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"S'il y a une agriculture qui est en crise, c'est bien le bio", avance Philippe Camburet, président de la Fédération nationale d'agriculture biologique (FNAB).
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Le point de divergence principal est la contestation des normes environnementales jugées trop contraignantes par une large partie des agriculteurs. La FNSEA demande ainsi "une sortie des incohérences du Green deal et de la planification écologique". "Nous, on est fier de respecter les normes et les règles: on n'est pas au Far West", lance Philippe Camburet. ️
Citation :
"Certains subissent la norme, nous en bio, la norme nous la dépassons pour produire dans le respect de la nature", explique la FNAB. Pour les agriculteurs bio, au contraire, "le problème vient d'un refus de penser la politique de la transition agricole en acceptant qu'on doive renoncer à des choses pour en créer de nouvelles"
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] : en effet je pense qu'il y a trop de contraintes pour les agriculteurs qui veulent se tourner vers le bio. Mais en même temps, ces règles strictes sont là pour garantir la qualité des produits. Ne devrait-on pas chercher un équilibre entre exigences et praticabilité pour les agriculteurs ? Et puis, parlons-nous vraiment de "bio" ou devrions-nous plutôt nous concentrer sur la culture naturelle, respectueuse de l'environnement ? Le terme "bio" est-il devenu une étiquette marketing plutôt qu'un véritable gage de santé pour nos aliments ? Et qu'en est-il des alternatives pour soutenir les agriculteurs dans cette transition vers des pratiques plus durables ?