C’est un long bâtiment aux façades de bois clair, entouré de jardins potagers. Une quarantaine de jeunes en insertion professionnelle, apprentis, intérimaires ou travailleurs saisonniers, y font escale un an ou deux, le temps d’entrer dans la vie active. « Trop bien, trop cool », dit Ahmed, vingt ans, qui recherche un emploi en rêvant à un avenir de footballeur. « Cool » est le terme juste : ouverte voilà deux ans dans la petite commune de Thouars (Deux-Sèvres), la résidence est de conception bioclimatique, avec exposition plein sud, auvents brise-soleil, ventilation à double flux, isolation intérieure et extérieure, chaudière à bois et panneaux solaires pour l’eau chaude sanitaire.
A quelques kilomètres de là, dans le village de Saint-Varent, un pôle santé flambant neuf regroupe quatre médecins, six infirmières et un masseur-kinésithérapeute. Les locaux, eux aussi bioclimatiques, sont raccordés à une chaufferie au bois et les toits tapissés de capteurs solaires. « D’où une faible consommation et des charges réduites, ce qui a facilité l’installation des professionnels de santé et empêché que le secteur ne se transforme en désert médical », souligne Delphine Maisonneuve, chargée de mission énergie.
LE MONDE
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