Salut.
Nous, de notre temps, on avait l'homme qui voulait terroriser les terroristes, je veux parler du bien nommé monsieur Charles Pasqua.
Alors à la question "Pourquoi tu fais si ou pourquoi tu fais ça ? " nous répondions Pasqua !
Où alors, en cas d'énervement on prévenait le gars qu'il allait prendre un gros coup de Pasqua.
Mais pour en revenir à Darmanin, Il traîne tout de même une grosse casserole !
Plainte pour viol visant Gérald Darmanin : la justice confirme en appel le non-lieu, la plaignante se pourvoit en cassation
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LIBERATION, AFP
Violences sexuellesdossier
Le ministre de l’Intérieur était accusé par Sophie Patterson-Spatz de l’avoir violée en 2009. La cour d’appel de Paris a confirmé ce mardi le non-lieu rendu en juillet dernier.
La cour d’appel de Paris a décidé ce mardi matin de rejeter le recours de Sophie Patterson-Spatz contre le non-lieu rendu en juillet dernier en faveur du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, qu’elle accuse de l’avoir violée en 2009. Lors d’une audience à huis clos le 13 décembre, en l’absence des deux principaux protagonistes, le parquet général avait requis cette confirmation du non-lieu.
Dans ses réquisitions écrites, le ministère public écartait «l’hypothèse d’accusations mensongères ou malveillantes» de Sophie Patterson-Spatz, mais estimait qu’ «il ne [pouvait] être considéré qu’[elle n’avait] pas consenti à l’acte sexuel». L’avocate de la plaignante, Me Elodie Tuaillon-Hibon, évoquait au contraire un «viol par surprise» et un rapport sexuel «extorqué», «ni libre, ni consenti». L’avocate avait dit son souhait d’avoir «enfin droit à un peu de justice», car «les éléments à charge pour le viol sont présents dans le dossier».
«Vraiment incroyable. Quelle surprise. Tellement étonnant», a ironisé Me Elodie Tuaillon-Hibon ce mardi matin après la confirmation du rejet. Avant d’ajouter l’intention de sa cliente de se pourvoir en cassation : «En avant pour la Cassation avant la cour européenne des droits de l’homme qui mettra à la France, c’est absolument certain, la gifle qu’elle mérite depuis longtemps sur ce dossier en particulier, et sur le sujet des violences sexuelles».
Sophie Patterson-Spatz, 50 ans, a déposé une première plainte pour viol contre Gérald Darmanin au printemps 2017, pour des faits qui se seraient produits à Paris en 2009. Elle s’était décidée à porter plainte après la nomination au gouvernement de celui-ci. Après des enquêtes classées à trois reprises et des démêlés procéduraux, Sophie Patterson-Spatz avait obtenu à l’été 2020 la désignation d’une juge d’instruction pour examiner ses accusations.
En 2009, la plaignante s’était adressée à Gérald Darmanin, alors chargé de mission au service des affaires juridiques de l’UMP (devenu LR depuis), pour obtenir un appui alors qu’elle souhaitait faire réviser une condamnation de 2005 pour chantage et appels malveillants à l’égard d’un ex-compagnon. Selon elle, il lui avait fait miroiter lors d’une soirée son possible appui via une lettre qu’il s’engageait à rédiger auprès de la Chancellerie, et avait demandé en échange une relation sexuelle. La plaignante et le ministre reconnaissent tous les deux un rapport sexuel. Mais Sophie Patterson-Spatz estime avoir été contrainte de «passer à la casserole» avec Gérald Darmanin quand celui-ci, alors âgé de 26 ans, lui aurait dit : «Vous aussi, il va falloir m’aider». De son côté, le ministre de l’Intérieur affirme avoir «cédé aux charmes» d’une plaignante «entreprenante».
Un échange de SMS entre eux neuf mois plus tard était au cœur du dossier. Sophie Patterson-Spatz lui écrit : «Abuser de sa position. Pour ma part, c’est être un sale con […] Quand on sait l’effort qu’il m’a fallu pour baiser avec toi. Pour t’occuper de mon dossier». Gérald Darmanin répond : «Tu as raison, je suis sans doute un sale con. Comment me faire pardonner ?»
La juge d’instruction avait placé Gérald Darmanin sous le statut de témoin assisté en décembre 2020 puis confronté le ministre et la plaignante pendant neuf heures en mars suivant, avant de rendre un non-lieu. Dans son ordonnance de juillet, elle avait relevé comme le parquet général que «la sincérité des déclarations» de Sophie Patterson-Spatz quant à un viol «ne peut être remise en cause». Mais elle avait ajouté que la plaignante avait «délibérément choisi d’avoir une relation sexuelle avec lui dans le but de voir son affaire pénale rejugée».
Mis à jour à 11h05 avec le pourvoi en Cassation de Sophie Patterson-Spatz.