Bernard Pallot a étranglé son épouse atteinte d'une maladie incurable, "à sa demande". Un "geste d'amour", a expliqué le sexagénaire au tribunal. "Il faut une loi pour répondre aux besoins des gens qui vont mourir", plaide Olivier Falorni, rapporteur général du projet de loi sur la fin de vie.
Pour moi, c'est un sujet extrêmement sensible et complexe, mais il est crucial que nous en parlions ouvertement.
j'ai souvent réfléchi à ce que signifie la dignité humaine, surtout dans les moments les plus difficiles de la vie ! J'ai vu des proches souffrir de maladies incurables, et je ne peux m'empêcher de penser à la douleur et à l'angoisse qu'ils ont endurées... la question de l'aide active à mourir me touche profondément, car elle remet en question notre capacité à offrir une fin de vie digne et respectueuse....
Je crois fermement que chaque individu devrait avoir le droit de choisir comment il souhaite terminer sa vie, surtout lorsque la souffrance devient insupportable....
L'acquittement de Bernard Pallot envoie un message fort, celui de la compassion et de l'empathie !! c'est un signe que notre société évolue et commence à comprendre que la dignité humaine ne se limite pas à la vie, mais aussi à la manière dont nous quittons ce monde....
Il est temps que nos députés et sénateurs prennent en compte cette réalité et permettent un débat ouvert et constructif sur la fin de vie. La proposition de loi d'Olivier Falorni est une étape importante dans cette direction... parce que nous ne pouvons pas continuer à ignorer les souffrances de ceux qui sont condamnés à une agonie interminable.....
Je suis convaincue que nous devons avancer sur ce sujet avec humanité et respect. Laissons les gens choisir leur fin de vie avec dignité et sans jugement. C'est une question de justice et de compassion......