Top 20des surnoms donnés au sexe féminin, selon votre profession
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Crédits photo (creative commons) : josef_tuerk
C’est dimanche, c’est l’instant sexe !!
Et ce soir, on met à l’honneur le beau sexe, le vôtre Mesdames, à qui des générations d’artistes et d’amoureux ont rendu hommage en l’habillant de noms tendres, poétiques, parfois vulgaires, souvent imagés, mais toujours emprunts de la fascination que cette partie de votre anatomie exerce sur nos esprits et nos corps virils. Panorama de ces dénominations diverses, qui évolue en fonction de la profession dans lequel on l'évoque :
Version Médecin : la vulve Du latin vulva, matrice. Ça tombe mal : la vulve ne couvre que les organes génitaux externes de la femme. Mais on ne va pas chipoter.
Version Ébéniste ou nourrice : le con Du latin "cuna", qui signifie...berceau. Voué aux gémonies par Brassens. Au vu de la connotation pas franchement positive du terme, on ne peut pas lui donner entièrement tort.
Version Maraîcher : l’abricot Parfois la prune, ou la figue. Tout dépend de la saison. La cerise, la fraise ou la framboise, c’est plutôt pour le clitoris. Une bonne raison de manger cinq fruits et légumes par jour.
Version Maître-chien : le bouledogue La ressemblance est assez éloignée, mais on ne sait jamais. Dans le doute, vérifiez : s’il a des dents, c’est un bouledogue.
Version Marin-pêcheur : la pachole Le sexe féminin partage à Marseille son nom avec un petit filet de pêche en forme de poche. On n’y appelle pourtant pas le sexe masculin l’alevin. Un peu machistes sur les bords, les Marseillais ?
Version Geneviève de Fontenay : la choune Avant de n’en désigner qu’une partie, la choune était une charmante jeune fille douée de grâce et de malice. On aurait ainsi désigné au Moyen Âge les jeunes filles participant à des concours de beauté. J’en connais une qui va manger son chapeau.
Version Activiste des droits de la femme : la kikine Un auteur, une auteure. Un docteur, une doctoresse. Un kiki, une kikine. Égalité pour tout.
Version Paysan du Limousin : la cramouille Du patois limousin "cramolha", qui signifiait "canaille". Rend tout son sens à l’expression "s'encanailler".
Version Architecte : le yoni Qui signifie en sanskrit "lieu". On appelle yoni des décors architecturaux symbolisant les organes génitaux féminins, le pendant masculin étant le lingam. À réserver aux tantristes avertis.
Version Non québécois (si si, c’est un métier) : la foufoune Car au Québec, les foufounes, ce sont les fesses. Ils ne disent jamais rien comme tout le monde, ces gens-là.
Version Québécois (c’est aussi un métier, il y a pas de raison) : la noune Et franchement, sur ce coup-là je leur donne raison. C’est quand même plus doux et plus joli que "foufe".
Version Randonneur : le vallon On peut aussi choisir la grotte, si on est spéléologue.
Version Gastronome alsacien : la schnek (ou chnéque) L’escargot, donc. Inutile de noyer celui-ci dans le beurre à l’ail.
Version Proxénète : le gagne-pain Pas vraiment poétique, mais international – ou presque. Les Américains parlent de "moneymaker".
Version Champion de poker : l’as de carreau I’m all in.
Version Coiffeur : le barbu Fonctionne mieux avec un sexe "au naturel".
Version Jardinier : le gazon Mais aussi le buisson, la rose, le nénuphar, la fleur...Qu’il est doux de cultiver son jardin secret.
Version Chevalier : le blason Le blason fut au seizième siècle une forme de poésie à rimes plates célébrant le corps féminin ou l’une de ses parties. Remis au goût du jour par Brassens, qui appelait de ses vœux un artiste pour donner, enfin, un joli nom au sexe féminin.
Version Gustave Courbet : "L’origine du monde" Parce que c'est un peu vrai, pour le coup.
Version Topiteur : la chatte Plus mignon, le minou ou la minette. Faire des tops sur les félins à longueur d'année, ça déforme.
Colette renard en disait déjà beaucoup dans cette chanson et dans ce top: