Le nombre de détenus n'a jamais été aussi élevé en France. Le 1er avril, 77 450 personnes étaient incarcérées, soit une augmentation de 6% en un an, pour 61 500 places. Dominique Simonnot, la contrôleuse générale de lieux de privatisation de liberté, parle d'un chiffre "épouvantable", et pointe la responsabilité des pouvoirs publics : "Le gouvernement manque de courage pour prendre les choses en main et réduire la population carcérale."
franchement, quand j'entends ça, ça me fout en colère! Le gouvernement, franchement, il se bouge pas assez les fesses pour régler ça. Imaginez-vous, être entassé comme des sardines dans une cellule, à dormir sur le sol avec des cafards qui rodent partout?!! C'est pas humain, ça! Et les surveillants, c'est pas leur faute, mais ils se retrouvent à faire un boulot de me**e à cause de tout ça !! Il faut vraiment que ça change, sinon ça va partir en vrille total, c'est sûr.....
franchement, quand j'entends ça, ça me fout en colère! Le gouvernement, franchement, il se bouge pas assez les fesses pour régler ça. Imaginez-vous, être entassé comme des sardines dans une cellule, à dormir sur le sol avec des cafards qui rodent partout?!! C'est pas humain, ça! Et les surveillants, c'est pas leur faute, mais ils se retrouvent à faire un boulot de me**e à cause de tout ça !! Il faut vraiment que ça change, sinon ça va partir en vrille total, c'est sûr.....
Il faudrait un peu savoir ce que vous (nous en fait, j'en fais partie) voulez tous. Tout le monde râle sur le fric que nous prend l'état, tout le monde râle sur le budget, mais tout le monde voudrait que l'état dépense un maximum. Malheureusement, l'argent ne se fabrique pas, et il faut décider des priorités, même si tout est prioritaire.
Ils ne sont pas non plus en taule par hasard et ils ne sont pas tous à plaindre. La prison près de chez moi, 25 places, 43 détenus, mais ils ont un cuisinier à demeure et ce qu'on lui livre (je vois tout, j'habite à côté), le petit ouvrier n'a pas les moyens de se le payer, et ils ont le pain chaud du boulanger tous les jours. Plus des activités sympa, école de musique, atelier d'écriture, salle de sports, plus un toubib alors qu'on est 16.000 à s'en chercher désespérément un, plus un aumônier, des psys, le curé des loubards, Guy Gilbert, qui il y a encore quelques temps venait les voir en voisin. Il y a de la musique toute la journée et ils ne donnent vraiment pas l'impression de se morfondre.
Cela dit, est-ce qu'on ne prend pas, une fois encore, le problème à l'envers ?
S'il y a une hausse des mises en détention, c'est peut-être aussi qu'il y a une hausse des faits de délinquance passibles de mises en détention, non ? Et cette hausse-là, elle a bien une cause, une origine ?
Perso, le mec qui me braque, je préfère le voir en taule qu'en liberté à apprendre le français. Le réalisme consisterait à substituer certaines peines d'emprisonnement à des séjours dans des camps de travaux forcés, mais chhhhht ! pas de ça chez nous, on est un pays de liberté et où irions-nous si on rouvrait les bagnes ? Vous vous rendez compte, condamner ces victimes de la société à casser des pierres ?