Leboncoin et Vinted font vivre un calvaire à Emmaüs

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Le succès des plateformes de revente de vêtements entre particuliers prive les associations humanitaires, tel le Secours populaire, de dons de qualité. Cet article est réservé aux abonnés de Figaro

La culture du don est en crise en France. Jadis, donner un sac de vêtements usagés à une association était considéré comme un acte de charité. Mais aujourd'hui, l'émergence de l'économie de la réutilisation a cassé cette habitude, en insérant une question controversée : "devrions-nous vendre nos vêtements plutôt que de les donner ?". La réponse n'est pas si simple.

Personnellement, je dois admettre que je ne donne pas autant que je le devrais aux associations caritatives. Bien que je respecte le travail qu'elles font, je n'ai jamais été un grand donateur. Cependant, je ne suis pas un vendeur de vêtements non plus. Je préfère donner mes anciens vêtements à des amis ou à des membres de ma famille ou les garder pour mes sombres heures.

je sais que le don est important pour les associations caritatives, qui luttent pour aider les plus démunis et les plus vulnérables. Et je comprends également l'argument des vendeurs de vêtements, qui pensent que cela peut être une source de revenus supplémentaire pour eux ou une façon de donner une seconde vie à leurs articles préférés.

Mais, il y a aussi une dimension écologique à prendre en compte. En vendant nos vêtements, nous pouvons contribuer à réduire le gaspillage et à promouvoir une économie circulaire. Nous pouvons donner une seconde vie à nos vieux vêtements plutôt que de les laisser s'empiler dans les décharges ou de se décomposer lentement dans nos placards.

En fin de compte, je pense que la question à poser n'est pas de savoir si nous devrions donner ou vendre nos vêtements, mais plutôt de trouver un équilibre entre les deux. Il est important de soutenir les associations caritatives et de leur donner les moyens de poursuivre leur travail crucial.

Et vous, donnez-vous facilement aux associations, ou préférez-vous vendre vos habits sur des sites de vente ?

Je donne autour de moi, ici en Vendée.. à Aurillac au secours populaire

En principe je donne des affaires qui ne sont pas abimées, des jeux, livres ou mobilier ou vêtements etc...
D'abord par connaissance si possible et ensuite en passant par les associations.
J'ai pu cependant observer que parfois les associations font aussi la fine bouche (pas ceci ou cela)
Au décès de mon père, j'avais un frigo de 2 ans, 1 radiateur électrique et bien d'autres choses qui étaient en excellent état. Certaines associations n'ont pas jugé bon de me répondre et d'autres pour les appareils électriques m'ont fait savoir qu'elles ne prenaient plus car par la suite les gens pouvaient les rendre responsables en cas d'un disfonctionnement. Conclusion et du fait que j'était pressée cela a terminé aux déchets. cherchez l'erreur ?

J'ai la Croix Rouge à côté de chez moi, et le Secours Populaire pas loin, il y a aussi la Recyclerie, ils récupèrent tout ce que l'on peut donner et le revendent à tout petit prix ... parfois je fais des vide greniers mais c'est pas là que l'on fait fortune

A mon déménagement j'ai donné le lit, l'armoire et une comode à Emmaüs. Tout était en bonne état, par contre ils ont pas voulu ma bibliothèque, il y avait un défaux sur les étagères.
Pour les habits, j'ai appris ces jours qu'une association organise des échanges de vêtement. On peut aller apporter des habils ou bien en prendre à petit prix. J'attends la prochaine journée pour jeter un coup d'oeil et voir si je trouves mon bonheur.

Le problème est que les Emmaüs, une association qui aide les plus démunis en vendant des objets et des vêtements, se font rares et c'est dommage. La Croix Rouge ne redistribue pas les vêtements, mais les vend au kilo (0,15 centimes/kg) à de grosses entreprises qui les recyclent et les revendent. Il faudrait retrouver l'article. Il faut donc changer d'approche et donner aux Emmaüs si vous ne vendez pas. Les associations caritatives subissent la pression des sites de commerce spécialisés dans la seconde main, en plein essor. Emmaüs a lancé un appel national pour revaloriser le don d'objets et attirer les plus jeunes générations qui ne connaissent pas leur modèle solidaire......