Il déplore, par exemple, l'absence de contrôle des déclarations de patrimoine du président. Dans un rapport, mercredi 10 avril, l'organe anticorruption du Conseil de l'Europe demande des "mesures énergiques" à la France pour prévenir la corruption dans la sphère politique.
Le Conseil de l'Europe, qui n'est pas un organe de l'Union européenne, regroupe 46 Etats dont la France, et a pour mission de "promouvoir la démocratie, les droits humains et l'Etat de droit".
L'Europe (peu importe l'instance) qui demande des comptes à la France en matière de corruption, c'est un peu comme si Pablo Escobar avait, en leur temps, reproché à Jacques Mesrine son manque de probité.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] : C'est une question de capillarité. La politique est un milieu mafieux à la solde de milieux mafieux. Chez nous, la justice bourgeoise, complice, à chaque fois leur sauve la mise. Les juges en charge des dossiers sont des copains de promo, disposent des mêmes réseaux d'influence dont ils font d'ailleurs partie, tout ce beau monde fréquente les mêmes salons dorés où chacun sait ce que l'autre a à cacher.