Deux personnes soupçonnées d'avoir tenté d'aider une femme de 91 ans à mettre fin à ses jours à Grenoble ont été placées en garde à vue, a appris jeudi 15 août franceinfo de source proche du dossier et auprès du procureur de Grenoble.
Les deux individus sont âgés de 81 ans et sont membres de l'association "Ultime Liberté", en faveur de la légalisation du suicide assisté. Ils sont soupçonnés d'avoir fourni à la nonagénaire mercredi en fin de journée des produits pour l'aider à mettre fin à ses jours qu'elle n'a pas supportés et qu'elle a fini par vomir. C'est son fils qui a prévenu la police.
Et voilà les dérives et ce genre de situation que l'on risque rencontrer tant que rien n'est fait légalement dans ce domaine de fin de vie !
Tout à fait !! ça relance le délicat débat mais tellement important sur la fin de vie ! je ressens profondément la complexité de ces situations... c'est vrai, d'un côté, je comprends le désir de certains de choisir leur fin de vie dans la dignité, surtout quand la souffrance devient insupportable puis d'un autre côté, je suis préoccupée par les implications légales et éthiques de l'assistance au suicide, surtout quand elle est pratiquée en dehors d'un cadre médical strict !! dans tout ça il est crucial de protéger les plus vulnérables tout en respectant les choix individuels.......
Et voilà les dérives et ce genre de situation que l'on risque rencontrer tant que rien n'est fait légalement dans ce domaine de fin de vie !
Mais bien sur que si qu'il y a des protocoles pour aider les personnes qui souffre.... Mais cette personne ne veut peut-être pas aller en soins palliatifs.... Il ne faut pas tout confondre....
Les soins palliatifs sont une chose, l'aide à mourir en est une autre ... il me semble que la proposition de loi sur la fin de vie n'a pas encore été débattue ni votée en France !
Et voilà les dérives et ce genre de situation que l'on risque rencontrer tant que rien n'est fait légalement dans ce domaine de fin de vie !
Mais bien sur que si qu'il y a des protocoles pour aider les personnes qui souffre.... Mais cette personne ne veut peut-être pas aller en soins palliatifs.... Il ne faut pas tout confondre....
La loi reconnaît ainsi le droit du patient à une sédation profonde et continue jusqu'au décès associé à une analgésie.
Loi du 2 février 2016
"Même sans espoir, la lutte est encore un espoir "
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Lupino
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Je comprends parfaitement qu'on ait pas envie d'aller en soins palliatifs... Je ne sais pas si vous y êtes déjà allé, mais quand il n'y a plus d'espoir, je comprends qu'on puisse avoir envie de faire un autre choix. Et sur le plan légal, la question ne fait que traîner alors que les gens sont confrontés à ce problème maintenant.
Je ne crois pas que l'action de ces personnes soit une dérive, d'autant plus qu'ils m'ont fait aucun geste létal, ils ont juste donné "le moyen de...".
Mais je comprends aussi qu'on ne soit pas d'accord avec ce que je viens d'écrire, c'est une question très personnelle.
La loi reconnaît ainsi le droit du patient à une sédation profonde et continue jusqu'au décès associé à une analgésie.
Loi du 2 février 2016
Bien sur.... Mais jamais aucun médecin ne donnera son ""feu vert"" si la personne n'est pas malade.... Si elle est seulement "vieille".... ce n'est pas un motif d'euthanasie.... Peut-être était-elle dépressive?.... Dans ce cas ça se soigne et bien....
Je ne crois pas que l'action de ces personnes soit une dérive, d'autant plus qu'ils m'ont fait aucun geste létal, ils ont juste donné "le moyen de..."..
""Ils sont soupçonnés d'avoir fourni à la nonagénaire mercredi en fin de journée des produits pour l'aider à mettre fin à ses jours qu'elle n'a pas supportés et qu'elle a fini par vomir.""
Si ce n'est pas un geste létal, c'est quoi?
Ils lui ont fourni les médocs pour qu'elle se suicide? c'est quoi alors?....
Non, pour moi ce n'est pas un geste létal, elle avait parfaitement la possibilité de ne pas utiliser ce produit. C'était sa propre décision. Ils ne l'ont pas tués.
"""Le parquet de Grenoble indique qu'à ce stade une enquête est ouverte pour "exercice illégal de la profession de pharmacien" et "propagande en faveur de produits préconisés comme moyens d'aide au suicide"""