Mai 68 ce n'est plus une manif, c'est la guerre !

Le 10 mai 1968, vers 21h30, plus de vingt-mille étudiants se rassemblent dans le quartier latin à Paris.

Citation :

La semaine "des barricades" du 6 au 13 mai 1968 vue par les Actualités Françaises : chaque séquence est titrée sur les premières images. Images d'affrontements entre manifestants et CRS au Quartier latin, reprises du journal précédent, servant de préambule au sujet. Les différents intervenants : Daniel COHN-BENDIT, Jacques SAUVAGEOT, Alain GEISMAR, le professeur KASTLER, Alain PEYREFITTE, le recteur Jean ROCHE, Maurice GRIMAUD... Puis manifestations d'ouvriers et d'étudiants réunis Nota:la sonorisation du reportage est assurée par le chant révolutionnaire " l'Internationale " joué au piano avec un seul doigt

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] : depuis mai 68, la France a connu des avancées significatives en matière de droits sociaux, de liberté d'expression et de progrès économique. Cependant, ces avancées ne sont pas suffisantes pour garantir une vie meilleure pour tous les Français.....

En 2023, la situation est alarmante. Nous sommes dans un régime totalitaire où les libertés individuelles sont bafouées et la répression est omniprésente et dans ce contexte, il est légitime de se demander s'il ne faudrait pas refaire un mai 68 pour renverser le pouvoir en place et instaurer un régime plus juste et équitable.......

la question de savoir si les Français vivent mieux depuis mai 68 est complexe et ne peut être réduite à une simple réponse !!

et je me pose la question, en 2023, la situation est inquiétante et il est légitime de se demander s'il ne faudrait pas refaire un mai 68 pour changer les choses?!!

Moi qui ais vécu de TRES près les "évènements" de mai Juin 68, avec preuves à l'appui (*), je dirais qu'effectivement c'était la guerre, mais je n'emploierais pas ce mot, plutot la cristallisation de la lutte des classes!
Alors vivons nous mieux ? Je dirais que nous vivons artificiellement mieux car ce mieux nous le paierons TRES cher dans le futur, vu qu'il est peu de ménage qui n'ont pas d'emprunt!
En tout cas les dettes de l'Etat qui permettent de "vivre mieux" un jour il faudra les rembourser, et comme rembourser sera impossible il n'y aura, comme avec la crise des années 20, qu'une guerre qui permettras de repartir à 0 !
Pessimiste le Dédé?
Je voudrais bien ! Je voudrais me passer d'un nouveau Mai 68, me passer de voir un de mes petit fils de 17 "copier" ce que j'ai fait il y a 55 ans, et un surdoué pas faignant qui se demande ce que son avenir lui réserve!
(*)Je pense avoir déjà mis ma photo sur une barricade!

mai 68 je l'ai aussi vécu de près

j'étais en 1° , j'habitais place des pyramides et j4avis les cours dans une boite privé à coté de denfert

j'y allais tous les jours en vélo je faisais un détour par notre dame ou par l'odéon

selon ce qui se passait sur le boul-mich ou à st germain

je n'ai pas raté une journée de cours comme beaucoup de parisiens à l'époque

papacoz a écrit:

mai 68 je l'ai aussi vécu de près

j'étais en 1° , j'habitais place des pyramides et j4avis les cours dans une boite privé à coté de denfert

j'y allais tous les jours en vélo je faisais un détour par notre dame ou par l'odéon

selon ce qui se passait sur le boul-mich ou à st germain

je n'ai pas raté une journée de cours  comme beaucoup de parisiens à l'époque

De près mais pas de l'intérieur!
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C'est moi en haut à droite!

ah non pas de l'intérieur j'avais autre chose à faire que de brayer dans les rues

je construisais mon futur

toi avec dany le roux

nobody is perfect

moi en Mai 68 j'allais seulement avoir 6ans en Septembre

En mai 68 mes parents se mariaient et ma soeur est née en septembre de la même année.

ah super période  que Mai 68... 
Les Manifs, les discussions dans les cafés, on refaisait le monde..
J'ai manifesté, défilé , entraînée par des copains..J'étais jeune, enthousiaste.. de bons souvenirs d'une période dorée!

Pour ceux qui passaient le Bac, par exemple, en Mai 68, c'était pour ainsi dire "donné"
 J'avais 16 ans, le bel âge..

Maintenant c'est autre chose.. Les jeunes deviennent casseurs et aigris (pour certains)..
 Ces jeunes me désespèrent quand je les vois attaquer les policiers, gendarmes.. çà me révolte même!
 Il n'y a plus cette envie de repenser le monde.. calmement dans la bonne humeur, les fous-rires..

Ces jeunes étaient vraiment motivés pour changer le monde, à l'époque il n'y avait pas les réseaux sociaux et ont quand même réussi à se retrouver à plus de 20 000 sur les pavés parisiens !

camélia a écrit:

Aujourd'hui à 7:21 Message n°9 sur la page:1

 Maintenant c'est autre chose.. Les jeunes deviennent casseurs et aigris (pour certains)..
 Ces jeunes me désespèrent quand je les vois attaquer les policiers, gendarmes.. çà me révolte même!
 Il n'y a plus cette envie de repenser le monde.. calmement dans la bonne humeur, les fous-rires..

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Bah tu crois que mai 68 c'est fait sans violences ? Je crois que tu idéalises un peu cette période, elle n'a pas été si simple. Si les pavés ont volés, c'était pour être envoyés contre les forces de l'ordre, tout comme c'est fait maintenant.

Mais c'est sur que maintenant, ça ne se fait pas dans la bonne humeur, mais après plusieurs décennies de dégradation des conditions de vies de toute la population, ça ne me parait pas anormal...

En tant qu'étudiant, certainement que tu l'as vécu d'une façon différente que ce qu'on nous montre maintenant. Mais si ça a fait plier le pouvoir sur quelques points, ce n'est pas seulement parce que les jeunes refaisaient en monte autour d'un verre...

En Mai/ Juin 68 c'était beaucoup plus violent qu'aujourd'hui, le préfet de Paris était un ancien Nazi (Papon), il avait déjà à son actif depuis 6 ans plus de 250 morts parmi des manifestants!
Pont de l'Alma +200, Charonne 8 et Mai 68 Sochaux et C°!
Les jeunes travailleurs sortaient comme moi de la guerre d'Algérie et réclamaient la fin de la guerre du Vietnam qui coutait encore cher à la France!

J'ai pas connu ces événements. J'ai vu des reportages mais pas vraiment compris tout ce qui a provoqués ces manifestations.

oui en Mai 68 pour certains c'était plus violent car ils lançaient des pavés qu'ils retiraient des routes..et lorsque çà atteignait un policier, cela pouvait le tuer!

mais heureusement, c'était rare!

Puck a écrit:

J'ai pas connu ces événements. J'ai vu des reportages mais pas vraiment compris tout ce qui a provoqués ces manifestations.

A l'origine des manifs étudiantes il y a la fin de la guerre du Vietnam alors que les USA la refusait!
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A celà s'est greffé la lutte de classe classique de la demande du prolétariat de bénéficier des richesses produites par la période de 45 à 65 , richesse accaparées par certains.
Enfin et surtout la "haine" du gaullisme qui arrivait à ses 10 ans de "dictature politique", et le souvenir des années 61 et 62 et ses morts .
Les syndicats ont freinés des 4 fers mais la masse des travailleurs a imposée la grève générale et ses conséquences dans la rue!

pour nous la guerre du viet nam s'est terminé en 57 à den bien fou

Ce jour-là. Le 13 mai 1968, plus d'un million de personnes défilent dans les rues de Paris, selon les organisateurs (200 000 selon la préfecture). Pour la première fois depuis le début du mouvement, étudiants et ouvriers manifestent derrière la même banderole pour demander le départ du général de Gaulle.
Le Premier ministre, Georges Pompidou, est obligé d'intervenir, le 11 mai au soir, à son retour d'Iran et d'Afghanistan, pour apaiser les tensions :
Mais il est déjà trop tard. La "nuit des barricades" est ce que Pierre Bourdieu appelle un "événement critique". La répression policière agit en effet comme un détonateur. Le 12 mai, la CGT lance un appel à la grève générale pour le lendemain. Un appel repris par les étudiants, la SNESup, un syndicat enseignant, la CFDT et la FEN (Fédération de l'Education Nationale) et Force Ouvrière. "Les appels syndicaux à la grève générale de vingt-quatre-heures insistent tous sur la solidarité entre étudiants et ouvriers : là où deux mondes demeuraient le plus souvent séparés, la violence policière vient les rapprocher", déchiffre l'historienne Ludivine Bantigny dans son livre 1968. De grands soirs en petits matins. Malgré des revendications qui divergent, les différents groupes mobilisés s'entendent ainsi sur une manifestation commune.
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