Le baclofène a suscité tellement d’espoirs chez les personnes souffrant de dépendance à l’alcool que les résultats des études cliniques, fortement attendus, paraissent presque décevants, même s’ils sont positifs. Commercialisé depuis 1974 pour lutter contre les spasmes musculaires, ce médicament a vu sa popularité exploser après la parution du livre Le Dernier Verre (Denoël), en 2008. Le cardiologue Olivier Ameisen – décédé depuis – y racontait comment le baclofène à très forte dose avait supprimé son envie de boire.
Depuis, la molécule a été de plus en plus utilisée en France dans cet objectif, sans autorisation de mise sur le marché (AMM) et sans véritable connaissance de son efficacité et de ses possibles effets indésirables. Face à une forte croissance des prescriptions, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a encadré, en mars 2014, son utilisation par une recommandation temporaire d’utilisation, pour une durée de trois ans. Celle-ci s’achève dans à peine plus de six mois.
lemonde
un dur combat pour ses personnes dépendantes à l acool
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