A ce jour, la droite n’a nullement clarifié la question de son attitude vis-à-vis de l’extrême droite, qui l’empoisonne depuis bien longtemps. Mais, à six semaines du premier tour des élections régionales – qui auront lieu les 6 et 13 décembre –, c’est la gauche qui est sous pression. L’enjeu : faire barrage, ou non, au Front national à l’issue du premier tour ; et, si oui, comment ? La question sera cruciale entre les deux tours de scrutin, dans les régions que l’extrême droite serait en mesure d’emporter et où la gauche, tout en pouvant se maintenir, aurait perdu (même réunie) toute chance de victoire.
Officiellement, le sujet n’est pas à l’ordre du jour. On ne démarre pas une campagne en spéculant sur une défaite, ni en envisageant un rapprochement avec certains de ses concurrents. Et le PS a déjà fort à faire, à très court terme, pour panser les plaies de la division avec ses partenaires de gauche. « Aller dans votre questionnement serait considérer que les jeux sont faits. Et ce serait très démobilisant. Mieux vaut s’occuper du temps présent, répond Antoine Homé, tête de liste PS dans le Haut-Rhin. Au soir du premier tour, on se réunira avec Jean-Pierre Masseret [tête de liste régionale en Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine] et on examinera la situation. » « Il faudrait faire barrage au FN » En réalité, compte tenu du mauvais état de la majorité, ce « questionnement » est déjà dans tous les esprits. Au point que plusieurs têtes de listes départementales ont accepté d’envisager ouvertement ce sombre scénario.
LE MONDE
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Marie
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Johane
Félicitation pour ton grade "V.I.P.+"
J'ai la joie de vous annoncer que votre assiduité a été récompensée
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