Avec leurs mandibules en forme de couteau, les taons provoquent une douleur intense lorsqu'ils piquent. Dans la famille des insectes de l’été, il ne faut pas oublier le taon (si vous vous posez la question, ça se prononce comme le temps, pas comme le thon). Si le taon fait peu parler de lui, il peut pourtant très vite pourrir une sortie piscine ou à cheval, et bien qu’il ne soit pas trop dangereux, toute personne qui a déjà croisé le chemin de cette bestiole vous confirmera qu’il vaut mieux éviter de la rencontrer de trop près. Qu’est-ce que c’est et où risque-t-on de le croiser ?
Si on doit dresser son portrait, le taon est une grosse mouche plate aux yeux énormes. A la différence de sa cousine peu glamour, plus connue et moins dangereuse, communément appelée « mouche à merde », le taon pique. Et à l’instar de nombreux autres insectes, seule la femelle se nourrit de sang, et mieux vaut s’en tenir à l’écart, sous peine de passer un moment douloureux.
Beaucoup moins nombreux que les moustiques, les taons ont quand même un pouvoir de nuisance non négligeable. On les croise durant la journée, dans les régions chaudes, à la campagne et près de points d’eau tels que rivières ou piscines. « On les trouve surtout à la campagne, dans les régions d’élevage et près de haras, où ils piquent vaches, chevaux et hommes », précise le Dr Patrick Rufin, allergologue à Paris. Comment s’en prémunir ? L’une des choses que le taon adore, c’est la peau mouillée, ce qui fait des baigneurs des cibles privilégiées. Donc après chaque séance de trempette, « il est recommandé de bien se sécher », conseille le Dr Rufin. Et s’il y a des taons dans le jardin, mieux vaut porter des vêtements couvrants, ou opter pour un répulsif qui tiendra ces indésirables à distance.
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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Marie