La campagne de vaccination contre la grippe est lancée depuis lundi. L’an dernier, l’épidémie a contribué à une surmortalité hivernale record de 18 317 décès en France, selon un bilan de l’Institut national de veille sanitaire (INVS).
Comme en été, ce changement de saison pose des questions, pas si bêtes, auxquelles nous avons essayé de répondre. Premier épisode : les maladies et la mort en hiver.
Le froid rend-il malade ?
PAS VRAIMENT
On dit souvent, à tort, qu’on a « attrapé froid » pour dire qu’on a un rhume, une angine… Même si chacun sait que le froid en soi n’est pas une maladie, les liens entre température faible et affections physiologiques ne sont pas si clairs.
« S’il est admis depuis longtemps que les maladies respiratoires augmentent en hiver, l’étiopathogénie [étude des causes et facteurs d’une maladie] n’est toujours pas complètement élucidée. Deux facteurs semblent expliquer en partie ce phénomène. D’une part, l’inhalation d’air froid entraîne un refroidissement de la muqueuse des voies respiratoires supérieures, ce qui tend à inhiber les mécanismes de lutte contre les infections », précise le ministère de la santé.
Si le froid altère le fonctionnement de notre système immunitaire, le virus lui bénéficie de plus de temps pour s’installer. Il profite en outre de l’abaissement de la température et de la luminosité, ce qui allonge son « espérance de vie ».
LE MONDE
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