A Grenoble, le maire Vert se débarrasse des caméras de vidéosurveillance
La décision du nouveau maire écologiste de Grenoble de supprimer les caméras de vidéosurveillance de la ville, créé la polémique. L'opposition et la police dénonce une mesure dangereuse. Les habitants, eux, sont divisés.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] @ Fred Dufour - AFP L'annonce de la suppression de la vidéosurveillance à Grenoble inquiète les policiers.
Pendant que les Verts quittent le gouvernement Valls, les nouveaux élus écologistes aux municipales prennent, eux, leur poste dans les mairies. Erigé en nouveau symbole après sa conquête de Grenoble, la plus grosse ville française jamais dirigée par un écologiste, le Vert Eric Piolle va diriger ce vendredi soir son premier conseil municipal. Qui s’annonce déjà tendu. Qu’il veuille atteindre 100% de bio dans les cantines ou qu’il créé des boulevards urbains réservés aux vélos, passe encore, mais qu’il mette fin à la vidéosurveillance dans la commune, ses nouveaux opposants s’étranglent. La mesure, qui prévoit le démontage des 18 caméras gérées par la ville, crée la polémique, même si cette mesure permettra, selon le nouveau maire, d'économiser 700.000 euros en frais de fonctionnement.
Faut-il mieux« Responsabiliser » plutôt que filmer ?
Êtes-vous ou contre les vidéos surveillances en ville ?
je trouve cela assez ambigu, car avoir la vidéo surveillance en ville peut nous protéger contre la délinquance, mais, c'est aussi contre un droit à notre liberté , le droit à l'image.