Chien en cage. (Illustration) - Kurt Siegfried - flickr - CC
Les animaux destinés à être vendus en dessous du prix du marché survivaient dans des conditions d'hygiène et de nutrition déplorables.
La propriétaire d'un chenil sauvage à Chambley en Meurthe-et-Moselle, qui détenait une centaine de chiens et chats vivant dans des conditions insalubres, a été condamnée à 30 mois de prison ferme mardi par le tribunal de Briey, a-t-on appris samedi auprès d'une association de défense des droits des animaux.
Les enquêteurs avaient découvert des chiens avec des colliers d'étranglement - des golden retriever, des chiots, un cocker américain décharné - et des chats de race - siamois, persans et chartreux - enfermés dans des cages, avait rapporté L'Est Républicain. Les animaux étaient destinés à être vendus à des sommes inférieures au prix du marché par le biais d'un site internet, selon le journal. Le tribunal a condamné la prévenue à la confiscation des animaux et à l'interdiction d'exercer une activité d'élevage et de garde. Elle devra verser 500 euros de dommages et intérêts à une association de défense des animaux, l'association Stéphane Lamart qui s'était constituée partie civile.
La prévenue, condamnée à deux mois de prison ferme en 2007 pour des faits similaires commis en 2002, a fait appel, d'accord ou pas d'accord ?
30 mois ce n'est pas assez. Que dit la loi concernant les mêmes faits commis sur des êtres humains, je suppose qu'elle est un peu plus sévère ? Et bien on devrait appliquer le même tarif à cette enc***.