Nicolas Bedos a été condamné pour agressions sexuelles à un an de prison dont six mois avec sursis probatoire et à une obligation de soins. Les faits remontent à 2023.
Nicolas Bedos condamné à six mois sous bracelet électronique pour agressions sexuelles
L’acteur et réalisateur a aussi été condamné à une obligation de soins pour des agressions sexuelles sur deux femmes commises en 2023, et devrait effectuer la partie ferme de sa peine à domicile, avec un bracelet électronique. Il va faire appel. ️
“Cette peine est totalement disproportionnée pour un bisou dans le cou au milieu d'une boîte de nuit et une main sur la cuisse. Est-ce que ce n’est pas une volonté d’humiliation ? La justice s’achète un bon coup de com !“
Julia Minkowski, avocate de Nicolas Bedos, dans C à Vous
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] : Ah, moi je trouve qu'il y a des limites à ne pas franchir, peu importe qui on est !! qu'on soit célèbre ou pas, personne n’a le droit de toucher quelqu’un sans son consentement... bisou dans le cou, main sur la cuisse… ça peut paraître “rien”, mais on sait bien que ce genre de geste, c’est la porte ouverte à d’autres trucs plus graves si on laisse passer et puis, même si ça s'est passé en boîte de nuit, ça n’excuse rien, on n'est pas des objets juste parce qu’on danse ou qu’on s’amuse. Je me dis que la condamnation, c’est une façon de dire "stop" à ces comportements, surtout de la part de personnes influentes comme lui. Du coup, je me demande, selon vous, la justice est-elle trop sévère ou au contraire pas assez pour ce genre d'affaires ? Et puis, est-ce que ça fait une vraie différence dans le monde du cinéma, ces condamnations ?
J'ai écouté ses arguments hier, en effet on peut se demander jusqu'où ces accusations peuvent être prises en considération ... pour l'instant il y a présomption d'innocence, Nicolas Bedos reconnait avoir pris de l'alcool, après s'il n'y a qu'un bisou et une main sur la cuisse, dans la bousculade d'une boîte de nuit, ça me parait un peu léger comme accusation Attendons la suite, puisqu'il a fait appel ?
Les faits se sont déroulés au printemps 2023. À la barre, le 26 septembre dernier, Nicolas Bedos affirmait ne se souvenir de rien de ces soirées alcoolisées. Mais il a toujours nié avoir pu commettre des agressions sexuelles. Il a déclaré suivre une thérapie et boire moins d’alcool aujourd’hui.
Citation :
Pendant l'audience, la plaignante très émue avait raconté la soirée, des sanglots dans la voix. "J'ai vu qui était cet homme, ses yeux m'ont fait peur", avait-elle expliqué. Deux autres femmes ont témoigné à la barre du comportement du réalisateur et se sont portées partie civile.
L'une d'elles, serveuse dans un bar parisien, a raconté au tribunal que Nicolas Bedos l'avait attrapée par la taille et embrassée dans le cou dans la nuit du 11 au 12 mai 2023, alors que ce dernier était ivre.
L'autre fait reproché, qualifié de harcèlement sexuel, remonte à juin 2018. Le réalisateur était soupçonné d'avoir touché le ventre d'une jeune femme et de lui avoir demandé de l'embrasser avant de la suivre alors qu'elle se rendait aux toilettes, là encore dans un état d'ébriété avancé.
Pour moi ce n'est pas excusable ! un baiser dans le cou sans consentement est une agression !
Consentement : Tout acte à caractère sexuel, même apparemment "mineur" comme un baiser dans le cou, nécessite le consentement explicite de la personne concernée.
Définition légale : En France, ces actes sont considérés comme des agressions sexuelles, punissables par la loi.
Impact sur la victime : Même si certains peuvent minimiser ce type d'acte, il peut avoir des conséquences psychologiques importantes sur la victime.
Responsabilité : L'état d'ébriété n'est pas une excuse valable pour ce type de comportement.
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Guy Bedos, ayant fait appel, reste présumé innocent.
Pour le reste, son avocate a raconté des carabistouilles, come les gens du nord disent.
N. Bedos est un habitué des comportements douteux.
Deux enquêtes, l’une pour viol et l’autre pour agressions sexuelles, ont été classées sans suite, car les faits étaient prescrits.
Il a été banni de la boite de nuit qu'il fréquentait habituellement pour ses comportements agressifs.
Il a pris la serveuse par la taille, pour la maintenir et l'embrasser de force. Il a reconnu les faits en garde à vue.
Pour ce qui est de l'autre fait, une main posée intentionnellement sur le sexe n'a rien d'anodin.
Ce n'est pas parole contre parole, les témoins ont confirmé.
L'exécution provisoire de la peine a été ordonnée, dont des soins. Les juges ont estimé que, quand il était alcoolisé, N. Bedos appréhendait difficilement la notion de consentement. Ils notent son absence de prise de conscience de la gravité des faits.
La peine n'a rien de sévère par rapport aux barèmes habituels du tribunal et aux antécédents de l'intéressé.
Il bénéfice du bracelet électronique. Entre 2017 et 2022, près de la moitié des auteurs d’agressions sexuelles ont, eux, été condamnés à des peines de prison ferme, en tout ou partie.
Quand la vérité vous met en colère, c'est parce que vous vivez dans le mensonge
Aujourd'hui à 5:45 par 
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Attendons la suite, puisqu'il a fait appel ?
