Jacques Chirac a déclaré qu'il allait soutenir Alain Juppé pour 2017, grand rival de Nicolas Sarkozy à l'UMP. Du coup, ce dernier a rendu un hommage ambigu à l'ancien président de la République, mercredi 15 octobre, lors d'un meeting à Saint-Cyr-sur-Loire (Indre-et-Loire).
(FRANCE 3)
"Je n'ai pas toujours été sage" avec Chirac
Nicolas Sarkozy a d'abord admis qu'il n'est pas toujours facile de rassembler, évoquant ses différends passés avec l'ancien président Jacques Chirac. "On ne peut se réconcilier qu'avec ceux avec qui on s'est fâché auparavant. Avec Jacques Chirac, dans le passé, je n'ai pas toujours été discipliné, et sage", a déclaré le candidat à la présidence de l'UMP. Et d'ajouter : "Quand Jacques Chirac m'a fait l'honneur de m'appeler au gouvernement, quels que fussent par ailleurs nos désaccords, j'ai répondu 'oui' parce que ça restera l'honneur de ma vie que d'avoir été dans des gouvernements pour servir mon pays avec Jacques Chirac comme président de la République."
"J'avais 18 ans, je l'admirais"
Puis il a embrayé sur un autre registre. "Quand Jacques Chirac a fait d'autres choix... Je vais vous dire quelque chose : il restera tout de même une partie de ma vie, parce que je ne peux pas oublier que quand je me suis engagé, j'avais 18 ans, je l'admirais. Il était là." Une admiration qui semble donc cantonnée au passé. "Alors, la vie, c'est compliqué... mais quand il a eu des ennuis, j'étais là aussi... Et puis il y a aussi Bernadette...", a-t-il conclu. L'épouse de l'ancien président, elle, est l'un des soutiens les plus fervents de Nicolas Sarkozy. (...) Lire la suite sur francetvinfo.fr
Juppé à pris 5 ans d'inéligibilité pendant lesquelles il est parti au Canada et il était ministre des affaires étrangères pendant le génocide du Rwanda. Quel candidat, en effet. Sarkozy, toute la presse contre lui, tous les magistrats contre lui et pourtant 12 affaires, sans compter clearstream et pourtant, jamais condamné, en voilà un qui a les cojones de dire "casse toi pov con" à un pecore au moins