Les cartes sont de nouveau totalement rebattues dans le très sensible dossier de la Société nationale Corse Méditerranée (SNCM). A cinq jours de l’examen par le tribunal de commerce de Marseille des offres de reprise de la compagnie maritime en difficulté, l’un des principaux candidats, le groupe de transport et de logistique STEF, a annoncé vendredi 9 octobre qu’il se retirait du dossier.
Trois candidats demeurent officiellement sur les rangs pour relancer la compagnie, dont les ferries font la navette entre Marseille, la Corse et le Maghreb : l’ancien directeur du port de Marseille, Christian Garin, l’entrepreneur corse Patrick Rocca, et une centaine de grands clients de la SNCM réunis sous la bannière Corsica Maritima.
Il n’est pas dit, cependant, que le tribunal se contentera de choisir entre l’un de ces trois dossiers qui restent sur la table. L’armateur franco-tunisien Daniel Berrebi, qui avait déposé une première offre en juin, puis s’était allié à STEF en septembre, souhaite en effet présenter une nouvelle candidature. Cette fois-ci, il ne se limiterait plus à reprendre l’activité vers le Maghreb, comme le prévoyait le partage des rôles avec STEF. Comme en juin, il entend remettre une offre globale, qu’il financerait seul. Cela nécessite toutefois que le tribunal accepte de rouvrir la procédure.
LE MONDE
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