Qui est réellement l'enfant préféré de la famille?

Si je prends mon exemple ma sœur ainée avait la préférence de ma mère et moi celle de mon père. L'équilibre donc. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Ah, le machisme italien, c'est comme mon frère adoré dans la famille, avec ma sœur aînée chouchoutée par mon père et moi, celle de ma mère. Mais franchement, ça ne passait pas trop bien, enfin je pense, hein En parlant de ça, les parents, avez-vous des préférences parmi vos enfants ? Moi, j'avoue, j'ai trois filles. Je les aime toutes d'un amour infini, mais avec l'aînée, on a cette complicité d'une époque révolue, quand j'étais une hippie et ma maison était une sorte de "p'tite maison dans la prairie", c'était le bonheur, la liberté, la musique... Avec les deux autres, issues de mon second mariage, je me sens plus proche de l'aînée car on partage tant de passions. Quant à ma dernière, c'est un peu plus complexe à cause de son caractère vif qui ne colle pas toujours avec le mien. Mais bon, comme je l'ai dit, mon amour pour elles est sans limites, je ne pourrais pas imaginer ma vie sans elles !

C'était un peu différent de mon côté étant la seule qui a eu une maladie enfant. Mes parents ont du être plus attentif sur moi que mes soeurs.
Ceci à pas empêcher que mes soeurs ont reçu une bonne éducation et pas été négligée. Entre nous on toujours eu une complicité qui a duré longtemps.
Actuellement j'ai un contact régulié avec ma soeur ainée.
Pour la petite histoire, j'ai perdu ma soeur du milieu en 1999 d'un accident d'auto qui a surtout rendu triste ma mère qui était très proche de celle-ci.

Avec mes enfants aucune différence, ils sont aux antipodes côté caractère, mais il y a une grande complicité entre eux et moi. Par contre j'ai 2 soeurs et la plus jeune a été largement privilégiée par rapport aux 2 ainées, c'était la petite dernière, bébé quand nous avons perdu notre maman, alors ceci explique peut-être cela !

perso pas connu par rapport a mes fréres et ma soeur puisque mére décédé trop jeune et papa qui a refait sa vie

Je trouve que rien que le mot "préférence" ne peut pas s'appliquer quand il est question des enfants. Nous avons des rapports qui peuvent être différents avec nos enfants, parce qu'ils sont différents, mais cela n'a rien à voir avec une "préférence".

Moi j'ai 3 enfants, tout d'abord une fille ainée avec qui je suis très proche, parce que nous sommes entre femmes. On est en contact quotidien grâce aux réseaux, on partage beaucoup de choses. Elle compte sur moi et je compte sur elle. Elle est tempétueuse, mais d'une grande gentillesse et très pertinente. Ceci dit elle n'a pas un caractère toujours facile, je ne sais pas de qui elle tient !
Après j'ai un grand garçon qui a été très difficile à élever car il est hyperactif et dyslexique, et qui m'a beaucoup mobilisé quand il était petit. Mais aujourd'hui c'est le plus autonome. Il est beau, intelligent, gentil, et je ne dis pas ça parce que c'est mon fils !
Il est un peu tête en l'air donc on ne se contacte pas très souvent, mais c'est la fête chaque fois que l'on se voit et on a un lien affectif vraiment fort et unique.
Et après j'ai un garçon plus jeune qui à 24 ans est toujours à la maison et avec qui on se comprend parfaitement. C'est un peu un tanguy mais ce n'est pas grave s'il prend son temps. Il est discret, posé (l'inverse de son grand frère) et hyper pertinent. Il parle peu mais jamais pour rien. J'ai eu l'occasion de culpabiliser un peu quand il était plus petit car son frère me prenait toute mon énergie. Je me suis jurée de me rattraper dès que je pourrais , et c'est ce que je fais.

C'est vraiment trois relations très différentes, mais elles ont autant de valeur à mes yeux, et je les aime tous les 3 sans limites.


Pour ma part, j'ai une sœur plus jeune et notre place était aussi très différente dans la famille. Je n'avais aucun problème ni à l'école, ni question santé, et j'ai été adulée par mes parents. Puis ma soeur est arrivée 5 ans après et elle par contre a eu une santé fragile et une scolarité plus difficile. Pour autant, mes parents nous ont aimé de la même façon, et il n'y a pas eu de préférences.

« Préférence » est un mot qui fait peur lorsque l’on parle des enfants parce que cela fait classement ; de plus il y a le côté affectif qui gêne grandement notre cerveau de parent.

Cependant lorsque l’on est seul dans sa tête et en paix, cette préférence, de quelques 10 puissance -100 se faire jour.
C’est la vie, il ne faut pas en avoir honte et surtout cela ne lève rien à l’amour incommensurable que l’on a pour tous ses enfants.

Pluton a écrit:

« Préférence » est un mot qui fait peur lorsque l’on parle des enfants parce que cela fait classement ; de plus il y a le côté affectif qui gêne grandement notre cerveau de parent.

Cependant lorsque l’on est seul dans sa tête et en paix, cette préférence, de quelques 10 puissance -100 se faire jour.
C’est la vie, il ne faut pas en avoir honte et surtout cela ne lève rien à l’amour incommensurable que l’on a pour tous ses enfants.

moi je crois que la relation parent-enfant est unique et complexe, et qu'il est naturel d'avoir des sentiments différents envers chacun de ses enfants !! c'est important de reconnaître et d'accepter ces sentiments sans culpabilité, tout en gardant à l'esprit l'amour incommensurable que l'on porte à tous ses enfants... chaque relation est précieuse à sa manière, et il est normal que des préférences se manifestent à un certain niveau ... l'amour parental est profond et inconditionnel, même s'il peut être exprimé de différentes manières..

Je ne sais pas, j'avais une préférence aux dires de l'entourage pour mon fils, mais bon...il était mon complice dans le jeu vidéo et ses centres d'intérêts , mais répondre aux sollicitations de ma fille était aussi plaisant, j'imagine que la notion de préférence est tabou quand on parle des enfants ...ce doit être pour cela que j'ai du mal a voir des détails comme des mots de passe internet ou des activités comme des préférences ...C est vrai que je le referencais plus souvent, mais leur traitement était tout autant égal sans y réfléchir plus que ça....

Je pense qu'on peut avoir un faible pour un enfant plutôt qu'un autre, c'est humain ,mais en vieillissant cela peut s'inverser..car on change que ce soit nous parents ou eux les enfants..
Mais on aime ses enfants pareillement bien sûr.. c'est la chair de notre chair.. ils ne peuvent pas être plus proches!
et on les aime à la folie qu'ils soient faciles à élever ou non..

Mon homme étant fils unique, il a pu avoir tout l'intention de son père. Sa mère était décédée alors qu'il avait 4 ans.

Nous étions cinq enfants à la maison.
Deux garçons et trois filles.
Mes parents ne faisait aucune différence entre nous
et nous étions bien.

La majorité des gens ne font pas de différence entre leurs enfants.

Par contre, il arrive parfois de vraies préférences, et ça entraine de grandes souffrances.

J'ai connu un homme, maintenant décédé, qui était l'ainé de 3 frères, et qui avait dramatiquement constaté tout sa vie que ses 2 frères étaient les préférés. Pour gagner la confiance de son père, il s'est mis en 4 toute sa vie, il est même devenu médecin, rien n'y a fait.

Au moment du décès de son père, il était largement défavorisé sur le testament.

Ce n'est que des années plus tard, quand cet homme avait environ 70 ans, qu'il a appris par des gens du village d'origine de son père que son père n'était pas son père. Il avait épousé sa mère qui était enceinte d'un autre homme en connaissance de cause. Par la même occasion, lui qui portait un nom typiquement juif, a appris qu'en fait il n'était pas du tout d'origine juive. Ca a été un sacré choc, pour lui et même pour ses descendants.
Du coup, même âgé, il a changé son nom pour celui de sa mère.

Il arrive parfois que les préférences très marquées cachent des secrets de famille.

Ceci est un cas différent puisque pas son enfant biologiquement…
Du coup la préférence ressentie peut être plus livre et dans remord ou culpabilité de préférer l’ouverture ou l’autre. La situation aidé à dédouaner l’esprit.