Accusations de viol : Nicolas Hulot nie et quitte la vie publique

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MORT SOCIALE a écrit:

« Je sais qu’à partir de demain, le lynchage va commencer. Je veux le dire sans formule, sans élément de langage : ni de près ou de loin, je n’ai pas commis ces actes. Ces affirmations sont purement mensongères », a assuré Nicolas Hulot face à Bruce Toussaint. Avant d’ajouter : « Depuis quatre ans, je subis le poison de la rumeur, des insinuations parfois des accusations au grand jour. » source

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] :  dans chaque histoire, il y a toujours du vrai !!  Pourquoi se retirer de la vie publique s'il a la conscience tranquille ! Mais à part cela, il faut tout de même des preuves et des faits réels non imaginaires, on vit une drôle d'époque !!

il va reprendre ses emmassions en polluant la planète

et promener sa famille avec son zodiac à 250 ch

Définition de la rumeur > nouvelle, bruit qui se répand dans le public dont l’origine est inconnue ou incertaine et la véracité douteuse.

Les journalistes ne sont pas des juges, chacun a sa place. De toute manière lorsque l’on a une rumeur sur le dos il me semble impossible quoi que l’on fasse ou dise de l’éliminer complètement médiatiquement.

La justice se base sur des faits et non des rumeurs quelque soit la personne concernée. Laissons la faire s’il y a lieu.

c'est une affaire qui traine depuis des années

C'est sûr qu'il va falloir des preuves et cela me parait très compliqué comme dans chaque affaire de ce genre ! A présent lui seul sait, il prend cette décision c'est son choix ... j'imagine que l'affaire n'est pas terminée pour autant, la justice fait son travail mais quelle suite y donner sans preuve réelle, l'avenir dira ... ou pas !

Il s'en va "la queue entre les pattes"

Coupable ou pas, je n'en sais rien, mais ce qu'il dit " la Justice s'est déplacée sur les plateaux de télévision" est exact......
Le "fait" médiatique est, aux yeux de beaucoup de personnes; plus important que le jugement qui sera rendu en temps utile...

SUIVI | Envoyé spécial Nous avons proposé à Nicolas [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] de recueillir sa réaction sur les témoignages, mais il a refusé. Nous avons choisi de diffuser le seul échange téléphonique que nous avons eu avec lui quand il a appelé Elise Lucet directement.




[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] : c'est-il qu'il est enregistré ??


Cécile raconte avoir été agressée sexuellement par Nicolas Hulot en 1998. À l'époque, elle avait 23 ans.

Les faits qu’elle dénonce sont aujourd'hui prescrits.



[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] : dans cette émission on a eu plein de témoignages ... il me dégoute ce mec 🤮

Je pense malheureusement que c'est un prédateur sexuel qui fait un déni. Il y a trop de témoignages contre ses agissements. J'ai écouté le reportage et le débat qui a suivi. Il est question des 5 personnes qui ont témoigné et d'une dizaine d'autres qui n'osent rien dire publiquement.

D'après Monsieur Dupont-Moretti, il peut y avoir une instruction des affaires, même si elles sont prescrites. Ce serait le mieux à faire pour réhabiliter ces pauvres femmes victimes qui traînent ce fardeau toute leur vie.

Est-ce que c'est a Elise Lucet d'instruire ces affaires ?...
C'est la dérive de cette émission qui va souvent trop loin, mais là ça déborde de son cadre ...
...... ce n'est plus "complément d'enquêtes" mais ........ " faîtes entrer l'accusé" !

Gustine a écrit:

Est-ce que c'est a Elise Lucet d'instruire ces affaires ?...
C'est la dérive de cette émission qui va souvent trop loin, mais là ça déborde de son cadre ...
...... ce n'est plus "complément d'enquêtes" mais ........ " faîtes entrer l'accusé" !

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] gustine !

meme la télevion publique, que nous subventionnons, racole comme cnews pour faire de l'audience

Il parait que la justice va étudier le dossier et bien sur entendre les témoins.

Dans un reportage de 62 minutes d'"Envoyé spécial" diffusé jeudi 25 novembre, plusieurs femmes ont accusé l'ancien ministre de la Transition écologique d'agressions sexuelles, commises entre 1989 et 2001. L'ancienne animatrice Maureen Dor et une ex-employée de TF1 ont en outre transmis des témoignages écrits sur des faits dont elles accusent Nicolas Hulot...francetvinfo.fr...ici

Entre 20 et 32 ans pour ces faits, encore, pourquoi si longtemps ?...
Si j'ai bien compris, les équipes de E.Lucet, enquêtaient depuis 4 ans ... Curieusement c'est a cette période qu'il a été nommé ministre de la République ....
Comme pour beaucoup , c'est lorsqu'arrive la "célébrité" que les accusations tombent, avant ...... rien !

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] n'existait pas avant .. c'était tabou et surtout les parents ne prenaient au sérieux non plus les dires de leur enfant … c'était un contexte où l'homme était perché en haut de l'échelle et la femme sa soumise !!! qu'importe qu'il y eu 10,20,30 ans, elles ont besoin d'être écoutées et reconnues victime !! je les soutiens de mon coeur ...

Lydie a écrit:

qu'importe qu'il y eu 10,20,30 ans, elles ont besoin d'être écoutées et reconnues victime !! je les soutiens de mon coeur ...

Sans doute, je penses sincèrement que s'il n'avait pas été au gouvernement, ces "affaires" ne seraient jamais sorties ... Comme pour l'affaire Darmanin....
Celà ne veut pas dire que j'ai un quelconque soutien pour Hulot..... que je n'apprécie pas du tout..

c'est sûr que si tu t'appelles "Mme Toutlemonde" et inconnue, ces pauvres femmes n'auront que leur peine et leur traumatisme ! et ça, c'est bien dommage !

Gustine a écrit:

Entre 20 et 32 ans pour ces faits, encore, pourquoi si longtemps ?...

tiens j'ai ta réponse ... Jean-Michel Apathie a malheureusement entièrement raison !!!
Mais grâce aux témoignages très courageux des victimes cela doit cela va changer

SI, elle a porté plainte en 2018, pourquoi celà n'est pas allé plus loin?
Par contre, je ne serais pas étonnée qu'il ai démissionné de son poste de Ministre d'Etat en septembre 2018 justement.... un matin en direct, lorsqu'il a su qu'il y avait plainte ...
Comme il quitte la vie publique a la diffusion de "complément d'enquête" ...

Gustine a écrit:

Par contre, je ne serais pas étonnée qu'il ai démissionné de son poste de Ministre d'Etat en septembre 2018 justement.... un matin en direct, lorsqu'il a su qu'il y avait plainte ..

pas faux .. mais on ne le saura jamais

greg a écrit:

J'ai du mal à comprendre ce sulfureux personnage ( le qualificatif n'est pas approprié à mon goût, mais je n'ai rien trouvé d'autre... )... pourquoi se retire-t-il de la vie publique s'il n'a rien à se reprocher ?

tout comme duhamel

Je viens de voir Envoyé spécial : excellent reportage. très bon débat. Il est coupable c'est l'évidence même.

jamais ete fan de ce mec qui se posait en ecolo number one, alors que pour ses emissions Hushaia et autres il transportait par avion un matos de tous les diables pour se mettre en valeur, son empreinte carbone ne peut pas lui servir d'auréole

ce qui m'amuse...c'est qu'avec la gueule de Nicolas Hulot postée au début du sujet, je change de trottoir si je le rencontre, alors que celle de la victime, je la choisis pour representer la vierge Marie pour une pub pour le secours catholique ....


ah ! l'objectivité des medias

Il ne s'agit pas de l'objectivité des médias mais de l'objectivité des faits.

le choix de l'image prend parti pour les faits dénoncés, qui ne sont pas prouvés par l'enquete judiciaire ouverte

Ce travail d'investigation mené pendant quatre ans part des femmes pour des femmes prouvent incontestablement le caractère criminel des faits qui lui son reprochés. D'autres femmes d'ailleurs vont parler dans les prochains jours à visage découvert.

Nicolas Hulot essaye de se faire passer pour une victime contre les victimes. C'est à vomir.

Il a profité de sa position d'homme hétérosexuel dominant (ami de Jacques Chirac entre autre) pour obtenir des relations sexuelles de femmes qui ne le voulait pas.

La parole des femmes se libère enfin et je peux vous affirmer une chose : cette parole sera dévastatrice pour certaines personnes qui se croyaient ou se croient encore tout permis.

Que ces faits soient prescrits ou non ne change strictement rien à l'affaire. Ce ne sont pas aux victimes de démonter qu'elles sont victimes mais bien aux coupables de démonter qu'ils sont innocents des faits qu'il leurs sont reprochés.

La peur change de camps.

Voilà un article de Médiapart qui parle de la stratégie médiatique des personnes accusées comme Nicolas Hulot, il est édifiant. Je vous en mets quelques extraits, l'article présente beaucoup d'exemples étayant les idées avancées :

Médiapart : La stratégie médiatique des personnalités accusées

Citation :

Dans les affaires de violences sexuelles, les personnalités mises en cause choisissent souvent d’esquiver les questions des journalistes, préférant monter leur propre opération de communication. Tout en dénonçant un « tribunal médiatique ». La presse, pourtant, ne se substitue pas à la justice.



À quatre ans d’intervalles, la même personnalité, la même chaîne, la même stratégie. Sur BFMTV, mercredi 24 novembre, Nicolas Hulot a à nouveau choisi, comme en 2018, de devancer une enquête journalistique s’apprêtant à révéler des accusations de viol et d’agression sexuelle.



« Nous avons accepté de vous recevoir parce que je vais dans un instant pouvoir vous poser absolument toutes les questions, il n’y a pas de conditions à votre venue ce matin sur BFMTV », a-t-il précisé. Même pugnace, le journaliste n’a pu en réalité poser « toutes les questions », faute d’avoir en mains les éléments précis mettant en cause l’ancien animateur d’« Ushuaïa ».


Une telle configuration permet à Nicolas Hulot de s’exprimer auprès d’une très large audience (un direct et trois articles à la une du site de BFMTV), sans risquer d'affronter des questions trop précises sur le fond qui pourraient le mettre en difficulté.

En 2018 déjà, il avait usé de la même stratégie : anticipant l’article du magazine Ebdo, qui s’apprêtait à révéler l’existence d’une plainte pour viol classée sans suite en raison de la prescription, en 2008, il s’était rendu sur BFMTV, au micro de Jean-Jacques Bourdin, pour démentir.

S’il n’a jamais prononcé l’expression, Nicolas Hulot s’est plaint d’une forme de tribunal médiatique.


Dans la plupart des affaires de violences sexuelles médiatisées, les mis en cause contre-attaquent dans un média où le questionnement sera faible, voire inexistant.

Dans la plupart des affaires de violences sexuelles médiatisées, les mis en cause refusent – et c’est tout à fait leur droit – de répondre aux journalistes les questionnant précisément sur les faits reprochés, se contenant d’un démenti écrit laconique ; puis ils contre-attaquent dans un média où le questionnement sera faible, voire inexistant.

À la différence des personnes « lambda » mises en cause, pour qui la divulgation d’éléments de procédure dans le journal local pourront avoir des conséquences importantes, les personnalités publiques disposent d’une grande capacité de riposte publique. Des services de communication, des avocats médiatiques et un accès privilégié à la presse, où elles peuvent décrocher des interviews complaisantes.

Tout en refusant de prendre la parole qui leur est offerte, nombre de personnalités accusées de violences sexuelles ou leurs avocats, se plaignent souvent qu’ils n’ont pas eu voix au chapitre. « On va me frapper du sceau ignoble de l’infamie sans me donner les moyens [de me défendre] », a déclaré Nicolas Hulot sur le plateau de BFMTV, assurant même : « Ce sont des accusations pour l’instant sans nom et dont j’ignore tout » ; « Je ne sais même pas de qui il s’agit ».

Dès le 9 novembre, soit seize jours avant la diffusion, « Envoyé Spécial » l’avait pourtant sollicité pour pouvoir s’exprimer dans le reportage et donner sa version des faits. Il avait refusé : « Je n’ai pas envie de me défendre », avait-il répondu à Elise Lucet. Puis les journalistes lui avaient adressé des questions et proposé de visionner les témoignages. Il avait à nouveau refusé.

Dans la bouche des personnalités accusées de violences sexuelles, le même vocable revient : pilori, tribunal médiatique, mort sociale, jugement sur la place publique. Il est surtout reproché aux journalistes de ne pas respecter la présomption d’innocence. Ce principe, qui prévoit qu’une personne accusée d’une infraction est considérée comme innocente tant que sa culpabilité n’a pas été légalement établie, est un principe fondamental, mais judiciaire : il s’applique lorsqu’une enquête pénale est en cours.

Lorsque aucune enquête pénale n’est en cours, le principe de présomption d’innocence ne s’applique pas aux journalistes. Ils sont en revanche soumis à d’autres obligations résultant de leur code de déontologie et de la loi sur la presse du 29 juillet 1881, comme la nécessité d’asseoir leur enquête sur une base factuelle solide et des informations vérifiées, de faire preuve de prudence et de modération dans leur propos, et de respecter le contradictoire (les parties mises en cause doivent avoir été sollicitées).

Cette dernière condition est une étape indispensable, une phase durant laquelle la personne accusée doit pouvoir se défendre, donner sa version des faits, confirmer, infirmer, démentir.

Enfin, tout le monde ne peut pas dire tout et n’importe quoi en toute impunité. Les journalistes peuvent répondre de leurs écrits devant la justice. Les personnes s’exprimant dans leurs articles ne sont pas non plus au-dessus des lois. La loi sur la presse de 1881 encadre l’expression, notamment lorsqu’elle relève de la diffamation, de l’injure ou encore de la provocation à la haine. La personne qui s’estime diffamée, ou bien victime d’atteinte à la présomption d’innocence ou de dénonciation calomnieuse, peut saisir la justice.

Régulièrement, des personnalités mises en cause pour des violences sexuelles menacent de porter plainte, puis se gardent de le faire, inquiètes parfois de ce que révélerait à la lumière du jour un procès.

Dans ces affaires, la presse ne se substitue pas à la justice. Sur ce sujet comme sur les autres, les journalistes ne font que leur travail d’information. Ils ne sont ni policiers ni juges, comme le stipule leur charte d’éthique professionnelle. Leur rôle n’est ni de qualifier des faits pénalement ni de déclarer des coupables. Il leur revient en revanche d’informer sur ce gigantesque problème de santé publique que sont les violences sexuelles. Et de jouer leur rôle de contre-pouvoir en révélant des faits d’intérêt public qui sont tus, étouffés, ou difficiles à formuler.

Face à la chape de plomb posée sur les crimes sexuels, les médias peuvent en effet contribuer à briser l’omerta et amener les victimes à parler – ou surtout à être entendues. Dans ces affaires où le fil rouge est souvent l’éventuel abus de pouvoir, les enquêtes journalistiques mettent aussi sur la table d’autres débats que la seule dimension pénale : des questions morales, éthiques, déontologiques, politiques.

Force est de constater en tout cas que la stratégie médiatique des personnalités mises en cause est de moins en moins efficace.
Dans l’affaire Nicolas Hulot, c’est aussi la prise de parole de l’ancien ministre sur BFMTV en 2018 qui a convaincu certaines femmes de parler publiquement.

Matthieu Orphelin, porte-parole de Yannick Jadot et proche de Nicolas Hulot, mis « en retrait » de la campagne écologiste.

Après les accusations de viol et d’agressions sexuelles qui visent l’ancien ministre, le directeur de campagne du candidat d’EELV explique que Matthieu Orphelin n’a plus la « sérénité nécessaire à l’exercice de ses fonctions ». Ce dernier évoque, lui, des « tensions internes » liées à la campagne.


Le Monde