Le synode des évêques devait repenser la famille. Mais faute d’accord sur ce sujet, peut-être va-t-il en fait marquer le début d’une réforme du gouvernement de l’Eglise catholique. C’est en tout cas la direction que lui propose le pape François. Les travaux des évêques du monde entier, réunis à Rome depuis le 4 octobre, s’approchent de leur conclusion.
Samedi 24 octobre, les délégués épiscopaux seront appelés à voter sur un texte élaboré par une commission de dix membres nommés par le pape. A l’abri des regards, celle-ci retravaille le texte initial à partir des centaines d’amendements adoptés pendant trois semaines par les évêques répartis en treize groupes en fonction de leur langue de travail.
Une première version de ce travail de synthèse devait leur être présentée jeudi 22 octobre. Mais la dernière salve de propositions de ces cercles, dont des résumés ont été rendus publics mercredi, montre à quel point la situation semble bloquée entre partisans d’un changement et ceux pour qui la fidélité à la doctrine interdit toute évolution, qui semblent avoir dominé dans une majorité des groupes.
LE MONDE
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