Le président de la région Normandie dénonce un développement anarchique poussé par les lobbys, qui met notre agriculture en péril.
L'agrivoltaïsme fait partie des nouvelles absurdités de la politique française en matière énergétique. La France fait un pas de plus qui pourrait apparaître comme secondaire face au défi énergétique mais qui est en fait très sérieux sur le moyen et le long terme.
Les articles fleurissent pour vanter ce nouveau modèle [qui associe l'exploitation de cultures agricoles et la production d'électricité grâce à des panneaux solaires, NDLR], des intérêts financiers puissants alimentant les lobbys qui font feu de tout bois auprès d'élus qui s'inquiètent. Oui, l'agrivoltaïsme peut avoir sa place sur certaines cultures – le maraîchage, par exemple – et dans certaines régions, mais évitons le massacre irrémédiable vers lequel nous nous dirigeons au nom de l'urgence énergétique, comme si nous étions en panique au point de faire n'importe quoi....lepoint.fr/politique...ici
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]....Eoliennes et panneaux photovoltaïques, un désastre pour l'agriculture. Un exemple ICI
C'est sur que cela est un désastre. Planter des éoliennes qui gâchent le paysage, prennent une partie des champs, font du bruit et sont difficilement recyclables par rapport à l'énergie créée c'est une certitude.
Pour les panneaux solaires, je suis aussi d'accord. Recouvrir les terres n'est pas forcement la meilleure des pratiques pour les amis de la flore et de la faune.
Toute pratique verte à ses travers : écologiques (étrange c'est ce que l'on voulait) et financier (eh oui, du moment que les dollars futurs apparaissent, les bons sentiments s'éclipsent comme par magie.
Je vais énerver certaines et certains, mais rien de mieux que le nucléaire. C'est localisé, c'est moins dangereux que tout ce que veut nous faire croire la propagande de ceux qui sont contre et surtout cela produit plus et plus vite ; et cela n'est pas dépendant de la météo qui va être de plus en plus pourrie dans les années et les décades à venir.
Pour ma part, je trouve que c'est plutôt cet article qui crie à la panique là où il n'y a pas lieu de s'affoler. Le passé nous a démontré qu'en matière d'énergie, il valait mieux ne pas mettre tous nos oeufs dans le même panier, et le fait d'avoir sur notre territoire plusieurs formes de production d'énergie, c'est plutôt une bonne chose. Car du pétrole, on n'en aura jamais !
Il y a bien d 'autres choses qui nuisent à notre système agricole, bien plus graves, et la solution est sans doute dans une cohabitation des différents intérêts avec bon sens, ainsi qu'une adaptation de la consommation de tous, associé à une maitrise de la surconsommation et du gaspillage.