Arrivant directement de Cuba, le pape François a atterri mardi soir 22 septembre 2015 aux Etats-Unis pour une première − et longue − visite diplomatique, politique et pastorale. Pour éviter tout problème de circulation, une partie des fonctionnaires de Washington, la capitale fédérale, ont été priés de rester travailler chez eux, mercredi 23 et jeudi 24 septembre. Philadelphie (Pennsylvanie), où le pape assistera ce week-end à la Rencontre mondiale des familles, se prépare tant bien que mal à accueillir plus d’un million de personnes.
Contraints de sécuriser les multiples lieux visités par le pape dans ces deux villes et à New York − où il s’exprimera devant l’Assemblée générale des Nations unies −, les services fédéraux assurent faire face à une situation quasi inédite dans l’histoire des Etats-Unis. Côté politique et protocolaire, l’agenda du vice-président, le catholique Joe Biden, est calé sur celui des messes et des discours, tandis que, pour la première fois de son histoire, le Congrès américain s’apprête à recevoir un pape. François, lui, vient découvrir un pays chrétien qu’il ne connaît pas, où les catholiques représentent 21 % de la population, soit environ 51 millions de personnes.
LE MONDE
Le membre suivant remercie pour ce message :