C'est bien sûr ton droit.
Mais réfléchissons...
La
Cie Air France tente depuis des années et des années de maintenir un statut social et des salaires incomparablement meilleurs que les Cies concurrentes. Ajoutons à cela les horaires avantageusement moindres, ce qui est une autre manière de gagner plus, non ? Donc les employés sont des privilégiés. Surtout les pilotes bien entendu. Ça c'est
un aspect du problème.
Le second est que l'univers des voyages aériens à bien changé, surtout question tarifs des vols.
Je suppose que tu ne dédaignes pas le fait de pouvoir 'voler' à un prix qui soit accessible au grand nombre ? Ça c'est le point
2.
Enfin, je prends en exemple ton commentaire à propos des liaisons à supprimer car peu rentables. J'imagine que si cette liaison est celle que tu utilises, ça ne va pas te plaire ? Donc bien forcée d'aller ailleurs, le risque pour Air France est que tu en viennes à emprunter
les autres lignes aussi ailleurs. Ne serait-ce que parce que les différences de service entre Cies est très mince, autant dire que c'est kif-kif. Qui donc prend un risque de voir sa clientèle se dé-fidéliser dans ces cas-là: la Cie AF, ou le personnel (qui continue à faire comme s'il n'existe pas ?). Aucune société commerciale ne peut penser et agir de la sorte. C'est le point
3Je pourrais ajouter encore que la
caste des pilotes est quand même mal placée pour chialer et prétendre qu'elle défend les intérêts de TOUS les salariés du groupe. Même s'ils sont méritants -car c'est un métier particulier dû aux décalages horaires permanents-, ils sont loin d'être les seuls dans le cas, les travailleurs qui bossent en équipes (3 x 8) sont dans le même cas...
Ils ne sont pas non plus les seuls à avoir étudié et suivi des tests éprouvants.
Enfin j'ajoute, pour avoir des amis qui sont dans la partie (pilote et hotesse), que le soi-disant stress n'a lieu que lors du décollage et de l'atterrissage, sauf incidents bien sûr, sont très rares. Le reste du temps, TOUT le reste du vol c'est la routine aux instruments et pilote automatique. sans aprler qu'ils sont autrement choyés à bord que les passagers en économy, serrés comme des sardines et servis sur plateaux repas comme à la cantine. Cela aussi dû aux coûts qui doivent se comprimer; les passagers l'acceptent car ils savent qu'on ne peut demander le beurre et l'argent du beurre. ce que ne font plus les navigants. On peut encore dire qu'ils ont de nombreux autres avantages dûs à leur accès aux aéroports et free tax, petites choses qui "tombent" du catering et j'en passe...
PS: je n'ai rien contre le fait de très bien gagner sa vie, quel que soit le métier. Mais par les temps qui courent (et ça ne changera plus soi-en sûre), les ajustement des
hauts salaires me paraissent peu contraignants pour ces privilégiés. Et passer +/- 600 heures de vols par AN (!) ) 700 ou 750h, ça n'est pas de la torture, c'est leur job.