Avant d’aller au-delà, ciblons l’équilibre, il est la forme naturelle des relations énergétiques que portent chacun d’entre nous. L’équilibre n’est pas de tenir droit sur une jambe, c’est un équilibre intérieur et même haut-delà un équilibre extérieur au corps physique. Cette balance transmet la fusion du corps aux portes de l’invisibilité, quoi que ce qui raisonne invisible n’appartient qu’à ceux qui ne le perçoivent pas. Imaginez l’équilibre comme une bascule, suivant où les masses se distribuent les énergies capitalisent le potentiel qui devient le régulateur de l’être.
Ainsi une pensée reproduite, devient un axe de la balance, pour être plus simpliste tu ne peux espérer ce que tu ne penses pas, tout le monde a déjà entendu cette ligne mais elle est incomplète car les mouvements si nombreux soient-ils doivent être coordonnés sur une même mélodie. Un équilibre ne se suffit pas au fait de modeler une pensée, cela serait trop facile, l’esprit, la mémoire de l’âme jouent tout deux leurs rôles respectifs, si de ces trois axes un seul est mis à l’écart l’harmonie fabrique une discordance. Combien de personne ont souvent médité cette incompréhension qui décline le résultat d’un cheminement trop aléatoire.
Se confesser en direction des cieux n’est pas non plus une direction d’évolution, cela serait même une stagnation dans l’attente miraculeuse, telle la croyance d’une cigogne qui transporte les enfants aux seuils des paliers des portes, même si des fonctions sont curieuses et peuvent paraître magiques, une logique reste toujours attachée dans son sens aiguisé. Adjoindre son équilibre, c’est se restituer de l’importance, conserver en soi que rien ne viendra des autres, les mal-enseignés ont traînés les paroles de l’ego, pourtant il aurait été bienveillant d’expliquer ce pourquoi la confiance en soi est primordiale.
Reconnaître ce que nous sommes, les qualités que nous possédons entraînent chez l’être sa propre identité, par la suite il peut distribuer son savoir sans jamais entendre au fond de son âme ces petits chuchotements qui le soumettent à l’insécurité. Disposer de capacités n’est en rien une imperfection ni une difformité, seul celui qui est imbu de pouvoir donne l’image à autrui qu’il se conduit mal. Pour effectuer une contrebalance de l’équilibre perdu, gifler les penchants d’écoute qui ont déstructurés le lestage de votre être, corriger les pensées des ignorants afin que le puits de la source qui vous anime ne reste pas asséché.
Le partage n’a jamais marqué d’une empreinte l’échelle des consciences de ses vis-à-vis, simplement conserver l’idée que l’équilibre est représenté par un être qui tend ses deux mains, une vers le haut puis l’autre vers le bas. Ne jamais se soumettre à la vision extérieure, écouter certes, analyser mais protéger ses valeurs naturelles, celles que nous avons acquises au-delà de cette minuscule existence.