Le 20 août, François Hollande avait annoncé une nouvelle baisse d’impôt en 2016 « quoi qu’il arrive ». Lors de sa conférence de presse de rentrée, le chef de l’Etat était resté flou sur ses contours, se contentant d’affirmer qu’elle concernera « 8 millions de foyers », soit un gain moyen de 250 euros pour une enveloppe totale de 2 milliards d’euros. Le ministre des finances, Michel Sapin, s’est montré plus loquace, jeudi 10 septembre. Il a confirmé qu’un million de foyers ne paieront pas ou plus l’impôt sur le revenu grâce à cette mesure, comme l’avait publié Le Monde. Ce sont 3 millions de foyers fiscaux qui vont bénéficier en 2016 de baisses d’impôts pour la première fois ; un chiffre qui s’ajoute aux 5 millions de foyers déjà bénéficiaires des réductions.
J espère être le millionniéme
LE MONDE
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Marie
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cry baby
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Le 20 août, François Hollande avait annoncé une nouvelle baisse d’impôt en 2016 « quoi qu’il arrive ». Lors de sa conférence de presse de rentrée, le chef de l’Etat était resté flou sur ses contours, se contentant d’affirmer qu’elle concernera « 8 millions de foyers », soit un gain moyen de 250 euros pour une enveloppe totale de 2 milliards d’euros.
Le ministre des finances, Michel Sapin, s’est montré plus loquace, jeudi 10 septembre. Il a confirmé qu’un million de foyers ne paieront pas ou plus l’impôt sur le revenu grâce à cette mesure, comme l’avait publié Le Monde. Ce sont 3 millions de foyers fiscaux qui vont bénéficier en 2016 de baisses d’impôts pour la première fois ; un chiffre qui s’ajoute aux 5 millions de foyers déjà bénéficiaires des réductions.
Une baisse de l’impôt pour « la plupart des célibataires » Selon le ministre, cette réduction d’impôt se fera techniquement par le mécanisme de la décote, et non par « une suppression de tranche », solution choisie en 2015, et qui avait profité, au total, à 9,45 millions de foyers, dont 3,8 millions comptant pour une seule part. La décote est un rabais réservé aux foyers dont l’impôt ne dépasse pas un certain plafond. En 2015, ce plafond était de 1 135 euros pour un célibataire et de 1 870 euros pour un couple. Parmi les 6 millions de contribuables concernés, « la plupart des célibataires » verront leur impôt diminuer de 200 à 300 euros, d’après Bercy. Les couples bénéficieront pour une majorité d’entre eux de 300 à 500 euros de baisse. La proportion de foyers français qui payent l’impôt sur le revenu devrait ainsi retomber autour de 46 %, comme c’était le cas en 2010. Une proportion de « 46 %, c’est un chiffre habituel en France, c’était comme ça avant la crise, il est légitime que ce soit comme ça après la crise », a justifié le ministre. Ce taux était monté jusqu’à 52,3 % en 2013. Le point le plus bas avait été atteint en 2009, avec un taux de 43,4 % de foyers imposables. Réforme fiscale reportée M. Hollande a justifié le choix de ne pas passer par une réduction dégressive de la contribution sociale généralisée (CSG), comme le souhaitait le bureau national du PS ou le préconisait, dans un récent ouvrage, l’ancien premier ministre Jean-Marc Ayrault. « Ce serait répartir sur énormément de contribuables, a-t-il écarté.
J’ai préféré faire avec des baisses d’impôt sur le revenu » et « faire en sorte que les Français qui sont au-dessus de la première tranche puissent en avoir le bénéfice ». L’objectif, a-t-il expliqué, est que « certaines classes moyennes entrées dans l’impôt depuis 2010 en sortent » pour « leur redonner ce qu’elles ont finalement acquitté pour faire face à la réduction des déficits publics ».
Le chef de l’Etat a donc remis à plus tard une réforme plus large de la fiscalité, favorisant la progressivité de l’impôt. Il a renvoyé à la mise en place du prélèvement à la source qui devrait devenir effectif en 2018. « La réforme fiscale est un processus qui ne se fait ni en un soir ni même en cinq ans », a-t-il affirmé, alors que certains, dans son propre camp, lui reprochent justement de ne pas avoir mis à profit son quinquennat pour mener cette réforme fiscale dont il avait fait un argument fort de sa campagne présidentielle.
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Johane
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A tous les coups, ça va être les classes moyennes et pauvres qui vont trinquer et les classes aisées qui vont s'en sortir :/
Fredodo bonjour,
Pour toi - en toute gentillesse -
Qui penses-tu seraient les classes aisées.
(Qui dit " aisées " alors là il faudra quelles soient très très aisées (style très très riche et très nantis famille de noble ou acteurs et autres non nommées).
As-tu une petite idée,
Sinon qui voudrait bien débattre ce sujet intéressant à tout point.
Ceci n'est pas mon forum, Cela coule de source que certains sujets pourraient vivre de nous tous
Il serait si gentil de pouvoir avoir un avis de chacun, Une opinion, sans " chamaillerie " je n'en doute pas.
L'avis de chacun pourrait être intéressant.
A vous de voir
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papacoz
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Petit mémo de la classification de la bourgeoisie en France
Classification de la bourgeoisie chez les Français
Petite bourgeoisie
Bourgeoisie d'une ou deux générations s'étant formée par une brève ascension sociale. Elle débute généralement par le commerce ou l'artisanat, puis au fil de la deuxième puis troisième génération, elle peut s’élever socialement à un niveau de moyenne bourgeoisie. Cette classe est légèrement au-dessus de la classe moyenne de la société et se distingue surtout par sa mentalité. La petite bourgeoisie (artisans, petits commerçants, boutiquiers, petits agriculteurs propriétaires, etc.) qui se distingue du prolétariat surtout par la mentalité. Il ne s'agit pas de salariés, mais en général ils n'ont pas eux-mêmes d'employés.
Moyenne bourgeoisie
Elle dispose de patrimoine ou de revenus solides, mais sans l'aura de la grande bourgeoisie. Elle serait selon certains une bourgeoisie de la troisième génération et au-delà, elle possède parfois quelques alliances avec d’autres familles issues du même milieu et parfois même nobles. Elle se distingue surtout par ses métiers : avocat, médecin, architecte (avec toute fois des revenus et un patrimoine inférieurs à celui de la grande bourgeoisie.
Grande bourgeoisie
Bourgeoisie du XIXe siècle, ou au moins de la quatrième ou cinquième génération, qui se caractérise par des mariages nobles et des alliances intéressantes (et intéressées). Cette tranche de la bourgeoisie possède un patrimoine historique et culturel important créé et amplifié au fil des décennies. Le nom de ces familles est généralement connu dans la ville où elles résident et, bien souvent, des ancêtres ont contribué à l’histoire régionale. Les charges exercées par ces familles sont considérées et respectées. C’est en quelque sorte une « petite haute bourgeoisie »
Haute bourgeoisie
Cette bourgeoisie est généralement composée de familles déjà bourgeoises à la Révolution, n’aurait exercé que des « professions honorables » et périodiquement contracté des alliances illustres dans ses branches. Par mimétisme avec l'aristocratie, ces familles s'imposent une sorte d’état de noblesse qui leur interdit certains mariages (mésalliances) ou certaines professions (dérogeantes). Elles auraient pu prétendre devenir nobles mais, faute de régime politique le permettant, elles demeurèrent bourgeoises. Durant la première moitié du XXe siècle, la haute bourgeoisie fut symbolisée par « les 200 familles ». Jouissant d'un train de vie fastueux, elle fréquentait alors les grands artistes de son temps, comme l'a décrit par exemple Marcel Proust dans son œuvre romanesque. Son patrimoine culturel, historique et financier reste aujourd'hui important. Dans la société française actuelle, Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot ont étudié la permanence et les mutations de cette classe, et en particulier sa manière de se protéger des « nouveaux riches », en soulignant la contradiction interne de cette attitude : « nouveaux riches » d'hier cherchant à supprimer pour d'autres les conditions qui ont permis leur ascension sociale, tout comme une entreprise pourrait chercher à supprimer les conditions de concurrence qui ont permis son arrivée au sommet.
Haute société protestante
Le terme de « Haute société protestante » (HSP) désigne une puissante minorité protestante, descendante des Huguenots. Volontiers discrète, elle dispose néanmoins d'un solide pouvoir financier (Banques et Institutions financières) et bénéficie d'une influence politique et sociale non négligeable dans la société française. Cette classification toute descriptive et statique s'appuie sur l'idée que la bourgeoisie est d'abord et avant tout héréditaire, et que l'on en grimpe les échelons par l'accumulation quasi-mécanique du patrimoine au fil des générations. Elle ne rend donc pas compte de l'émergence soudaine, et fréquente, de réussites individuelles qui placent d'emblée la personne concernée dans la « haute bourgeoisie ». Or la mobilité sociale d'une génération à l'autre est certainement une des caractéristiques fondamentales de la bourgeoisie par rapport à la noblesse, aux États-Unis, bien sûr, mais aussi en France, en Europe, au Japon, ou même dans l'Inde ou la Chine d'aujourd'hui. Sources Wikipedia
Ce mémento, bien qu'assez long en ses termes, pourra s'il est possible, nous éclairer un minimum sur la Bourgeoisie. Ainsi nous pourrons en discuter ensemble peut-être ou non.