Un habitant de Bègles veut regagner sa maison de la rue Sébastopol. Seul problème : les squatteurs qui l'ont investie depuis trois semaines ne veulent pas quitter les lieux sans décision de justice. La famille du propriétaire a saisi le tribunal d'instance.
Le combat d'un retraité de 85 ans pour récupérer sa maison, occupée depuis 3 semaines par des squatteurs : ça se passe à Bègles, rue Sébastopol. Après le décès de son épouse en décembre dernier, le propriétaire des lieux a été admis dans une maison de retraite de Saint Vivien de Médoc, près de chez sa fille. Aujourd'hui, il veut regagner son domicile. Seulement voilà : des squatteurs ont pris l'habitude de s'y installer, et les derniers en date ne veulent pas partir. Ils ont même installé une banderole sur la façade pour revendiquer cette action. source
Gérard Tuncq, le gendre du propriétaire a écrit:
J'avais fait couper l'eau et l'électricité parce que c'était squatté. Jusque là, ils s'installaient pour une nuit ou deux avant d'être délogés par la police municipale. Là, c'était bien fermé, mais les squatteurs ont mis des chaînes et des cadenas depuis l'intérieur, et on ne peut pas rentrer.
Faut-il revoir la loi sur l’expulsion des squatteurs ?
* LOI n° 2015-714 du 24 juin 2015 tendant à préciser l'infraction de violation de domicile
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La procédure à suivre:
Pour éviter les plus gros désagréments, le propriétaire qui s’aperçoit de l’intrusion de squatters doit agir vite. Les huissiers de justice donnent le mode d’emploi. « Si vous vous rendez compte que l’un de vos biens immobiliers est squatté, notre premier conseil sera d’agir immédiatement tant au civil qu’au pénal. Au civil, en préservant la preuve du squat, par la réalisation d’un constat d’huissier de Justice qui vous permettra de prouver la réalité du squat. Au pénal, en déposant une plainte au commissariat ou à la gendarmerie pour voie de fait (le squa t) », précise le blog [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Selon les huissiers, les squatteurs sont souvent bien informés des subtilités juridiques et savent que le flagrant délit cesse au bout de 48 heures. «Il n’est pas rare de voir qu’ils ont tout bonnement procédé à une modification du contrat EDF par exemple bien avant d’entrer dans les lieux, leur permettant de justifier d’une date de squat d’installation antérieur e »,affirment-ils. Et il faut être très prudent lorsqu’on engage la procédure, notamment lors de la rédaction de l’assignation. Il faut en effet demander à ce que les délais pour aboutir à l’expulsion soient annulés. Dans le cas contraire, une fois le jugement rendu, les squatteurs auraient encore deux mois pour quitter le squat.
Il était temps que la loi change !! enfin ! Le phénomène de " squat " ne date pas d’hier, mais il prend à présent une ampleur dramatiqu ! Au point qu’il est aujourd’hui presque devenu banal de rencontrer quelqu’un qui a déjà été confronté au problème de ne plus pouvoir rentrer chez lui parce que son domicile a été accaparé par des personnes malhonnêtes, qui abusent du laxisme gouvernemental et de nos législations permissives :x
Le fait est que cette maison appartient à quelqu'un : le propriétaire avec cette loi, n'a plus aucun droit, c'est une aberration, c'est favoriser ce qui est illégal, c'est le monde à l'envers, on vit dans une société où on privilégie les délinquants, les victimes, tant pis pour elles PAYS DES DROITS DE L'HOMME C'est du n'importe quoi...