécessitant un traitement, des soins, des opérations, un suivi médical)…
Ce dispositif a été créé en 1945, et fut mieux défini et précisé, durant le second mandat présidentiel de Jacques Chirac… Où fut instauré dans la prise en charge à 100 % de tous les soins, consultations, interventions, le transport en taxi, ambulance, des personnes devant se rendre pendant plusieurs semaines ou mois chaque jour, dans un centre de traitement – aller retour entre leur domicile et le centre de traitement ; sans devoir faire l’avance de quelque frais que ce soit…
Dans des pays tels que les USA, le Canada, l’Australie, et bien d’autres pour ne pas dire quasiment tous, le « citoyen lambda » débourse afin de s’assurer au mieux, bien plus que ne contribue le citoyen Français par la cotisation qu’il verse au régime général de la sécurité sociale, augmenté de sa cotisation à une mutuelle complémentaire…
Comment fait un Américain, un Canadien, un Australien, qui doit suivre un traitement fréquent durant plusieurs semaines ou mois dans un centre médical, hôpital situé à 50 km de son domicile, s’il n’ a pour se déplacer qu’un vélo ou que ses jambes ? Et, selon le principe de la liberté de cotiser ou pas, afin de s’assurer – ou de ne pas s’assurer - auprès d’une mutuelle ou compagnie d’assurance, comment fait cet américain, ce canadien, cet australien, pour se soigner (par exemple pour un cancer) s’il n’a délibérément rien prévu ou s’il n’a, pour des raisons budgétaires le concernant, prévu que le minimum ?
Les démocrates au gouvernement des USA n’ont jamais pu faire instaurer une couverture médicale universelle (par des cotisations rendues obligatoires) parce que dans ce pays, les USA (et d’ailleurs bien d’autres) les gens « aisés » ou « moyennement aisés » (et à plus forte raison les «individualistes à très petit budget »), ne veulent absolument pas payer pour tous (ils veulent bien payer mais pour eux, pour leur confort et sécurité personnels – encore qu’en se ménageant la liberté de payer ce qu’ils veulent bien accepter de payer en louvoyant sur les risques encourus)…
Cette écriture de moi, aussi immense, je la résume par mon visage et par mon regard