Après des décennies de recherche et des dizaines de milliards d’euros investis, la maladie d’Alzheimer, dont ce fut la 21e Journée mondiale le 21 septembre, reste une énigme pour les scientifiques. Liée à une accumulation de protéines anormales dans le cerveau, elle a été caractérisée en 1907 par l’Allemand Aloïs Alzheimer, après l’autopsie d’une de ses patientes. Depuis, les chercheurs ont affiné ce diagnostic, mettant en évidence le rôle de deux facteurs : d’une part, des amas de peptides bêta-amyloïdes qui forment des plaques entre les neurones et, d’autre part, la présence, dans ces cellules, de protéines Tau qui deviennent anormales. Mais aucune arme ne s’est révélée efficace pour ralentir cette maladie qui touche environ 30 millions de personnes dans le monde.
LE MONDE
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