- Magdalena a écrit:
- Personne ne réfute la souffrance des palestiniens, mais le conflit n'a pas commencé en 1948 mais depuis Mahomet et ses hordes belliqueuses et conquérantes qui ont chassé toutes les autres religions de ce territoire sacré pour tous les croyants abrahamiques.
1948 fut un genre de revanche de Hattin, une croisade réussie cette fois.
Une série d'inexactitudes flagrantes.
Les chrétiens de Palestine ont pour partie favorisé la conquête par l'Islam, pour se dégager de l'empire Byzantin.
Les Musulmans venus de la Péninsule arabique étaient très peu nombreux à l'époque et ils n'ont chassé personne. En Palestine, il y avait des arabes dès l'antiquité, et pas qu'eux. Les Philistins seraient arrivés en même temps que les juifs.
Les Musulmans, contrairement aux chrétiens, n'ont pas chassé les croyants des autres religions, et ont été beaucoup plus tolérants que les chrétiens. En 1914, il y avait encore des chrétiens au moyen orient, alors qu'à la fin de la reconquista, les musulmans et les juifs ont été chassés d'Espagne, même convertis.
De même, les autorités musulmanes ne demandaient pas toujours aux non musulmans de se convertir, parce que ceux-ci étaient assujettis à un impôt particulier dont elles ne voulaient pas se priver.
Jusqu'à la première guerre mondiale, la cohabitation juifs/musulmans s'est plutôt bien passée.
Au moment des croisades, les juifs se sont souvent battus aux côtés des musulmans, notamment lors de la première croisade, contre les croisés, très antisémites, pour défendre Jérusalem, et ont été massacrés comme eux. Accessoirement, les chrétiens orthodoxes, des hérétiques pour les croisés, étaient mieux traités par els musulmans que par ceux-ci.
Dans ce contexte, dire que la création de l' état d'Israel est la revanche d'Hattin est un non sens.
La création d'Israël a été voulue par les puissances occidentales, à titre de réparation, pour avoir laissé le génocide se perpétrer, sans rien faire.
Elle a été une profonde injustice pour les Palestiniens, dépossédés de leurs terres. Une des conditions de la paix est la reconnaissance et la réparation de cette injustice.
Israël a le droit d'exister, dans les limites fixées par les résolutions de l'ONU, mais seulement dans ces limites.
Or, si les extrémistes musulmans veulent la destruction d'Israël, les nationalistes israéliens veulent la création d'un " grand Israël", ce qui suppose de ne laisser aucune place aux Palestiniens. Les extrémistes des deux camps veulent l'extermination de ceux de l'autre camp. Ils sont les meilleurs alliés dans la mesure où, par leur présence, chacun renforce l'autre. Ils se valent.
Dire que l'armée Israélienne est en train de commettre un crime contre l'humanité n'est pas soutenir le Hamas et le Hezbollah, c'est énoncer un fait.
Oui, le Hamas et le Hezbollah sont des organisations terroristes, et mafieuses pour la seconde. Oui les crimes commis le 7 octobre 2024 sont horribles et doivent être punis. Oui, les extrémistes des deux camps font de l'idéologie, et se moquent pas mal du sort des populations qu'elles prétendent défendre.
Les crimes commis le 7 octobre n'excusent pas les crimes israéliens, pour autant qu'ils els expliquent.
Mais si des étrangers venaient en France, s'emparaient dans un premier temps d'une bonne partie du territoire, puis chassaient les Français de chez eux par la force, en les soumettant à un régime d'apartheid, avant de les déposséder petit à petit du reste, au nom de vagues droits historico-religieux, est ce que des Français ne deviendraient pas enragés?
La paix suppose que chaque partie accepte le droit de l'autre de vivre dans les limites fixées par le droit international. Nous en sommes loin.
Le débat sur le thème " C'est lui qui a commencé et qui est responsable. J'arrêterai quand il l'aura fait est stérile."
Maintenant, Magdalena, cela fait au moins deux fois que tu répètes les phrases que j'ai citées. Cela fait deux fois que je te réponds que tu te trompes en avançant des faits.
J'admets que je peux me tromper. Pour que notre échange avance et ne tourne pas en rond, j'apprécierai si tu me fournissais des éléments tendant à le démontrer ou, si j'ai raison, que tu t'abstiennes de répéter ce qui est inexact selon moi.