Récapitulatives Annonces d’Attal : agriculture, école… Retrouvez les principales mesures
⇒ 16 h 32 [CONCLUSION] « En France, tout est possible »
«Nous ne sommes pas n’importe quel pays, nous ne serons jamais une puissance moyenne qui se résignerait au déclin avec fatalité», a conclu Gabriel Attal, affirmant qu’ « en France, tout est possible ».
⇒ 16 h 30 [EUROPE] «Moins d’Europe, c’est moins de puissance pour la France »
« Moins d’Europe, c’est moins de puissance pour la France », a estimé Gabriel Attal. « La semaine dernière à cause du Brexit les derniers hauts fourneaux de Grande Bretagne ont fermé. Nous au contraire, notamment grâce aux investissements de l’Europe, l’industrie revient. », s’est-il félicité.
⇒ 16 h 28 [EUROPE] Contre tout Frexit, même déguisé
Dans la perspective des élections européennes, Gabriel Attal a endossé son costume de chef de la majorité – même relative à l’Assemblée nationale – en se lançant dans un long plaidoyer pro-Union européenne. « On ne peut pas vouloir sortir de l’Europe, sauf à avoir d’autres intérêts sauf à servir un autre pays une autre puissance », a-t-il énoncé en citant explicitement le Rassemblement national mais en visant également implicitement La France insoumise. « Ceux qui prônent la fin de l’application des traités sont les partisans d’un Frexit déguisé qui affaiblirait la France », a-t-il lancé. ⇒ 16 h 23 [FIN DE VIE] Une unité de soins palliatifs par département
«On ne peut légiférer sur la fin de vie qu’avec une grande prudence», a estimé Gabriel Attal, tout en annonçant vouloir répondre à l’ «appel grave de nos concitoyens». Il a annoncé en ce sens le renforcement des soins palliatifs, avec la mise en place d’une unité de soins par département, et un projet de loi qui sera examiné «avant l’été» sur l’aide active à mourir.
⇒ 16 h 21 [AGRICULTEURS] La souveraineté alimentaire inscrite dans la loi
Gabriel Attal veut « d’abord donner du temps à nos agriculteurs pour passer plus de temps dans leur champ, moins de temps devant leurs écrans ». Il souhaite également que l’objectif de « souveraineté alimentaire soit désormais inscrit dans la loi » et pouvoir aider à l’installation de jeunes agriculteurs.
« Toutes les amendes qui seront infligées à l’industrie à la grande distribution seront réutilisées pour soutenir financièrement nos agriculteurs », a-t-il promis.
⇒ 16 h 20 [ANNONCE] Service national universel et service civique écologique
Après plusieurs tergiversations, l’exécutif a tranché : « les travaux » en vue de la « généralisation à la rentrée 2026 » du service national universel seront lancés, a annoncé le nouveau premier ministre. Ce projet s’inscrit dans la volonté de « réarmement civique » de la feuille de route du gouvernement de Gabriel Attal. Mais c’est également lui, alors qu’il était secrétaire d’État, qui avait porté ce projet destiné à combler la disparition du service militaire, en 2001. Parallèlement, sera créé un « service civique écologique », avec pour ambition de rassembler d’ici à la fin du quinquennat « 50 000 jeunes prêts à s’engager concrètement pour le climat ».
⇒ 16 h 18 [ÉCOLOGIE] « Contre l’écologie de la brutalité »
Là où « certains voudraient une écologie de la brutalité », une « écologie punitive, douloureuse passant par la désignation de bouc émissaire », le chef du gouvernement s’est engagé pour une « écologie populaire ». « Oui nous ferons rimer climat avec croissance. Une écologie populaire c’est une écologie qui se construit au plus près des réalités des Français et des territoires » a-t-il lancé.
⇒ 16 h 15 [ÉNERGIE] Le nucléaire, une « fierté française »
« Le nucléaire est une fierté française », a exhorté Gabriel Attal, affirmant continuer à « investir massivement dans les programmes nucléaires ». « Cette année, l’EPR de Flamanville sera opérationnel », a-t-il annoncé.
⇒ 16 h 12 [ÉDUCATION] Réaffirmer l’autorité
Gabriel Attal a aussi fait référence aux émeutes de cet été. « Parmi les émeutiers, des jeunes, des très jeunes parfois qui semblaient avoir coupé les ponts avec notre société », a-t-il déclaré. « Nous devons disposer de sanctions adaptées pour les mineurs de moins de 16 ans. Nous créerons des travaux d’intérêt éducatif, qui seront leurs équivalents et seront donnés plus facilement que les peines d’intérêt général.Dès le plus jeune âge il faut revenir à un principe clair : tu défies l’autorité, on t’apprend à la respecter », a-t-il ajouté.
⇒ 16 h 10 [MAYOTTE] Attal veut déposer un projet de loi
Pour Attal, « réarmer nos services publics est peut-être plus crucial, plus vital encore [dans les Outre-Mer] qu’ailleurs ». Appelant à tenir compte « des spécificités », il a annoncé une loi sur Mayotte « pour faire face aux enjeux exceptionnels auxquels son territoire est confronté ».
⇒ 16 h 08 [SÉCURITÉ] Priorité à la lutte contre les stupéfiants et les cambriolages
Sur le dossier de la sécurité, Gabriel Attal a annoncé « doubler la présence policière dans les rues d’ici à 2030 », pour lutter contre les stupéfiants et contre « la délinquance du quotidien en particulier les cambriolages ».
À lire aussiCambriolages : les chiffres en France, région par région Un nouveau plan de lutte contre les stupéfiants sera ainsi mis en œuvre, selon le premier ministre. « Nous allons désormais geler les avoir des trafiquants de drogue qui sont identifiés », a-t-il affirmé.
⇒ 16 h 07 [LAÏCITÉ] L’uniforme à l’école en expérimentation
Le premier ministre a appelé au « respect de nos valeurs républicaines au premier rang desquels la laïcité ». « On ne négocie pas avec la République », a-t-il martelé, « On l’accepte, on la respecte en entier. »
À lire aussiUniforme à l’école : le ministre de l’éducation nationale promet une expérimentation Il a annoncé une expérimentation de l’uniforme à l’école, « symbole d’égalité républicaine ». « Nous généraliserons l’uniforme en France à la rentrée 2026 », si l’expérimentation est concluante, a-t-il dit.
⇒ 16 h 03 [ÉCOLE] Attal veut défendre le bien-être des élèves
Concernant le bien-être des élèves à l’école, Gabriel Attal a salué la décision récente du départ de l’élève harceleur, et non plus de l’élève victime.
À lire aussiHarcèlement scolaire : les harceleurs pourront être exclus définitivement Le premier ministre a aussi affirmé vouloir simplifier la vie des élèves en situation de handicap, grâce au remboursement des fauteuils roulants notamment. « L’état prendra ses responsabilités et financera désormais l’accompagnement des enfants en situation de handicap sur le temps du déjeuner », a-t-il aussi annoncé.
⇒ 16 h 01 [ÉDUCATION] Pour Gabriel Attal, « l’école est la mère des batailles »
Le premier ministre veut « déployer le choc des savoirs » pour « élever le niveau des élèves » . Refusant une école du passage automatique, il a remis à jour du « redoublement » et la mise en place de « groupes de niveau ». Il a aussi prôné une « école des savoirs, de l’exigence, de l’excellence où chacun apprend à son rythme ». Il a également évoqué la question des remplacements des professeurs absents et la régulation des écrans et des téléphones, « une catastrophe éducative et sanitaire en puissance ».
⇒ 15 h 59 [ANALYSE] Aucun répit des oppositions pour Gabriel Attal
Pendant sa déclaration, le premier ministre Gabriel Attal a été à de nombreuses reprises chahuté par les oppositions. « Je pense, Madame la présidente, qu’ils ont compris que je ne m’arrêterai pas malgré leur hurlement, et donc je peux continuer sans aucune difficulté », a lancé le chef du gouvernement après que Yaël Braun-Pivet a rappelé les députés d’opposition à l’ordre.
« Je ne suis pas convaincu que [les Français] attendent qu’on cherche à couvrir son interlocuteur par des cris pendant qu’il intervient dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale », a-t-il lancé à un autre moment.
⇒ 15 h 57 [SANTÉ] La santé mentale de notre jeunesse, « une grande cause »
Le premier ministre a déploré que « le mal-être, les dépressions et les pensées suicidaires aient beaucoup progressé chez nos jeunes ». « Je veux faire de la santé mentale de notre jeunesse une grande cause de notre action gouvernementale », a-t-il lancé. Gabriel Attal a annoncé une « réforme » du dispositif de soutien psychologique. « Nous allons mailler notre territoire de Maison départementale des adolescents », a-t-il promis.
⇒ 15 h 54 [SANTÉ] Régularisation des médecins étrangers sur le territoire
« Nous allons continuer à armer notre système de santé », a exhorté Gabriel Attal, affirmant vouloir « agir pour qu’il y ait plus de médecins », à travers la « régularisation des médecins étrangers sur notre territoire ».
« Dès cet été chaque département devra être doté d’un service d’accès aux soins avec des professionnels organisés pour assurer la permanence des soins », a également annoncé le premier ministre, affirmant être « prêt à aller plus loin en restaurant des obligations de garde pour les médecins libéraux en soirée ou le week-end dans leur cabinet à l’hôpital ou en maison de santé ». « Quand on a rendez-vous chez le médecin et qu’on ne vient pas sans prévenir on paye », a-t-il enfin assuré.
⇒ 15 h 52 [IMMIGRATION] Une réforme de l’AME par voie réglementaire
Appelant à « accueillir moins pour accueillir mieux », le premier ministre a affirmé que « la lutte contre l’immigration illégale allait continuer à s’intensifier ».
⇒ 15 h 50 [DÉFICIT] « Repasser sous les 3 % de déficit public »
Gabriel Attal a confirmé poursuivre le cap de « repasser sous les 3 % de déficit public d’ici à 2027 », « grâce à plus de croissance, plus d’activités, à la maîtrise de nos dépenses ». « Pas grâce à trop d’impôts, grâce à des économies de structure aussi ».
⇒ 15 h 46 [EMPLOI] « Il faut débureaucratiser la France »
« Je veux alléger le fardeau des règles et des normes qui pèsent sur ceux qui créent nos TPE et nos PME surtout ces Français qui travaillent sans compter et qui créent de l’activité et de l’emploi », appelant à « simplifier les démarches », pour « débureaucratiser la France ».
« Nous évaluerons les normes qui peuvent être supprimées ou simplifiées », a-t-il annoncé. « La bureaucratie qui recule c’est la liberté qui avance », a-t-il résumé.
⇒ 15 h 45 [EMPLOI] Gabriel Attal veut « déverrouiller » l’organisation du travail
Pour Gabriel Attal, « déverrouiller le travail c’est aussi l’adapter aux nouvelles aspirations de nos concitoyens ». Refusant tout « droit à la paresse », il a noté de nouvelles « aspirations », notamment entre le travail et l’équilibre personnel. Il a cité les nouvelles fractures, notamment entre « ceux qui peuvent télétravailler et ceux qui ne peuvent pas télétravailler ». Il n’a pas oublié « les personnes qui travaillent dur et qui se sentent invisibles ». Il a également demandé à ces ministres d’instaurer une expérimentation de la semaine de quatre jours dans les administrations centrales.
⇒ 15 h 44 [LOGEMENT] Gabriel Attal souhaite « déverrouiller » l’accès au logement
Le premier ministre a annoncé cinq mesures « immédiates » pour « déverrouiller » l’accès au logement, comme la simplification du DPE. « Nous désengorgerons 20 territoires où nous accélérerons les procédures pour y créer 30 000 nouveaux logements d’ici trois ans », a-t-il affirmé. Il a également annoncé la réquisition de bâtiments vides.
⇒ 15 h 41 [ANALYSE] Gabriel Attal laisse sa porte ouverte aux oppositions
Tout en actant que le centre ne dispose que d’une majorité relative, Gabriel Attal a affirmé aux députés que « les Français attendent que nous cessions les querelles de principe pour échanger et pour agir ensemble ». Insistant : « Nous avons, je le crois, en devoir commun de transcender les clivages, les désaccords et les divisions pour œuvrer au service des Français (…) Je ne renoncerai jamais à dialoguer, ma porte sera toujours ouverte. »
C’est surtout avec la droite que le centre macroniste peut trouver des convergences, comme le montrent les votes des députés LR sur de nombreux textes clés. Mais, avec en ligne de mire l’élection présidentielle de 2027, à laquelle Emmanuel Macron ne pourra plus se représenter, la droite n’entend pas se lier à l’actuelle majorité.
⇒ 15 h 39 [IMPÔTS] Attal réaffirme la baisse d’impôts promise par Macron
« Après la suppression de la taxe d’habitation, de la redevance télé, la baisse de 5 milliards d’euros des premières tranches de l’impôt sur le revenu, nous tiendrons l’engagement du président de la République d’une nouvelle baisse d’impôts de 2 milliards d’euros », a annoncé Gabriel Attal. Il a aussi affirmé la généralisation à tous les départements de France du conditionnement du RSA à 15 heures d’activité, au 1er janvier 2025.
Le premier ministre a aussi réaffirmé la mise en place de la solidarité à la source « pour éviter les démarches inutiles » et « garantir la justice sociale ».
⇒ 15 h 37 [TRAVAIL] Gabriel Attal veut « désmicardiser la France »
Gabriel Attal veut « répondre aux inquiétudes de la classe moyenne et faire en sorte que ceux qui vont travailler puissent vivre dignement de leur travail et gagnent toujours plus que ceux qui ne travaillent pas ». S’il s’est félicité de ce que le montant du smic soit supérieur à celui dans les pays voisins, il a regretté que de très nombreux salariés soient payés avec ce salaire minimum. Il a regretté une situation « où il n’y a quasiment plus aucun intérêt pour quiconque à augmenter un salarié au smic ».
« Nous agirons résolument pour que les branches professionnelles qui continuent à rémunérer en dessous du smic remontent ces rémunérations », a promis le nouveau premier ministre. « On ne peut accepter une France où beaucoup sont condamnés à rester proche du smic toute leur carrière. La progression salariale doit toujours permettre de récompenser l’effort et le mérite », a estimé Gabriel Attal. « Il faut désmicardiser la France », a-t-il conclu. ⇒ 15 h 33 [BILAN] Gabriel Attal rend hommage à ses prédécesseurs
Le chef du gouvernement a remercié ses prédécesseurs. « Je veux rendre ici hommage à l’action déterminante d’Édouard Philippe Jean Castex et Élisabeth Borne dont le sens de l’État et la détermination sont des exemples ».« Je veux rendre hommage à la majorité toujours mobilisée pour améliorer le quotidien des Français, je veux saluer tous les parlementaires qui ont accepté de sortir des logiques partisanes pour permettre l’adoption de nombreux textes », a-t-il ajouté.
⇒ 15 h 30 [CHANTIERS] Attal liste quatre priorités
« Parler aux Français, c’est répondre à quatre appels », a-t-il martelé, évoquant quatre grands chantiers : le travail, les services publics, le « civisme » et le « respect des droits des devoirs » et enfin la garantie d’un « environnement respirable partout et pour tous ».
⇒ 15 h 28 [ANALYSE] Gabriel Attal en défenseur de la souveraineté
Alors que les élections européennes se dérouleront le 9 juin, Gabriel Attal a insisté sur la notion de souveraineté : « L’identité même de ce gouvernement, c’est de reconquérir notre souveraineté française et européenne. » Alors qu’Emmanuel Macron défend depuis longtemps la notion de « souveraineté européenne », son premier ministre a placé les deux souverainetés sur un même plan, à l’opposé du discours souverainiste sur l’indivisibilité de la souveraineté.
⇒ 15 h 26 [AGRICULTEURS] Pour une « exception agricole française »
Gabriel Attal a affirmé avoir « engagé une action résolue pour la souveraineté agricole de notre pays ». « Notre agriculture est une force », a-t-il estimé, « parce qu’elle constitue l’un des fondements de notre identité et de nos traditions ».
⇒ 15 h 22 [DISCOURS] Attal souhaite « transcender les clivages » de la société française
« Je veux m’adresser à tous ces Français, souvent de la classe moyenne, toujours au rendez-vous de leur responsabilité qui ne se plaignent pas alors qu’ils ont souvent le sentiment de subir », a exhorté Gabriel Attal. « Je les entends, je les comprends et je veux contribuer à leur répondre », a-t-il affirmé, face aux « sirènes du chaos » et à ceux qui « guettent les colères » pour en « récolter les fruits ».
⇒ 15 h 19 [DISCOURS] Gabriel Attal salue la « solidarité » de l’Europe face à la guerre en Ukraine
« La guerre en Ukraine a ébranlé l’Europe, elle a détruit le rêve d’une paix éternelle sur notre continent, elle nous a rappelé durement que la démocratie était fragile et la liberté en idéale toujours à défendre », a rappelé le premier ministre. « Mais notre pays, notre Europe, ont montré le visage de la détermination face à l’agresseur et sa solidarité pour le peuple ukrainien. »
Gabriel Attal a aussi évoqué « l’attaque terroriste monstrueuse en Israël et la guerre au Proche-Orient », qui ont « ravivé des plaies jusque dans notre société ». « Notre pays a su se dresser répondre par le refus de la haine et par l’unité », a-t-il martelé.
⇒ 15 h 17 [DISCOURS] « La France a son rang à tenir », martèle Attal
« La France n’a jamais été n’est pas ne sera jamais une nation qui subit ni hier ni aujourd’hui ni demain » a assuré le premier ministre. « En 2024 nous accueillerons le monde à l’occasion des Jeux olympiques et paralympiques » a-t-il rappelé, affirmant que la France est un « repère », fort de son « héritage moral » , de son « patrimoine », ou encore de « son modèle social envié dans le monde entier ».
« La France a son rang à tenir », a martelé Gabriel Attal, face aux « difficultés économiques », aux « bouleversements climatiques, démographiques, géopolitiques » . Le premier ministre a également salué le chemin parcouru depuis 2017.
⇒ 15 h 14 [DISCOURS] Gabriel Attal appelle à « puiser en nous la force » pour « surpasser les doutes »
Le plus jeune locataire de Matignon de la Ve République a commencé sa déclaration de politique générale en affirmant que sa « génération était en proie au doute ». « Je suis né en 1989, l’année du bicentenaire de la révolution, une année où on a cru que la démocratie libérale et le progrès universel triompheraient par eux-mêmes », a-t-il lancé. « Ma génération a vu l’inverse se produire car elle voit son monde se chambouler plus fortement encore que tout autre avant elle est en proie au doute », a-t-il affirmé.
« Elle est en proie au doute. Doute sur son identité. Doute en France sur qui nous sommes, comme peuple et comme nation. Doute sur notre modèle social et sur notre démocratie », a énuméré le premier ministre. « Nous voyons davantage de raison d’espérer que de douter », a-t-il estimé.
⇒ 15 h 01 [PORTRAIT] L’ascension éclair de Gabriel Attal
Nommé premier ministre à 34 ans, Gabriel Attal est devenu le 9 janvier le plus jeune locataire de Matignon de l’histoire. Un choix dicté par la forte popularité de l’ancien ministre de l’éducation, mais aussi par la proximité de son parcours avec celui d’Emmanuel Macron.
⇒ 14 h 45 [ANALYSE] Les classes moyennes, priorité du premier ministre
Dès son discours de passation avec Élisabeth Borne, le premier ministre a dit sa priorité de cibler les classes moyennes, « tous ces Français qui travaillent, qui sont juste au-dessus des aides mais n’ont pas un patrimoine qui leur permette de s’en sortir ». D’où le travail entamé autour des thèmes du travail, des services publics – notamment l’éducation nationale – ainsi que de la transition écologique.
⇒ 14 h 34 [OPPOSITIONS] La gauche prête à dégainer sa motion de censure
Dès le début de la séance, la gauche, à nouveau unie pour l’occasion, devrait déposer une motion de censure afin de dénoncer le refus de Gabriel Attal de solliciter un vote des députés. Il s’agira de la première contre le nouveau gouvernement. Cette motion de censure a néanmoins peu de chance de passer malgré l’absence de majorité absolue. Seule la conjonction de toutes les oppositions – de gauche, de droite et d’extrême droite – pourrait en effet renverser le gouvernement. Or, il n’y a eu que contre l’adoption sans vote de la réforme des retraites (via l’article 49 alinéa 3 de la Constitution) qu’une partie, mais insuffisante, du groupe Les Républicains a censuré le gouvernement. Un contexte bien différent de celui de la nomination d’un nouveau premier ministre.
⇒ 14 h 16 [ANALYSE] La déclaration de politique générale : un exercice facultatif
Contrairement aux régimes parlementaires étrangers, la Ve République française n’impose ni un vote d’investiture ni une déclaration de politique générale. Le premier ministre peut toutefois engager la responsabilité de son gouvernement au titre de l’article 50-1 de la Constitution. Soit sur une thématique, généralement afin de montrer qu’un sujet dépasse les clivages partisans. Ce fut le cas successivement de Pierre Bérégovoy (1991) puis d’Édouard Balladur (1993) sur les négociations du Gatt, ou de Michel Rocard sur la participation de la France à la guerre du Golfe de 1991.
Soit sur une déclaration de politique générale. Ce que, à l’exception de Jacques Chirac en 1986-1987, les premiers ministres ont évité en cas de majorité absolue serrée ou absente : Michel Rocard, Édith Cresson et Pierre Bérégovoy entre 1988 et 1992, Élisabeth Borne puis Gabriel Attal depuis 2022.
⇒ 14 h 08 [DÉROULÉ] Les orateurs, le programme
Après la déclaration du premier ministre Gabriel Attal, chaque président de groupe disposera d’un temps de parole. Le centre macroniste aura 1 h 15 : cinquante minutes pour Sylvain Maillard (Renaissance), quinze pour Jean-Paul Mattei (MoDem de François Bayrou), qui parlera en premier, et dix pour Laurent Marcangeli (Horizons d’Édouard Philippe). L’opposition de gauche disposera de quarante minutes, également réparties entre Boris Vallaud (PS), Cyrielle Chatelain (Les Écologistes, ex-EELV), André Chassaigne (PCF) et Mathilde Panot (LFI).
Pour l’extrême droite, Marine Le Pen (RN) aura quinze minutes afin de répondre au chef du gouvernement ; pour la droite, Olivier Marleix (LR) en aura dix. Même temps de parole pour le groupe hétérogène Libertés, indépendants, Outre-mer et Territoires (Liot), partagé entre deux intervenants : Bertrand Pancher, Christophe Naegelen. Enfin, le dernier orateur sera Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France), qui ne bénéficiera que de cinq minutes au nom des députés non-inscrits à un groupe.
⇒ 13 h 42 [ANALYSE] Une « vraie fausse » déclaration de politique générale
Gabriel Attal va prononcer mardi 30 janvier 2024 une déclaration devant l’Assemblée nationale au titre de l’article 50-1 de la Constitution. Celle-ci sera suivie d’un débat mais pas d’un vote. Cette déclaration aurait pourtant pu faire l’objet d’un vote sans mettre en jeu le sort du gouvernement. Il ne s’agira en effet pas d’une déclaration de politique générale au sens de l’article 49 alinéa 1 de la Constitution, par laquelle le premier ministre engage la responsabilité de son gouvernement. Quoi qu’il en soit, l’absence depuis les dernières élections législatives de majorité absolue pour le centre n’incite pas l’exécutif à organiser un vote. Ce fut vrai en juillet 2022 pour Élisabeth Borne, c’est encore vrai en janvier 2024 pour Gabriel Attal.
⇒ 13 h 30 [POLITIQUE GÉNÉRALE] Gabriel Attal s’exprimera à 15 heures
Le premier ministre Gabriel Attal, plus jeune locataire de Matignon sous la Ve République, prononcera à 15 heures sa déclaration de politique générale devant les députés réunis au Palais-Bourbon. L’occasion de tracer les priorités de son gouvernement.
Ce discours intervient, alors qu’un mouvement de colère des agriculteurs agite la France depuis plus d’une semaine.️