EDF n’est pas prêt à sortir du nucléaire, ni même à en réduire la voilure. Si le plan stratégique CAP 2030 prévoit un doublement des capacités du groupe dans les énergies renouvelables en Europe (à plus de 50 gigawatts) à l’horizon 2030, ses dirigeants comptent bien maintenir la puissance installée de son parc nucléaire à son niveau actuel de 63,4 GW.
La hausse de la consommation de courant (véhicules électriques, nouveaux appareils…) permettra en même temps de respecter l’objectif inscrit dans la loi de transition énergétique de ramener de 75 % à 50 % la part de l’électricité nucléaire en France en 2025.
Deux jours après la signature avec l’électricien China General Nuclear Power Corporation (CGN) d’un accord pour la construction de deux réacteurs EPR au Royaume-Uni pour 24,5 milliards d’euros (hors coûts de financement), le PDG d’EDF est revenu, vendredi 23 octobre, devant des journalistes, sur l’avenir du nucléaire en France. Jean-Bernard Lévy ne doute guère que l’Autorité de sûreté nucléaire donnera son feu vert à la prolongation à cinquante ans, voire soixante ans, de la durée d’exploitation de « la plupart » des 58 réacteurs français.
LE MONDE
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